Quantcast
Channel: Koyangi Bacalhau
Viewing all 108 articles
Browse latest View live

Une action minimaliste par semaine

$
0
0

Attention, le ton de cet article est volontairement provocateur et prête à polémique mais je suis ouverte à la discussion... ou pas ;o) 

Bea Johnson est la personne qui m'a le plus pris la tête en ce début d'année 2014. Pas d'une manière négative, non, puisque j'admire ce qu'elle a réussi à mettre en place (je suis encore très loin de récolter l'eau de la douche dans un seau pour l'utiliser ensuite dans les toilettes) mais parce que je me suis interrogée sur ma réticence à agir comme elle, le "bicarbonate de soude pour se laver les dents" étant le symbole de mon blocage, l'ayant testé un jour et ayant trouvé le goût parfaitement immonde !

 

August-2013-4643a.jpgMon credo : le minimalisme élitiste ;o) De beaux objets manufacturés par les meilleurs artisans européens, emballés comme ici dans une pochette en tissu et non dans du plastique et contenus dans des boîtes en carton et en cuir si belles qu'on n'a pas envie de s'en débarrasser !  

J'étais prête à commander son livre Zero Waste Home quand je me suis mise à réfléchir, déjà parce que mon quota d'un achat par semaine était largement entamé (c'est sûr que ça aide à éviter les achats compulsifs), ensuite parce que je me suis souvenu que j'avais le livre No Impact Man de Colin Beavan qui n'a pas attendu la sortie de l'ouvrage de Ms. Johnson pour vivre avec un minimum de déchets ni pour faire ses courses dans des magasins de produits en vrac avec des bocaux.

Je vais finir par devenir raisonnable un jour...

Mon désir de consommation ayant disparu, je me suis interrogé sur ce qui me déplaisait dans toutes ces actions liées à l'écologie, à l'environnement et à la simplicité volontaire, pourquoi je freinais des quatre fers au lieu de me jeter dans l'aventure et d'où provenait ce sentiment diffus de rébellion qui grondait en moi alors que Colin Beavan et Bea Johnson montraient le bon exemple si ce n'est LE chemin à suivre ?

La réponse s'est imposée récemment à moi à Nanjing en Chine où pendant une semaine, j'ai grelotté de froid tous les jours dans ma doudoune dans des salles de réunions flambant neuves mais pas chauffées, avec des pauses-pipi sur des toilettes turques et des déjeuners à base de légumes-tofu-champignons-riz ou de tofu-riz-champignons-légumes. C'est là où j'ai compris que même si j'ai adoré chaque minute de ce voyage extraordinaire, j'appréciais mon petit confort et n'enviais en rien la rude existence de mes homologues chinois.

Je vous avais dit que j'étais une chochotte !

Bea Johnson ne vit pas dans le dénuement le plus total, elle non plus, puisqu'elle habite avec son mari et ses enfants dans une maison (chauffée en hiver, j'espère ;o)) d'une banlieue chic en Californie et qu'ils ont deux voitures, la télévision, une machine à laver, un réfrigérateur, un lecteur de jeux vidéos, etc., mais pour la bobo luxe que je suis, certaines de ses habitudes me laissent perplexe comme le fait de se chausser uniquement d'occasion (les chaussures se forment à notre pied et j'ai des doutes quant au côté hygiénique de la chose), de refuser d'acheter un élastique pour s'attacher les cheveux car elle en ramasse plein par terre dans la rue et de se limiter à une dizaine de vêtements par semestre (ce qui est très bien et que je devrais faire aussi sauf que je n'ai pas envie de donner mes pièces préférées tous les six mois), mais quid du maillot de bain ou du survêtement et les baskets de sport quand elle fait du jogging... Elle court en talons ou dans ses bottes fourrées ? Mystère.

Colin Beavan et Bea Johnson ont le mérite de nous expliquer leur manière de fonctionner mais je pense qu'il nous appartient d'adapter leurs préceptes à ce qui nous convient à nous et pas de les appliquer à la lettre. Je n'ai pas non plus besoin d'eux pour :

  • Trier et recycler mes déchets (cf. taxe au sac poubelle ici. En Suisse, l'amende est salée si on ne joue pas le jeu : CHF 500.-/EUR 408.90 si on utilise un sac non taxé et CHF 1'000.-/EUR 817.70 en cas de récidive. Et ça ne rigole pas, ides policiers sont spécialement formés pour fouiller les poubelles)
  • Privilégier les producteurs locaux et les marchés à la ferme. Je connais le nom et les adresses des agriculteurs qui produisent de la viande de porc et de volaille élevés en liberté, de boeuf nourri au foin et de veaux qui têtent sous la mère pendant une année au moins, des épiceries qui vendent du poisson du lac, etc. La question de la distribution - en vrac ou pas - ne se pose pas puisqu'elle va de soi : la vente se fait directement du producteur au consommateur. Parfois, on peut aussi cueillir ou récolter sur place ce dont on a besoin. En effet, il me semble plutôt vain de se limiter à refuser les emballages plastiques, même s'il faut un début à tout, si on se fournit chez les Hard Discounters où l'on ne sait pas comment ont été cultivés les fruits et les légumes et dans quelles conditions ont été élevés les animaux que l'on mange. Pour moi, la notion d'une "certaine" consommation éthique ("certaine" entre guillemets car oui, je mange des cadavres, m'habille avec leur peau, exploite les moutons pour la laine et les abeilles pour leur miel mais ne tiens pas à ce qu'ils soient maltraités de leur vivant pour autant) est aussi importante qu'une "certaine" forme de protection de l'environnement mais je ne condamnerai jamais les personnes qui ont un petit budget et n'ont simplement pas les moyens de faire autrement que de s'approvisionner dans les supermarchés. Qui suis-je d'ailleurs pour juger le comportement de mes semblables ?  
  • Refuser de m'habiller chez les géants du textile (H&M, Mango, Zara, etc.) toujours pour une raison éthique mais aussi environnementale : utilisation de fibres synthétiques, cuir de mauvaise qualité, utilisation de la fourrure d'origine inconnue sur les parkas, etc., sans compter le plagiat flagrant des créations des maisons de haute couture. Pour information, il n'y a jamais d'étiquette de prix ni d'emballage en plastique dans la confection haut de gamme ou de luxe. Puis, au vu des prix pratiqués, on ne peut acheter qu'en quantité limitée, ce qui est parfait d'un point de vue minimaliste ;o) Dans la mesure du possible, je vais aussi arrêter de commander en ligne, notamment mes vêtements coréens
  • Laisser ma voiture à la maison et marcher quand je le peux pour aller depuis chez moi à mon travail ou au centre-ville (pas quand il pleut ou quand il fait un temps pourri, je ne suis pas maso), ce qui représente environ 10 km aller-retour

Etant donné que j'ai encore beaucoup de progrès à faire, que je suis bourrée de contradictions (mais qui n'en a pas ?) et que je crois à la théorie du "Learning by Doing", j'entame aujourd'hui une nouvelle catégorie, celle d'une action minimaliste par semaine, sur le modèle d'un achat par semaine. Mon but n'est pas de donner des conseils car il y a plein de blogs et de livres sur le sujet mais plutôt de les tester et de les évaluer à titre personnel.

Par minimalisme, j'entends l'action de réduire une chose à sa signification ou à son essence la plus simple. Elle peut se manifester en art (pictural, théâtral, musical, culinaire, etc.), en architecture (Mies van der Rohe) mais aussi au travers de tous les éléments qui composent le quotidien. Je préfère parler de minimalisme plutôt que d'écologie, de protection de l'environnement ou de simplicité volontaire qui ne sont pas mes préoccupations premières, même si certains aspects de mes expérimentations pourront s'en approcher.


Une action minimaliste par semaine

$
0
0
Une action minimaliste par semaine

Semaine 8. Utiliser des bouteilles en verre

Vous l'aurez constaté, mon blog n'est plus le même depuis que Overblog, la plateforme qui m'héberge, a décidé de lancer une nouvelle version très appauvrie par rapport à la précédente. Je ne vais pas m'étendre davantage sur ces changements indépendants de ma volonté et vais m'en contenter - non sans apporter quelques changements dans le code html dont je me serais bien passée -, ayant souscrit à un abonnement payant jusqu'à la fin de l'année.

Cela fait longtemps que mon employeur s'est préoccupé des questions liées à la protection de l'environnement puisqu'à mon travail, nous sommes éclairés avec des lampes à basse consommation qui reproduisent la lumière du jour et s'éteignent automatiquement dès que la pièce est vide grâce à des capteurs de mouvement, nous avons chacun deux poubelles à notre bureau - une pour le papier et une pour les déchets non recyclables - et qu'à la cafétéria, nous devons trier les bouteilles en PET, les bouchons en plastique qui sont envoyés à des handicapés (aucune idée de ce qu'ils font avec ?) et les gobelets en carton utilisés pendant les réunions. Nous sommes également encouragés à boire l'eau du robinet en remplissant les bouteilles en plastique transparent que nous avons reçues à cet effet.

Comme je n'étais pas très fan de la bouteille en plastique dont la contenance de 250 ml me semblait ridicule, je l'ai vite remplacée par une carafe à eau italienne en verre que j'ai malencontreusement cassée, puis par une bouteille de Cognac XO roumain et enfin, par cette belle bouteille de la Ville de Sion, le Chef-lieu de mon canton d'origine le Valais, offerte par ma collègue Samuelle.

Inspirée par Colin Beavan (je préfère me référer à Colin Beavan plutôt qu'à Béa Johnson car j'ai lu son livre contrairement à l'auteur française, puis, il était dans le créneau du "zéro impact" bien avant elle. Rendons à César ce qui appartient à César), je me suis dit que je pouvais pousser l'expérience un peu plus loin en renonçant à acheter les Caprisun et le lait de soja au chocolat bio Provamel vendus en briques et en emballage individuels pour les remplacer par des boissons chaudes que je transporterai depuis la maison dans ma bouteille thermos et des jus de fruits dans un bocal en verre (c'est très tendance les smoothies dans des bocaux en verre ;o)). Quant au chocolat, le meilleur pour moi est le "leite com chocolate" de la marque portugaise UCAL et cela tombe bien car il se présente également en verre !

J'ai juste un souci par rapport aux boissons que j'achète à l'emporter : le Chaï Latte (ne me parlez plus de celui de Starbucks que j'appréciais jusqu'à ce que je découvre des alternatives) mais aussi les jus de fruits frais (à Séoul, il y a une citronnade bio terrible !) et les Bubble Teas dont je raffole. Je ne sais pas pourquoi j'aime siroter une boisson quand je marche. Il y a pour moi quelque chose de très réconfortant à déambuler avec un gobelet à la main, surtout quand il fait froid et que je sens mes doigts se réchauffer petit à petit à la douce chaleur du breuvage de mon choix.

J'ai trouvé la solution pour les excellents thés, cafés et laits chocolatés chez Bubble Café à Lausanne (le Chaï Latte est à tomber !) qui accepte de remplir ma bouteille thermos mais pas encore pour les jus de fruits ni pour le Bubble Tea. Une de mes prochaines expériences sera donc d'aller en chercher dans un bocal en verre et d'apprécier les différentes réactions des vendeurs. Bien entendu, je vous tiendrais au courant !

Bubble Café / Route de Bel-Air 1 / 1003 Lausanne / Suisse

Au Canard Pékinois

$
0
0

Si j'en crois les articles parus récemment dans la presse helvétique, de plus en plus de Chefs interdisent que l'on prenne des photos de leurs plats dans leurs établissements. Ils justifient cette mesure par le fait que les mets refroidissent vite dans les assiettes et que les images prises par leurs clients sont de mauvaise qualité ou pire, sont publiées sur les réseaux sociaux avec des filtres pourris.

Personnellement, je trouve cette décision regrettable puisqu'elle met tout le monde dans le même panier. Elle se révèle aussi contre-productive puisqu'elle prive ces restaurateurs d'une publicité gratuite auprès d'une clientèle jeune et branchée qui n'a pas forcément l'habitude de consulter des revues gastronomiques mais qui s'informe par d'autres canaux de communication comme Internet et la télévision au travers des émissions consacrées à l'art culinaire, qu'elles soient pertinentes ou non. Ainsi, grâce à M6, j'ai fait la connaissance des Chefs Arabian, Marx, Constant, Etchebest, Marcolini, etc., et je sais que si j'ai l'occasion de retourner à Paris ou de visiter la Belgique un jour, je réserverai une table chez les uns ou chez les autres comme l'a fait ma copine Madame qui a déjeuné au Thoumieux chez le Chef Piège... qui lui a permis de photographier ses créations ! ;o). A mon avis, il faut savoir vivre avec son temps !

Bien entendu, je demande toujours la permission de prendre des photos quand je suis dans un restaurant étoilé et il ne me viendrait pas à l'esprit de monter sur ma chaise pour prendre des clichés ni de dégainer un énorme reflex avec un objectif démesuré ni d'utiliser le flash qui pourrait déranger les autres convives ! Cela s'appelle de la correction et du savoir-vivre tout simplement.

Vues du restaurant (c) Au Canard Pékinois

Au Canard Pékinois, un restaurant chinois vénérable de par sa longévité puisqu'il a ouvert ses portes à Lausanne en juillet 1996, il n'a pas été question de Web 2.0 mais de dîner de la Saint Valentin que Lui et moi avons fêtée le 21 février et non le 14, par esprit rebelle, sans doute ;o)

Sur la table, une théière de thé vert non fermenté Meng Ding Gan Lu de la montagne Meng, Si Chuan pour moi, du vin rouge pour Lui et un joli papillon découpé dans une carotte

En entrée, nous avons choisi des Wuo Tip ou raviolis poêlés au porc et au gingembre et des côtes de porc laquées qui, selon nous sont les meilleurs de Lausanne !

La farce des raviolis était bien aérée et très bonne. On aurait cependant préféré qu'ils soient servis avec une sauce chinoise à la moutarde plutôt qu'une sauce soja

Une valeur sûre du Canard Pékinois : les côtes de porc laquées que l'on peut aussi acheter à l'emporter

Comme plats de résistance, Lui m'a conseillé son plat fétiche, le boeuf sauté aux piments frais sur une plaque chauffante, qui est aussitôt devenu le mien même s'il faut apprécier les plats qui arrachent ;o) et a commandé le porc rôti "Cha Shao Rou" dont, je cite la carte du Canard Pékinois : "la méthode de cuisson est une spécialité cantonaise. Elle consiste à faire mariner la viande dans une sauce à base de soja et de haricots, puis à la faire rôtir à température élevée. La marinade qui imprègne la viande se transforme alors en une croûte brune... savoureuse", que nous avons accompagnés d'un bol de riz cantonais pour Lui et de légumes Shop Suey pour moi.

Boeuf sauté aux piments frais. J'ai croqué volontairement dans un piment séché avant de le regretter aussitôt mais c'était délicieux !

Porc rôti "Cha Shao Rou". La viande était un peu sèche à notre avis malgré la marinade... Quant au goût, il est spécial et ne me plaît qu'à moitié

Légumes Shop Suey

Pas de desserts mais un espresso pour Lui et un cappuccino pour moi avec deux petits gâteaux secs.

Malgré le service qui est de plus en plus lent, il me semble, je n'ai jamais été déçue au Canard Pékinois. On m'a dit que leurs spécialités à base de tofu étaient très bonnes et la prochaine fois que j'y retournerai, je me laisserai tenter par le menu Canard Pékinois, depuis le temps que je rêve d'un menu "tout canard" depuis notre voyage à Hong-Kong !

Au Canard Pékinois / Place Chauderon 16 / 1003 Lausanne / Suisse

Au Canard Pékinois

Une action minimaliste par semaine

Un achat par semaine

$
0
0

On ne passe pas toute sa scolarité, de 5 à 18 ans, dans une école privée catholique sans que cela laisse des traces même à l'âge adulte. Depuis quelques années, je profite de la période de Carême pour me lancer dans des expérimentations personnelles. Ainsi, pendant les 40 jours de 2014 qui débute aujourd'hui 4 mars, avec le Mercredi des Cendres et s'achève le 20 avril, Dimanche de Pâques, j'ai décidé que 1. je m'abstiendrai de faire des achats personnels et que 2. je mangerai végétarien, point que je vous expliquerai bientôt.

Ceci ne veut pas dire que ma rubrique "Un achat par semaine" va disparaître puisque j'ai encore plein de choses à vous montrer - je n'ai pas réussi à me contenter que d'un objet par semaine quand j'étais à Séoul en octobre dernier :o( - mais je vais profiter de cette période pour remettre les compteurs à zéro dans ma "shopping list". 

Achat de la semaine 5. D:LAB Pencil Case Serendipity Triangle acheté à Séoul (KOR)

D:LAB pour Design Lab est une agence de design coréenne. J'ai craqué sur les couleurs pastels de cette jolie trousse à crayons qui contient mes indispensables au bureau : mon stylo-plume S.T. Dupont pour prendre des notes, un stylo bille pour écrire dans mon agenda, un stylo rouge pour souligner les points importants dans les documents, un petit chiffon en microfibre Atypik, un porte-mines Graph 1000 0.5 Pentel, un cutter et une clé USB.

Lotte World / 40-1 Jamsil-dong / Songpa-gu / Seoul / Korea

Achat de la semaine 6. Bouteille Oou Energy Double Layer Milk achetée à Nanjing (CHN)

Ce n'est pas parce que j'ai décidé de transporter mes boissons dans des bocaux en verre qu'ils doivent être inesthétiques. J'ai trouvé cette jolie bouteille pour le lait au centre commercial Wanda Plaza à Nanjing en République Populaire de Chine (hum, pas facile de mettre la main dessus ici ;o)) qui tord le coup à deux préjugés : les Asiatiques ne consomment pas de lait car ils ne le tolèrent pas (je n'ai aucun problème avec le lactose tout comme mon frère et ma belle-soeur coréennes qui vivent à Séoul. Il n'y a que mes parents suisses et mon Frangin qui ne boivent pas de lait dans la famille) et les Chinois ne se préoccupent pas de l'environnement, ce qui est faux puisque le Premier Ministre chinois Li Keqiang vient de décider de prendre des mesures pour déterminer un plafond de consommation de l'énergie, limiter la pollution de l'eau, préserver les sols et réhabiliter les zones humides, forêts et prairies. C'est aussi à Nanjing, anciennement Nankin, que j'ai découvert que les habitations n'étaient pas chauffées en hiver ou très peu, comme dans ma chambre à l'hôtel Hilton où le thermomètre indiquait +17,5°C, glaglagla. 

Wanda Plaza / 98 Jiangdong Middle Rd / Nanjing / Jiangsu / China

Achat de la semaine 7. Booties Navyboot

Même si cela n'en a parfois pas l'air car mes acquisitions viennent d'un peu partout dans le monde, ma ligne de conduite est de commander un minimum sur Internet et d'effectuer mes achats sur place en privilégiant les marques locales quand je le peux. Il en va de même pour ces booties en daim trouvées chez Navyboot, une maison suisse de chaussures et d'accessoires haut de gamme voire de luxe puisque certains escarpins sont fabriqués par les mêmes artisans que ceux de Louboutin, fondée à Zürich en 1991, dont le nom vient de la chaussure L'Original Navyboot qui faisait partie de l'uniforme des soldats de la marine américaine lors de leurs permissions. Le talon, décoré d'un empiècement métallique, est suffisamment large et pas trop haut pour pouvoir marcher confortablement et je les porte avec des jeans ou une jupe noire stricte pour aller travailler ce qui me donne "une allure très chic" selon ma collègue Samuelle.

Navyboot / Voie du Chariot 3 / 1003 Lausanne / Suisse

Achat de la semaine 8. Sony RX100 II (c) photo : Internet

Je me suis réveillée un jour en me disant, sans l'avoir vu, que je voulais le Canon D50 Mark III tout de suite là maintenant ! Pour ceux qui ne le sauraient pas, après mes études chez les bonnes soeurs catholiques, j'ai étudié à l'ECAL, Haute école d'art et de design de Lausanne, qui fait partie des meilleurs lieux de formation artistique du monde et ce n'est pas moi qui le dis  ! ;o) Pendant les quatre années de Bachelor qui m'ont amenée à dessiner des charençons au microscope sur du papier millimétré, peindre des modèles nus dans le noir (oui, oui), faire des anneaux de Moebius en plâtre et concevoir des installations à base de soupes Campbell (il ne faut pas chercher à comprendre, c'est de l'art ! ;o)), j'ai eu aussi des cours de photographie théorique et pratique dont j'ai gardé un bon souvenir même si je ne me rappelle plus comment on développe un négatif. C'est aussi à l'ECAL que j'ai rencontré ma copine Madame avec qui j'ai été comparer les appareils photos numériques à la FNAC (autant y aller entre spécialistes, hein ? ;o)). Ma copine Madame qui me connaît bien et qui sait me remettre les pieds sur terre quand c'est nécessaire, m'a fait comprendre que j'étais juste débile de désirer un reflex aussi lourd et volumineux que le Canon D50 Mark III qui ne correspondait pas à mes besoins : hors de question d'emporter ce mastodonte avec moi en voyage ni au restaurant. Etant donné que je ne suis pas photographe pour Geo Magazine ni ne suis sollicitée pour les photos de mariage de mes amis (pitié, non !) et sachant que "le meilleur appareil photo est celui que l'on utilise tous les jours", j'ai continué ma recherche et suis arrivée à la conclusion que le compact expert Sony RX100 II était le petit bijou qu'il me fallait ! Déjà, il est minuscule et tient dans la paume de ma main, ensuite, il a de nombreux points forts comme le capteur CMOS EXMOR 1 performant en basse lumière permettant de passer de 100 à 12'800 ISO ce qui est un exploit pour un APN de poche, une belle qualité d'images avec ses 20 millions de pixels, sa belle sobriété d'un noir mat très chic, son optique Carl Zeiss légendaire, ses fonctionnalités Wifi qui rendent possible le contrôle à distance via un smartphone et son mode vidéo complet en full-HD. Bien entendu, je n'oublie pas mon Graal absolu qui est le Leica M (je l'aurai un jour, je l'aurai !) mais je suis très contente de mon Sony, bien que ma copine Madame et moi ne jurons d'habitude que par Canon et Leica (bien que très mignons, je n'ai pas retenu dans ma sélection les nouveaux compacts Leica C type 112 qui ne sont en réalité que des Panasonic déguisés sous une carrosserie dessinée par Audi).

Manor / Rue Pichard 3 / 1003 Lausanne / Suisse

Un achat par semaine

Vols long-courriers

$
0
0

Maryline et Les Falbalas (je suis désolée si les liens de vos blogs ne s'affichent pas sur le mien mais j'ignore où ils ont disparu et il faut que je cherche une réponse sur le forum d'aide d'Overblog) m'ont demandé d'écrire un article sur les vols longs-courriers en réagissant à une photo que j'ai publiée sur Instagram et c'est de très bonne grâce que je m'exécute (un peu martial comme expression, non ?) !

Swiss Business Lounge à l'aéroport de Genève. La qualité des Business Lounge peuvent varier. Certains salons sont incroyables comme celui de Helsinki, d'autres décevants comme celui de l'aéroport de Madrid...

Avant de commencer, je tiens à m'excuser auprès de Maria qui s'offusquait que Izzi soit un chat de race et par conséquent, je cite : "un chat de riche" car ce qui va suivre ne va pas améliorer mon image : pour la plupart des vols internationaux qui dépassent 5-6 heures, Lui et moi, nous voyageons en Business Class que ce soit pour les vacances ou pour des raisons professionnelles. J'ai aussi eu l'occasion de me déplacer deux fois en First Class mais à CHF 12'500.-/EUR 10'257.- le billet, le prix me semble excessif par rapport aux prestations fournies (a-t-on vraiment besoin d'une rose dans son accoudoir ?), raison pour laquelle la plupart des compagnies européennes l'ont purement et simplement supprimée. Si certains s'inventent des vies sur Internet, j'assume mon statut de privilégiée, n'ayant à ce jour ni volé ni tué personne, ce qui est déjà pas mal ;o)

Si vous avez suivi mes bons plans de bourlingueuse, vous avez déjà procédé au check-in de votre valise (attention, cela n'est pas valable pour toutes les compagnies d'aviation), été chercher un billet de train ou pris votre voiture et trouvé quelqu'un pour vous occuper de vos animaux chéris. 

Mes petits-déjeuners dans les Business Lounges à l'aéroport de Genève. Un thé, un yaourt, une tranche de jambon et quelques feuilles de salade pour moi ; du café, du pain, du fromage, du jambon et du beurre pour Lui

Un autre petit-déjeuner plus sobre composé de chocolat, d'un verre d'eau, d'une pomme et d'une mandarine. Ce n'est pas parce que c'est compris dans le prix qu'on doit s'empiffrer, n'est-ce pas ? ;o)

Je vous conseille d'arriver à l'aéroport au minimum 2 heures avant l'heure de décollage de l'avion et d'amener votre valise au Check-in (guichet d'embarquement) si vous n'avez pas eu la possibilité de le faire à la gare de votre localité. Là, une hôtesse au sol (ou un stewart au sol mais admettons qu'il s'agit d'une hôtesse) vous demandera votre billet d'avion et votre passeport (un visa est nécessaire pour certaines destinations et nécessite parfois quelques semaines d'attente pour l'obtenir). Elle enregistrera ensuite votre bagage jusqu'à la destination finale même si vous avez des escales entre deux (en principe, car j'ai dû chercher ma valise et ai dû l'enregistrer une deuxième fois à Beijing quand je suis partie à Nanjing). Quoiqu'il arrive, on vous donnera toutes les informations nécessaires ainsi que le Boarding Pass (carte d'embarquement) où seront inscrits les nos du Bording Gate (porte d'embarquement), du vol de l'avion ainsi que de votre siège (à noter qu'on peut parfois pré-réserver sa place sur les sites Internet des compagnies d'aviation, ce qui est pratique pour éviter les places situées près des toilettes ou à l'arrière de la cabine qui est la zone la plus bruyante mais qui offre aussi la plus grande probabilité de s'en sortir vivant lors des crashes, à vous de choisir ! ;o) On peut également modifier le menu si on suit un régime spécial : végétarien, kasher, halal, etc.).

  • Les passagers en Economy ont droit à 20 kg de bagages, voire à 25 kg selon les compagnies et à un bagage à main. Les compagnies n'autorisent plus aucun dépassement de poids comme cela a pu être le cas quelques années plus tôt et sont très strictes sur le sujet, autant le savoir sinon il faudra mettre la main au porte-monnaie 
  • Les passagers en Business Class ont droit à 30 kg

 

Business Class, Air Dolomiti. Jolie assiette de charcuterie 

Je ne vois aucun intérêt à voyager en Business Class dans les vols européens. Les places sont les mêmes qu'en Economy sauf que le siège central est inoccupé. Il y a juste le repas qui est plus conséquent...

Business Class, Czech Airlines. Canapés divers. J'étais seule en Business Class dans ce vol Prague-Genève qui n'a duré que 1h30...

Avec le Boarding Pass et le passeport en main, il faut ensuite passer la zone de sécurité et le détecteur de métaux qui bippe plus ou moins selon le réglage de la sensibilité. Ma copine Madame m'a dit qu'elle n'avait jamais eu de problème avec ses bijoux en or, mais je préfère ne porter aucun bijou ni montre ni ceinture ni talons pour éviter de me faire contrôler manuellement. Les vestes doivent systématiquement être enlevées ce qui n'est pas toujours le cas pour les chaussures. Les flacons de liquide ne doivent pas excéder 100 ml chacun et il vaut mieux sortir les laptops et les tablettes numériques des sacs pour les déposer sur le tapis roulant. 

  • A Genève aéroport, j'ai entendu un agent de la sécurité expliquer à une dame que les aiguilles à tricoter sont interdites à bord de l'avion tandis que les crochets avec un bout arrondi sont autorisés. Toutefois, je ne me risquerais pas à me faire confisquer mon ouvrage par un contrôleur tâtillon ou mal luné... 
  • Les briquets sont interdits tout comme les boissons, les couteaux, les ciseaux, les aérosols, les explosifs, la drogue, les bombes, les animaux, etc. Lui a dû laisser son briquet S.T. Dupont qu'il avait oublié dans sa poche à l'aéroport de Genève et l'a récupéré à notre retour de voyage
  • Après m'être fait confisquer deux fois des bouteilles d'alcool achetées dans les Duty Free des aéroports de Mombasa (KEN) et de Séoul (KOR) qui étaient dûment emballées dans un sac transparent scellé avec le ticket de caisse, je ne transporte plus aucun alcool avec moi. Apparemment, ce sont les pays qui ont signé les accords de Schengen qui sont restrictifs car je n'ai eu aucun problème quand j'ai transité par les aéroports aux Emirats Arabes Unis, mais on ne m'y reprendra plus !

 

Business Class, Finnair. Les configurations des sièges en Business Class sont différentes selon les compagnies. Le point commun est que chaque fauteuil se transforme en véritable lit une fois déplié à l'horizontale et c'est, à mes yeux, ce qui justifie le prix du billet à lui tout seul, tant le confort est incomparable ! 

Business Class, Air China. Juste fantastique ! Mon assistante m'a fait remarquer que la qualité de la Business Class dépendait de l'avion chez Air China. En 2007, elle a voyagé dans un vieux coucou, la nourriture était infecte et le personnel ne parlait pas l'anglais...

Petits chaussons très appréciés sur Air China et une pochette pour ranger les chaussures

Business Class, Cathay Pacific. Les sièges dans des boxes individuels sont notre configuration préférée à Lui (dont on voit le jean et les chaussettes sur la photo ;o)) et à moi !

Business Class, Cathay Pacific. Tout le confort moderne à portée de main ! Lors d'un vol retour sur une compagnie dont je ne me rappelle plus le nom, l'écran ne fonctionnait plus. J'ai reçu des excuses et des milliers de miles en compensation

Une dernière étape est à franchir avec le passage à la douane et le contrôle des passeports avant d'avoir accès aux boutiques de Duty Free, aux cafés qui pratiquent des prix exorbitants (plus de CHF 30.-/EUR 25.- à Genève pour 2 sandwiches et 2 oranges pressées !), au Starbucks s'il y en a un (je n'aime plus Starbucks mais commander un Non Fat Chai Latte au Starbucks de l'aéroport est l'un de mes rituels de voyage qui me permet de me reconnecter à quelque chose que je connais), au Business Lounge pour les voyageurs en Business Class et enfin, à la porte d'embarquement.

  • Pour information, toute la procédure est accélérée en Business Class puisqu'on circule dans les accès prévus pour les diplomates, les pilotes et le personnel de vol

 

Une coupe de champagne en guise de bienvenue en Business Class chez Air China

Une fois à bord, on range ses affaires et son sac dans un des compartiments prévus à cet effet au-dessus des sièges, on confie sa veste en Business Class au stewart (pour changer de l'hôtesse. Pas de discrimination ;o)) qui se charge de la suspendre à un ceintre, on boucle sa ceinture, on éteint ses appareils électroniques pendant le décollage et l'atterrissage ou mieux, on les met en mode avion et on regarde (ou pas car après 10 vols, on finit par les savoir par coeur) les consignes de sécurité diffusées sur un écran ou expliquées par un membre du personnel à bord à grand renfort de gestes.

  • En classe Economy, je conseille de prendre des chaussettes pour éviter de garder les chaussures, un coussin de voyage rempli de billes de polystyrène, par exemple, et des écouteurs qui réduisent le bruit, ceux distribués à bord étant de piètre qualité. J'écrirai un second post sur l'habillement et les produits utiles à avoir avec soi
  • En Business Class, il n'y a rien besoin de tout cela car tout est fourni et c'est la grande classe ! Le coussin est grand et moelleux, certaines compagnies comme Air China ou Finnair proposent de vrais duvets pour dormir et les écouteurs ne sont pas en plastique cheap. Pas de risque non plus que votre voisin pose sa tête sur votre épaule quand il s'assoupit brusquement ;o)

 

Starter - Goat cheese praline on nut bread

Les repas, qui sont souvent concoctés par des grands Chefs, sont très soignés en Business Class. En voici un exemple avec un menu complet chez Finnair. Sur les trois propositions de la carte, j'ai choisi la plus légère qui correspond à mes goûts et à mes habitudes. Une mention spéciale pour les beaux verres ainsi que la vaisselle en porcelaine dessinée par Marimekko. l'entreprise finlandaise de design !   

Appetizer - Grilled pork loin on potato puree. Comme dans un restaurant, les mets sont accompagnés d'un grand choix de vins et de boissons diverses, même le cocktail Singapore Sling chez Singapore Airlines ! Cependant, je préfère en rester à l'eau plate, aux jus de tomate et d'orange s'il est pressé et au thé vert

Salad - Rocket salad with smoked duck breast stripes and orange segments

Soup - Seaweed Soup with minced beef. Avec une boîte de chocolats belges Godiva

Main Course - Korean Royale Ginseng Chicken Jim accompanied by rice and side dishes

Dessert - Selection of cheese and Ice Cream

Pendant le vol, on peut lire, jouer aux jeux vidéos, regarder des films (certains films ne sont parfois pas encore sortis en salle), écouter de la musique, acheter des objets détaxés, manger et dormir (on peut demander au stewart de ne pas nous réveiller pour les repas ou coller un autocollant "ne pas déranger" s'il y en a un). Je ne sais pas pourquoi certaines personnes conseillent de boire beaucoup d'eau dans l'avion (jusqu'à 1,5 litre en plus des autres boissons ! O__o) car je trouve plutôt désagréable de devoir se lever tous les quart d'heures pour soulager sa vessie dans des toilettes exiguës et souvent pas très propres au vu du nombre des passagers en Economy. C'est sûr que l'air pressurisé dans la cabine est sec mais pas plus qu'en moyenne altitude ! Quant aux bas de contention, cela dépend de l'état des varices et de la circulation sanguine de chacun. Personnellement, je n'en ai jamais mis. 

J'ignore pourquoi je collectionne les trousses (ci-dessus Salvatore Ferragamo pour Qatar Airways, L'Occitane pour Air China et Clarins pour Czech Airlines. Détail des contenus bientôt sur mon blog) qu'on nous remet en Business Class, surtout que je ne les utilise pas. Je pense les offrir à mes amies et connaissances qui planifient un long voyage cette année, dont Maryline et son homme ainsi qu'Hélène qui me lit régulièrement et qui va partir en Amazonie !

  • Pendant le vol, pensez à remplir un formulaire que l'on vous demandera au contrôle des passeports à votre lieu de destination. Les membres d'équipage y pensent la plupart du temps mais oublient de le distribuer parfois. Il y en a bien sûr à terre mais cela fait perdre du temps pour rien surtout quand on est fatigué après un voyage de plus de 10 heures et que l'on rêve d'une bonne douche !
  • Mon truc pour ne pas avoir (trop) peur pendant les turbulences : je me dis que je suis dans une voiture qui roule sur du gravier et ça va mieux ! ;o) Malgré les accidents spectaculaires très médiatisés, les crashes d'avion sont rarissimes !

 

La plupart du temps, je consomme des fruits frais en dessert mais je n'ai pas pu résister à ce délicieux entremet à base de framboises fraîches et de copeaux de chocolat blanc !

A l'arrivée, on refait le processus en sens inverse, à savoir : le contrôle des passeports avec l'application d'un tampon et la récupération de la valise qui, si on voyage en Business Class, arrive en priorité. Bon voyage !

Vols long-courriers

Une action minimalisme par semaine

$
0
0

Semaine 10. Se nourrir sans viande

Sur la photo : une salade mêlée et un Chaï Latte chez Bubble Café

Pour pousser un peu plus loin mes sottises ma réflexion sur les fruits et les légumes des producteurs locaux, je me suis lancée dans une détox vegan pendant une semaine : détox en enlevant les céréales (pas de pain, pas de pâtes, pas de riz, etc.) et les produits laitiers de mon assiette et vegan en supprimant tous les aliments d'origine animale, soit la viande rouge et blanche y compris le poisson, les crustacés et les fruits de mer (je précise parce que certaines personnes considèrent que le poisson n'est pas de la viande à l'instar des anciens Chrétiens qui "jeûnaient" les jours maigres, c'est-à-dire sans viande, en consommant des poissons et aussi des castors qu'ils considéraient comme des poissons puisque leur queue trempait dans l'eau. Ah bah oui, c'est logique ! ;o)), les oeufs et le miel.

En résumé, à part les fruits et les légumes, il ne me restait pas grand chose... Mais bon, c'est toujours mieux qu'un jeûne, au sens non-chrétien du terme ;o)

Comme le but de l'opération n'était pas de me mortifier mais de prendre du plaisir à ce que je faisais, je suis allée à la découverte de plusieurs adresses lausannoises de restauration rapide mettant l'accent sur les fruits et les légumes frais cuisinés avec soin, autrement dit tout le contraire d'un fast-food. 

Jour 1. Salade de fenouil-pamplemousse et jus d'abricot-menthe chez Pois Chic. La salade était délicieuse et je la referai à la maison. Quant au jus, il n'était pas sucré ou à peine, ce qui pour moi est un point très positif ! Pas super fan des emballages  en plastique, en revanche, mais je sais que certains traiteurs utilisent des plastiques biodégradables comme au Luncheonnette Café qui ont accepté que j'amène mes propres récipients si ça me faisait plaisir mais qui n'en voyaient pas trop l'intérêt ! ;o)

Restaurant Pois Chic / Rue de Bourg 10 / 1003 Lausanne

Jour 2. Légumes au curry vert aux Saveurs d'Ailleurs, un restaurant thaïlandais au bord du lac Léman. J'ai apprécié d'avoir un repas chaud et des goûts épicés qui explosent en bouche ! Ce n'est qu'en terminant mon repas que je me suis demandé s'ils avaient utilisé du nuoc-mam (sauce de poisson qui sert à assaissonner les plats thaïlandais, donc pas vegan) dans la préparation.

Saveurs d'Ailleurs / Av. d'Ouchy 67 / 1006 Lausanne

Jour 3. Des légumes cuits à la perfection et apprêtés avec soin : rosaces de brocolis, fondue de poireaux, blette, ratatouille, champignons et fenouil à l'orange chez Tiff'in, mon traiteur préféré de la semaine ! On choisit ce que l'on veut dans le grand buffet de mets chauds et froids que l'on paie au poids et que l'on peut consommer sur place ou à l'emporter dans un emballage écologique. J'y retournerai à coup sûr car à part les légumes, les paupiettes de boeuf, le poulet en sauce, les sandwiches assemblés à la minute avec du bon pain maison et de la belle charcuterie italienne m'ont fait de l'oeil !

Tiff'in / Av. d'Ouchy 29 / 1006 Lausanne

Jour 4. Rien. J'en ai eu ras la patate des fruits et des légumes ! Puis, j'ai eu beaucoup de mal à digérer les fibres apportées en trop grande quantité qui m'ont irrité les intestins au point de me tordre de douleur (la preuve est faite que je ne suis pas un lapin ni une vache). J'ai donc décidé de jeûner, toujours au sens non-chrétien du terme ;o)

Jour 5. Salade vietnamienne et poêlée de légumes aux Délices d'Orient. Là aussi, j'ignore si les légumes ont été cuisinés avec de la sauce d'huître et n'étant pas vegan pour de vrai, j'ai décidé de ne pas chipoter. C'est au 5ème jour aussi que j'ai compris que ma détox vegan était difficile à suivre pour une gourmande comme moi : rien d'onctueux, rien de gratiné et rien de très consistant à se mettre sous la dent :o( 

Aux Délices d'Orient / Rue du Simplon 19 / 1006 Lausanne

Jour 5. Raviolis aux légumes, tofu à la mode famille chinoise et légumes shop suey commandés par Lui chez Chinadomicile. Le 14 avril, nous avons décidé de reporter d'une semaine notre dîner au restaurant mais ce n'était pas une raison pour ne rien faire à la maison ;o) Pleine de joie de retrouver un peu de pâte à me mettre sous la dent, même si cela constituait une entorse à ma semaine détox vegan, je me suis jetée avidement sur les raviolis et j'ai fait un sort au tofu à la mode famille chinoise qui contenait tout ce que Lui déteste, à savoir du tofu et des champignons. C'était trop bon et tant pis pour la sauce aux huîtres s'il y en avait. Je ne suis pas vegan et ne le serai jamais ! Etre vegan pour moi, c'est se couper d'un monde infini de textures et de saveurs en plus de se priver de vie sociale (j'ai résisté héroïquement à un dîner avec Lui et les amis au Bedroom, le restaurant du MAD, pour ne pas craquer devant les sublimes entrecôtes et les frites maison qui sont à tomber) et je suis trop attachée à la bonne chère pour le devenir. Est-ce que cela justifie le fait de tuer des animaux pour m'en repaître ? Non, mais c'est mon choix et je sais que je serai capable d'avaler des rats ou des vers de terre crus si je mourrais de faim. 

Chinadomicile / Avenue de Montchoisi 9 / 1006 Lausanne

Jour 6. J'ai terminé le plat de légumes shop suey de Chinadomicile que j'avais gardé en prévision. Lui avait commandé trop de plats pour mon estomac qui, mine de rien, avait rétréci... J'ai peu de réserves et je maigris très vite ce qui peut être dangereux pour ma santé au point que Lui me donne une espérance de vie de 3 jours en cas de famine. 

Jour 7. Repris ma vie normale avec une bonne baguette de boulangerie craquante et fraîche, du beurre AOP d'Isigny, de la confiture de fraise de la famille Borboën de Denges, du jambon de Parme, du jus de fruits frais, un oeuf à la coque... Quel bonheur ! 

Le côté positif de mon expérience, c'est que j'ai repéré une quantité de petits établissements à Lausanne dans lesquels je n'aurais certainement pas mis les pieds et qui proposent pour la plupart des mets bio, bons, simples et de qualité. Il est réjouissant que dans une petite ville comme la mienne (130'421 habitants en 2012), il existe autant d'alternatives à la malbouffe comme Ozimi et Luncheonnette Café, que je n'ai pas encore eu le temps de tester. Même si j'ai un peu souffert car j'ai été trop extrême d'un coup, je ne regrette pas cette semaine qui m'a permis de me documenter sur le veganisme pour me forger ma propre opinion et de discuter avec un collègue végétarien que j'apprécie beaucoup et qui m'a proposé de manger comme lui (céréales, fruits, légumes, oeufs et produits laitiers mais pas de viande y compris le poisson, les fruits de mer, les crustacés et les castors) pendant la période de Carême et aussi après, mais là, il rêve ! ;o)

Cela fait 7 jours que je le vis très bien (j'aime la viande mais pas forcément tous les jours) et je ne pense pas rencontrer de problème majeur d'ici à Pâques, à l'exception des repas d'affaires où je n'aurais pas le choix du menu. Quant aux invitations chez les amis, Lui a annoncé que j'étais "végétarienne" (je ne veux pas de cette étiquette car je ne le suis pas) jusqu'au 18 avril et tout le monde l'a bien pris car nos amis sont des gens braves et ouverts d'esprit !

Une action minimalisme par semaine

Leçon d'opulence no 19

$
0
0

Siroter un cocktail au bar d'un Palace.

J'ai profité de la fête de la Saint-Valentin pour entraîner Lui au BAR du Beau-Rivage Palace, un de mes Palaces préférés dans le monde, tant j'ai toujours été bien accueillie par le personnel amical, courtois, serviable et efficace sans jamais être guindé. Rares sont les établissements de luxe qui offrent un tel niveau de service et dans cette catégorie, en plus du Beau-Rivage Palace de Lausanne, je ne saurai que recommander le Ritz Carlton de Singapour ou The St Regis Doha au Qatar qui, pour moi, sont remarquables à tous points de vue

"Croyez en la richesse. Allez dans un hôtel luxueux, juste pour un café. Sentez-vous riche. C'est en se joignant aux circonstances dans sa façon de sentir qu'on fait venir les choses à soi." (Dominique Loreau)

Depuis toujours, je tiens des listes : les pays et les villes à visiter, les livres à lire, les spécialités culinaires à goûter, les films à voir, les objets à acheter, etc. et je m'y réfère souvent pour y puiser mon inspiration. Une de mes listes est consacrée aux adresses du Swisspassport de mon ami Oli, que je me suis promis de découvrir dans leur totalité et où j'avais noté, entre autres, de boire une coupe du Golden Prestige, le cocktail de Nicolas Michel, premier barman du Beau-Rivage Palace.

Tous les détails sont minutieusement pensés dans un Palace. Les cocktails du BAR sont servis avec un verre d'eau pétillante agrémentée de glaçons et d'une tranche de concombre ainsi que des coupelles contenant des amandes et des olives noires. 

Je souhaite au Golden Prestige de Nicolas Michel le même succès que le Singapore Sling qui a su résister aux modes et à l'épreuve du temps !

C'est ainsi que Lui et moi, nous nous sommes retrouvés assis un soir au bar du Beau-Rivage Palace pour un Golden Prestige pour moi, étonnant par son mariage inédit de fruit de la passion, de fleur d'oranger, de Bacardi supérieur et de safran mais aussi par sa réalisation qui se termine par quelques pschitts de parfum, et un Singapore Sling pour Lui, qui ne figurait pas sur la carte mais que le barman a volontiers préparé à notre demande (c'est ça, le service Palace ! ;o)). J'avais une grande nostalgie du Singapore Sling depuis que nous en avions bu au Long Bar du Raffles à Singapour, l'hôtel mythique qui a vu naître ce divin élixir à base de gin et de liqueur de cerise, signé par le barman Ngiam Tong Goon en 1915, et me désespérais d'en trouver un aussi bon en Suisse. 

Singapore Sling, mon cocktail favori. Celui du BAR du Beau-Rivage Palace est délicieux et nettement supérieur à celui du Ritz Carlton à Singapour un tantinet décevant. A présent que je sais qu'il existe à Lausanne, n'importe quel prétexte sera suffisant pour moi pour aller le déguster ! Avec modération, bien entendu ;o)

Un hôtel prestigieux, une beau design intérieur, des objets raffinés, des cocktails magnifiques, un homme amoureux, si ça, ce n'est pas de l'opulence, je ne sais pas ce que c'est ! Cheers.

BAR / Beau-Rivage Palace / Place du Port 17-19 / 1006 Lausanne

"Spécialisé dans la réalisation de cocktails, le BAR offre une réelle expérience tant gustative que visuelle, dans une ambiance rétro-chic. Large choix de cigares. Terrasse en été" (Swisspassport)

Leçon d'opulence no 19

Un achat par semaine

$
0
0

Le 19 mars derniers, Canal+ diffusait le très bon documentaire Made in France qui montrait comment Benjamin Carle, journaliste, a tenté de vivre en n'achetant que des produits français pendant 9 mois. Cette émission m'a bien entendu interpellée sur ma propre consommation et si aujourd'hui, je peux dire que je fais pratiquement un sans faute concernant mon alimentation Made in Switzerland, je ne pense pas toujours à privilégier les objets suisses au quotidien, chose à laquelle je vais essayer de remédier à l'avenir. 

Achat de la semaine 9. Couteau de Chef forgé Wenger*

En parlant de Made in Switzerland, ce couteau de Chef est représentatif de ce qui se fait de mieux en matière de coutellerie en Suisse. Le couteau Wenger est d'ailleurs sorti en tête lors du test de l'émission ABE (A Bon Entendeur) sur la RTS, la chaîne nationale de Radio-Télévision Suisse, même si le modèle présenté n'est pas le même que le mien. Malheureusement, la production de ces couteaux légendaires delémontains a été arrêtée, Wenger ayant été racheté par son concurrent suisse Victorinox pour une question de positionnement d'image sur le marché international. J'ai donc acquis un des derniers modèles "collector" qui me plaît par la grande qualité de sa lame mais aussi pour la croix suisse gravée sur le manche. Nous avons des dizaines de couteaux à la maison, mais je voulais avoir MON couteau de Chef à moi pour toute la vie et j'ai interdit à Lui d'y toucher ! Dans certains domaines, je ne suis pas prêteuse ;o)

Achat de la semaine 10. Un voyage aux Açores et à Lisbonne (POR)*

Si en Suisse, on a tout l'équipement électroménager que l'on veut grâce à V-Zug, y compris un réfrigérateur que Benjamin Carle n'a pas trouvé en France à son grand désespoir ainsi qu'à celui de sa copine, il n'en va pas de même avec nos moyens de transport. Notre mythique compagnie d'aviation Swissair puis Swiss, rachetée par l'allemande Lufthansa, a été un véritable traumatisme pour tout le pays et si on voulait jouer le jeu du Swiss Made jusqu'au bout, nous ne pourrions pas nous déplacer en voiture, même si Nicolas Hayek père, feu-CEO de Swatch Group, est l'inventeur de la mini voiture Smart. J'ai donc acheté un billet d'avion chez TAP, la compagnie d'aviation portugaise, pour nos vacances de Pàques avec Lui, loin des circuits touristiques traditionnels, sur l'île de São Miguel aux Açores afin d'admirer les dauphins, les cachalots et surtout les baleines à fanons ainsi que les baleines bleues qui migrent de mars à mai dans cette région subtropicale de l'Atlantique Nord, dévorer du cozido - sorte de pot-au-feu portugais - cuit dans l'eau chaude des volcans, marcher au milieu des geysers et retrouver ensuite la civilisation pendant un week-end à Lisbonne où nous séjournerons au luxueux Myriad by Sana Hotels à l'architecture post-moderne qui n'est pas sans rappeler le Burj Al Arab à Dubaï (EAU), où je rêve d'aller depuis un moment, notamment pour la balançoire dans la chambre ;o)

Myriad by Sana Hotels / Cais das Naus / Parque das Nacoes / Lisboa 1990-173 / Portugal*

Achat de la semaine 11 (rattrapage). Deux skirts-leggings gris et noir achetés au marché de Tongdaemun à Séoul (KOR)*

Pendant Carême, je n'ai droit à aucun achat, j'en profite donc pour vous montrer mes acquisitions surnuméraires ramenées de Séoul et que je compte comme "achat de la semaine" même si c'est avec du retard. Ces leggings super confortables avec jupes intégrées (ou le contraire) sont pratiques pour avoir l'air un peu habillée quand je prends l'avion ou quand je traîne pendant mes jours de congé et me permettent d'éviter le fashion faux-pas qui consiste à se balader en caleçon 7/8ème avec la marque de  la culotte et le pull qui arrive au nombril... En plus, je n'ai payé que KRW 5'000.- pour la paire, ce qui équivaut à environ CHF 5.-/EUR 3.35, meilleur marché, tu meurs. Et Made in Korea en plus ! Je peux puisque je suis moi-même Made in Korea ! ;o)

Achat de la semaine 12 (rattrapage). Une carte de cinéma Pathé Friends*

Les places de cinéma sont tellement chères en Suisse (CHF 18,50/EUR 15,17 hors films 3D et hors glaces et pop-corns) que j'ai hésité à acheter un abonnement annuel de cinéma à CHF 40.-/EUR 32,80 par mois car, il faut l'avouer, je regarde une quantité phénoménale de bouses ! Je me suis ravisée cependant en me disant que mes envies de films étaient cycliques et j'ai opté pour une carte de cinéma Pathé Friends rechargeable (tiens, Pathé, c'est du Made in France... Je vais changer pour une carte Cinétoile, le multiplexe de Malley géré par la société suisse Sine Qua Non. Seulement pour y aller à pied depuis chez moi, ça va faire long : 12 km !). En février, j'ai ainsi vu tout ce qui sortait sur grand écran ou presque : 

  • Frozen d'Adam Green des studios Disney. L'animation est de qualité avec une 3D bien intégrée, les décors de glace sont bien réalisés, le bonhomme de neige et le renne font la joie des tout petits mais l'histoire est plate, les hommes ne sont plus que des seconds rôles fades et pâlots (un peu de testostérone, crévindiou !) et les chansons mièvres de supermarchés sont de plus en plus nazes. Le pire, c'est que ça chante pour rien toutes les 5 minutes. Walt Disney ne sait pas ou plus se renouveler et se complaît dans le monde de Barbie avec plein de "keurs et de papillons de lumière". On s'ennuie.
  • Pompeii de Paul W. S. Anderson. Okay, je l'admets, je suis allée voir Pompeii à cause de John Snow, pardon, Kit Harrington, et aussi un peu parce que je me suis dit que l'éruption du Vésuve devait être sympa à voir avec les progrès de la technologie moderne (autrement dit, je n'avais pas beaucoup d'attente ;o)). Alors, j'ai eu plein de Kit Harrington à moitié nu et bien plus balèze que dans Game of Thrones (yes !), plein de Vésuve numérisé qui a craché, éructé et projeté des missiles sol-air à tête chercheuse au vu des dégâts infligés sur les habitations mais pour le reste, ce n'était pas Titanic ni Gladiator. J'ai ri en découvrant le sénateur Jack Bauer vêtu comme un Centurion (ouille, les Américains qui s'attaquent à l'Antiquité romaine), soupiré en relevant les nombreuses incohérences du scénario cousu de fil blanc (finalement, Anderson se débrouille mieux avec les zombies) et pronostiqué que les dialogues calamiteux allaient certainement recevoir un Razzie Award. Quant à l'héroïne, très jolie au demeurant, à part pleurer, crier et faire sa rebelle (merci l'anachronisme), bah, voilà... Mais on la comprend, elle a une journée très difficile.
  • Mr Peabody and Sherman de Rob Minkoff. Je le dis tout de suite : j'ai été voir ce film avec la Puce et mon Frangin, histoire de mettre les choses au clair car je ne l'aurais peut-être pas choisi spontanément même si Dreamworks est en général une bonne référence en matière de films d'animation. L'idée du chien qui élève un humain était originale mais j'ai eu de la peine à m'attacher aux personnages. Toutefois, si les enfants ont gardé un souvenir de Leonardo da Vinci, de la Joconde, de Marie-Antoinette, de Robespierre, de l'Egypte et de la Guerre de Troie, malgré des jeux de mots plutôt complexes pour eux, je me dis que ce n'est pas si mal ! Cependant, après Turbo qui était raté pour moi et ce Mr Peabody un poil pédant, j'espère que le studio califormien saura très vite revenir à l'excellence à laquelle il nous avait habitués. 
  • 300, Rise of an Empire de Noam Murro. Je me plaignais plus haut du manque de testostérone des garçons dans les films de Walt Disney, hé bien les soldats de 302, le retour, n'en manquent pas ! Comme dans 300, premier du nom, on retrouve des Grecs bodybuildés aux abdos retouchés à la palette graphique toujours aux prises avec le méchant Xerxès (ce n'est pas sa faute s'il est méchant, son papa est mort, bouh), sauf que cette fois, il ne s'agit plus du charismatique roi Leonidas (n'est pas Gerard Butler qui veut) avec ses réparties cultissimes (Spartaaaaaa !) ni de la bataille des Thermopyles dont l'esthétique hallucinée était digne d'un tableau du Caravage mais du général grec Thémistocle et de la bataille navale de Salamine que l'on croirait située dans un pays nordique tellement il pleut et il fait froid. En gros, on reprend les culturistes en slip qui jouaient dans le premier volet mais on les affuble cette fois d'une cape bleue à la place d'une cape rouge pour bien montrer que c'est des Athéniens et pas des Spartiates et on les met sur l'eau. Je n'ai rien trouvé dans cette suite laborieuse du 300 de Zack Snyder ce qui en avait fait un pur chef-d'oeuvre à l'époque vibrant des virils "Ohou, Ohou" hurlés par les Spartiates !
  • The Dallas Buyers Club de Jean-Marc Vallée. Ce film est un peu ma caution culturelle au milieu de toutes ces daubes ;o) mais ce n'est pas pour ça que je suis allée le voir. J'y suis allée pour Jared Leto, un acteur-chanteur-artiste dont j'apprécie la qualité de ses interprétations musicales et cinématrographiques toujours justes et pleines de sensibilité. J'avais aussi été intriguée sur Instagram par ses photographies prises sur le tournage du film où il jouait le rôle de Rayon. The Dallas Buyers Club n'est pas incontournable à mes yeux mais reste un bon film (je me suis passablement ennuyée pendant les scènes évoquant le système de santé américain même si elles servaient à comprendre la lutte menée par Ron Woodroof, le protagoniste du film joué par Matthew McConaughey très émacié) qui est également un plaidoyer pour la tolérance et la compassion envers ceux qui sont "différents" sans tomber dans le travers du pathos et des larmoiements inutiles. 
  • La Belle et la Bête de Christophe Gans. Le conte de la Belle et la Bête est un de mes contes préférés et j'ai passé un bon moment même si j'oublierai très vite cette version linéaire qui ne fait que retranscrire et non interpréter l'histoire originale. On en a pour son argent, les toilettes de la Belle sont magnifiques, les roses sont exquises tout comme les mets sur la table du dîner (j'aurais bien voulu y goûter ;o)) mais il n'y a rien de plus (pas aimé les "Golgoths" ni les "Mogwaïs" en peluche). Certains critiques comparaient cette version de Christophe Gans à celle de Cocteau, ce qui est parfaitement ridicule. On ne peut pas comparer J. M. G. Le Clézio avec Guillaume Musso, un peu de sérieux, voyons !

 

*(c) Photos: Internet.

Un achat par semaine

Une action minimaliste par semaine

$
0
0

Après deux semaines d'activités intenses qui m'ont vue passer trop brièvement par Paris (mais pourquoi n'y vais-je pas plus souvent ? En TGV, on y est vite depuis Lausanne, 3h50 seulement !), je reprends les rênes de mon blog pour un ou deux articles avant de m'envoler (encore ;o)) pour des vacances bien méritées. 

Je suis assez satisfaite de mes actions minimalistes qui avancent bien et me permettent d'explorer des pistes dont je ne soupçonnais pas l'existence ou dont je ne me croyais pas capable.

Semaine 11. Arrêter de jouer à Candy Crush Saga et stopper les notifications sur Facebook

Candy Crush Saga est un jeu de casse-tête addictif qui cartonne sur les smartphones du monde entier à l'instar des volatiles finlandais de Angry Birds qui ont connu leurs beaux jours eux aussi. Dans un univers enfantin, le but est d'aligner des bonbons de la même couleur pour gagner des points et pour franchir des étapes avec l'aide des "amis" de Facebook qui peuvent nous offrir des vies supplémentaires. J'étais bien partie pour finir tous les niveaux de Candy Crush Saga (maudites bombes et saleté de chocolat !) quand, soudain, j'ai fait une overdose de bonbons qui m'a ôté toute envie de continuer d'y jouer. J'ai donc effacé l'application de mon iPhone avant de le supprimer sur mon compte Facebook en : 

  • cliquant sur le globe bleu à côté de Facebook (depuis l'ordinateur et pas sur un smartphone/tablette) pour gérer les paramètres de notifications puis en cliquant sur le X à côté d'une notification d'un "ami" vous ayant invité à jouer/donner des vies, ce qui va permettre de désactiver aussi toutes les notifications relatives à Candy Crush Saga
  • vérifiant que tous les changements ont été bien effectués en retournant sur les paramètres du journal (petite roue dans le journal à droite de l'historique personnel dans la barre de titre) pour vérifier que l'application est bien désactivée

Semaine 12. Utiliser de la lessive bonne pour la santé et l'environnement

Etant plus bobo que baba écolo et n'ayant pour l'heure pas envie de toilettes sèches ni de lombricompost à la maison, je me suis toujours demandé si les noix de lavage, soit les cosses séchées pleines de saponine provenant de l'arbre "Sapindus Mukorossi", étaient aussi efficaces qu'une poudre à lessive ordinaire. Comme je n'ai pas trouvé de réponses satisfaisantes sur le net (hormis l'avis peu objectif des ayatollahs de l'environnement qui se douchent une fois par semaine et ne changent pas de vêtements tous les jours, il semblerait que le résultat serait le même si on lavait le linge à l'eau claire...), j'ai opté pour la lessive liquide biodégradable Attitude fleur des champs qui a tout bon ou presque sauf qu'elle est fabriquée au Québec (d'un autre côté, les noix de lavage viennent du Népal, donc c'est kif kif pour le transport) qui supprime bien les taches si j'en juge l'état de mon chemisier bleu sorti impeccable de la machine à laver après avoir été maculé de jus de grenade quand j'ai eu la bonne idée d'en égrener une au bureau...

Supermarché en ligne http://www.leshop.ch

Semaine 13. Choisir une huile unique pour le visage, le corps et les cheveux

J'ai été longtemps réticente à utiliser de l'huile pour les soins de beauté comme préconnisé par cette chère Dominique Loreau et m'y suis mise petit à petit : d'abord en lissant mes cheveux avec quelques gouttes de la sublime Oi/Oil Davines qui sent bon le Paradis, ensuite en massant mon petit corps avec un peu de monoï tahitien au parfum de soleil après les baignades estivales. Cependant, je n'apprécie toujours pas le démaquillage à l'huile, ne supportant pas le film gras qui reste sur la peau après le rinçage au savon sans parler de la vision toute floue ;o) A la recherche d'un produit tout en un à emporter dans ma valise pour les Açores lors de ma visite mensuelle à ma parapharmacie préférée (j'attache autant d'importance à ce que je mets à l'intérieur de mon petit corps avec la nourriture qu'à ce que je mets dessus avec les cosmétiques), j'ai découvert la marque Completely Nuts frappée d'un joli logo en forme d'écureuil et ai acheté l'huile sèche hydratante Cashew, à base d'huile vierge de noix de cajou, huile d'argan et d'amande douce première pression à froid et enrichie en vitamine E, oméga 3 et oméga 6. Cette huile conçue à base d'ingrédients d'origine naturelle est super efficace, très gourmande et pénètre rapidement dans l'épiderme. Je suis totalement conquise et ne manquerai pas de choisir celle à l'amande la prochaine fois qui aurait l'odeur de la colle Cléopâtre chère aux écoliers français.

Pharmacieplus du Flon / Voie du Chariot 6 / 1003 Lausanne / Suisse

Semaine 14. Se déconnecter des réseaux sociaux

Il y a exactement une année (apparemment, c'est cyclique chez moi ;o)), je me mettais en vacances numériques et, forte de cette expérience, j'ai décidé de passer à l'action en 2014 en arrêtant mes activités sur Tweeter, en me désinscrivant des groupes de la Blogosphère Suisse Romande et du Taloz sur Facebook et en suivant un minimum de personnes sur Instagram pas parce que je ne les aime pas (je ne les connais pas !) mais parce que je me demandais pourquoi je regardais plein de photos de concours, de bébés ou de vernis à ongle publiées par des inconnues sans que le sujet ne me passionne vraiment, le pire étant de revoir les mêmes photos sur Tweeter ou sur Facebook. Cela ne signifie pas que je fais mieux sur les réseaux sociaux, bien au contraire, mais je préfère arrêter de générer du bruit qui l'emporte sur la véritable information avec des contenus le plus souvent narcissiques donc sans intérêt. C'est dans le TGV qui me ramenait de Paris que j'ai commencé à m'interroger sur toute cette socialisation superficielle qui ne remplacera jamais la richesse d'une rencontre en face à face... et que j'ai découvert cette fantastique vidéo de Beomseok Yang, un Motion Designer coréen, qui démontre parfaitement le vide que l'on cherche peut-être à éviter dans la vie réelle en s'égarant dans le monde virtuel. J'ai envie de tracer ma propre voie hors des communautés installées et confortables du World Wide Web quitte à ne plus être "aimée/likée" ou recevoir autant de commentaires qu'avant, mais cela ne me fait pas peur et j'y survivrai sans peine ! ;o)

All photos (c) Internet.

Myriad by Sana Hotels, Lisbonne (POR)

$
0
0

Le temps file à une allure folle, cela fait plus d'un mois que je n'ai pas publié d'article sur mon blog ! Contrairement à ce que mon absence virtuelle pourrait le laisser croire, à aucun moment je n'ai eu envie d'arrêter d'écrire mais j'ai été retenue par un voyage qui m'a emmenée sur une île de l'Atlantique puis à Lisbonne et par des activités professionnelles trépidantes où j'ai passé des soirées à discuter de polo (le sport avec les maillets et les chevaux pas les T-shirts siglés Ralph Lauren ! ;o)) en mangeant des petits fours. "Moi, je n'appelle pas ça du travail !" a déclaré mon Frangin sur un ton méprisant. 

Je profite donc d'une période un peu plus calme ou presque puisque Lui et moi, nous repartons pour Forte dei Marmi en Italie à la fin de cette semaine, pour livrer mes impressions et quelques adresses à Lisbonne à Stéphanie qui se reconnaîtra et qui s'apprête à s'envoler bientôt vers la capitale du Portugal pour les vacances.

Promenade sur les rives du Tage avec le téléphérique qui relie la tour Vasco da Gama au pont du même nom. Incroyable le nombre de joggeurs que nous avons croisés à cet endroit !

Il y a autant de façons de voyager que d'individualités et toutes sont bonnes : certains partent sac à dos parcourir le monde à pied, en vélo ou en camping-car tandis que d'autres confient leur itinéraire à des agences de voyage, préparent minutieusement chacun de leurs déplacements et se documentent en lisant des revues et des guides spécialisés. Quant à Lui et moi, nous ne planifions jamais rien, choisissons les destinations à l'arrache selon l'humeur du moment ("Tu as envie de quoi : Ras Al Khaimah (EAU), Antalia (TUR) ou Saõ Miguel (POR) ?") et sélectionnons les hôtels en fonction de la qualité du petit-déjeuner (sic) ou d'une... balançoire dans la chambre comme cela a été le cas cette fois pour notre séjour au Myriad by Sana Hotels à Lisbonne

La Tour Vasco da Gama gagne en éclat la nuit et prend une dimension futuriste

Après le Ritz de Lisbonne qui est une valeur sûre et qui est très bien situé, il restait deux hôtels sur ma liste qui m'attiraient à Lisbonne : le très chic Pestana et le luxueux Myriad by Sana Hotels construit dans la Tour Vasco de Gama au pied du Tage dans le quartier moderne du Parque das Nações / Parc des Nations, plutôt éloigné du centre-ville mais où je souhaitais aller pour sa balançoire ses faux airs de Burj-al-Arab dubaïote. 

Cadeau de bienvenue, simple et apprécié !

Chambre avec vue imprenable sur le pont Vasco da Gama et l'estuaire du Tage, le fleuve de Lisbonne

J'ai apprécié la chambre un peu étroite mais très bien équipée avec tout le confort qu'un 5 étoiles peut offrir (machine à café Nespresso, robes de chambre, chaussons, literie moelleuse, matelas épais et confortable, linges de bain de qualité, etc.) mais encore plus la vue sur le pont Vasco da Gama, le plus grand viaduc continu d'Europe, construit en 1998 pour le 500ème anniversaire de la découverte de la route maritime vers l'Inde par le célèbre navigateur portugais. 

Piscine et salle de massage au dernier étage de la Tour, rien ne manque

La vaste salle du petit-déjeuner

Avec Lui, nous avons testé quasi toutes les infrastructures de l'hôtel : le service voiturier pour amener la voiture au parking et l'en sortir à notre demande, l'apéritif au bar en journée ou sur la terrasse éclairée de torches la nuit, le spa avec la piscine à remous, le sauna, le hammam, le jacuzzi, le spa avec un massage pour Lui (le meilleur de sa vie) ainsi que les petits-déjeuners somptueux dans de la belle porcelaine Vista Alegre

Un de mes petits-déjeuners à l'hôtel : Il est rare que je consomme des viennoiseries et des desserts aux petits-déjeuners mais ceux du Myriad étaient une tuerie ! Une mention spéciale pour le yaourt artisanal conditionné dans de jolis bocaux en verre et le jus d'orange pressé servi à volonté 

Dans l'ensemble, Lisbonne propose un très bon service d'hôtellerie - la chaîne Sana Hotels possède également des 4 étoiles de premier ordre en ville - mais si votre budget le permet et si vous appréciez les endroits d'exception dans une atmosphère élégante et raffinée, le Myriad est fait pour vous !

Myriad by Sana Hotels / Cais das Naus / Parque das Nações / 1990-173 Lisboa / Portugal

Photos 3, 4, 8, 11, 12 et 14 (c) Myriad by Sana Hotels. 

Myriad by Sana Hotels, Lisbonne (POR)

Que faire à la Praça do Comércio à Lisbonne ?

$
0
0

Avec Lui, on se disait la dernière fois qu'à part découvrir de nouveaux hôtels et restaurants à Lisbonne, nous n'avions malheureusement plus grand chose à visiter dans sa ville d'origine que nous ne connaissions pas déjà. 

La Praça do Comércio (Place du Commerce (c) photo : Internet) située dans la partie basse de la ville (Baixa) avec la statue équestre de Joseph 1er du Portugal plus connu pour son premier ministre, le Marquis de Pombal, dont on trouve des effigies partout à Lisbonne

Cependant, nous avions retenu l'adresse de la Conserveira de Lisboa, une boutique spécialisée dans les boîtes de sardines et de fruits de mer, tenue par la même famille depuis 1930, que nous avions découverte grâce à l'émission de TV Thalassa. 

L'arc de triomphe amenant sur l'esplanade de la Place du Commerce qui me plaît pour ses arcades, sa couleur jaune safran et son débarcadère où arrivaient les bateaux chargés d'épices et de trésors des colonies. J'aime aussi me balader le long des larges avenues bordées de boutiques de chaque côté même si je n'y ai jamais rien acheté... Enfin, si, peut-être des gâteaux

Je sais qu'il y a des choses bien plus intéressantes à voir sur la Praça do Comércio (Place du Commerce) de Lisbonne que des boîtes de sardines mais comme je vous l'expliquais, je n'apprécie guère les circuits touristiques ni les visites guidées s'attardant des heures sur chaque "monument incontournable qu'il faut avoir vu au moins une fois dans sa vie". Au lieu de vous délivrer des informations que l'on peut lire dans n'importe quel guide de voyage ou sur Internet, je préfère vous parler de mes choix personnels même s'ils ne sont pas tous pertinents. 

Les Portugais sont les champions des collations. Ils n'hésitent pas à s'arrêter à toute heure du jour pour consommer un prego no pão (sandwich avec du steak mariné à l'ail), de la bifana (sandwich avec de l'escalope de porc) ou, comme sur la photo, des rissôis de camarão (rissoles de crevettes), un sande de leitão (sandwich au cochon de lait), une soupe aux légumes, une orange pressée sans oublier la bière Sagres ou Superbock. Les encas de ce café situé à côté de la Conserveira étaient délicieux !

Comme un peu partout en Europe, le Portugal subit la crise économique de plein fouet et cela se ressent dans la peinture des façades qui mériteraient un bon ravalement, la saleté qui souille petit à petit les trottoirs aux belles lignes noires et blanches, les sans-abris qui dorment à même le pavé et un sentiment d'insécurité diffus qui fait que je me balade toujours avec le strict minimum sur moi : pas de montre, pas de bijoux, pas de sac à main (à noter que je le fais systématiquement quand je suis à l'étranger, Lisbonne n'est pas plus dangereuse qu'une autre cité et je n'ai jamais été agressée d'une manière ou d'une autre. Au contraire, un mendiant m'a remerciée et bénie mille fois quand je lui ai laissé 2 kilos de thon que des marins russes m'avaient offerts pendant mon voyage d'études. Ce geste m'a touchée bien plus que la promenade au Castelo de São Jorge qui vaut toutefois le détour ! ;o)).

Des tuk tuk portugais comme en Thaïlande, je n'en avais pas vus auparavant

Connaissant cette situation désastreuse pour ce magnifique pays qui fut naguère l'un des plus riches et des plus flamboyants du continent au temps des grands navigateurs portugais que furent Vasco da Gama, Fernando de Magalhães (Magellan), Pedro Alvares Cabral pour ne citer qu'eux, je trouve d'autant plus admirable qu'une aussi petite entreprise que la Conserveira de Lisboa ait su résister à l'arrivée des hypermarchés et des produits surgelés tout en conservant son âme (la boutique rétro est minuscule et tout semble indiquer qu'elle n'a pas changé d'un pouce depuis son ouverture) et son savoir-faire : chaque boîte est emballée à la main dans de jolis papiers de couleur par une "gentille petite dame" selon l'expression de mon amie Moumoune. 

La fameuse Dame de l'émission qui a gracieusement accepté de poser pour moi quand je lui ai demandé la permission de la photographier. Obrigada minha senhora !

Devant toutes ces boîtes parfaitement alignées sur les étagères en bois, je crois avoir éprouvé la même sensation qu'une NPA (Nail Polish Addict) devant un stand O.P.I. ou JINsoon pour le côté pointu ;o) Après quelques minutes d'hésitation car j'avais envie de tout, je me suis décidée pour des sardines à l'huile d'olive vierge, des sardines aux pickles, des sardines à l'ail, du poulpe aux oignons, de la morue (bacalhau) à l'ail, du calamar en ragoût et des moules à l'escabèche en sauce piquante parfaits pour l'apéritif ou pour combler un petit creux.

Même l'emballage des boîtes avec du papier kraft et un bout de ficelle est soigné et reste dans le thème !

Conserveira de Lisboa / Rua dos Bacalhoeiros 34 / 1100-071 Lisboa / Portugal

Que faire à la Praça do Comércio à Lisbonne ?

Lisbon Favourites*

$
0
0

Il y a quelques jours de cela mais je ne me rappelle plus à quelle occasion, Lui m'a demandé pourquoi je tenais tant à livrer mes adresses à Lisbonne à Stéphanie de Facebook avant son départ (oui, il n'y a pas que Stéphanie de Monaco ;o)) puisque je n'ai aucun "bon plan" de voyage à transmettre, c'est-à-dire des informations sur des endroits sympathiques et pas cher...

Lisbonne offre des images contrastées à l'instar du centre historique de la ville avec l'ascenseur de Santa Justa dans le quartier du Chiado...

Comme mon blog n'est pas un guide de voyage et que je peux écrire comme je veux sur ce que je veux (na !) et surtout parce que le temps me manque pour rédiger des articles construits avant le départ de Stéphanie de Facebook à Lisbonne, je vais lister ci-dessous tout ce que j'aime dans la capitale portugaise en mettant les liens sur les posts déjà publiés :

1. Mes snacks favoris (ça vous étonne que je commence par la nourriture ?) : 

  • Pastéis de bacalhau : sorte d'accras de morue, Lui en fait à la maison quand il n'a pas envie de cuisiner ;o) ou alors pour les pique-niques 
  • Rissôis de camarão : rissole de crevette dont je vous montrais une photo ici. Je suis très difficile avec les rissoles de crevette, j'aime uniquement celles avec des morceaux de crevette dedans et non simplement farcie avec de la pâte de crevette !
  • Croquetes de carne : croquette de viande. En principe, là où il y a des rissoles de crevettes, il y a des croquettes de viande. On les trouve dans n'importe quel café à Lisbonne
  • Prego no pão : sandwich avec du steak mariné à l'ail. J'adore ça mais malheureusement, je ne sais pas où en trouver. Souvent, c'est au pif
  • Bifana : sandwich avec des fines tranches de porc marinées (les Portugais aiment bien manger des steaks entre deux tranches de pain ;o))

 

... Qui n'a rien à voir avec l'architecture audacieuse de la Place des Nations et sa belle gare de l'Orient !

2. Mes plats favoris. Comme il y en a des millions, je vais essayer de faire court : 

  • N'importe quoi avec du bacalhau (la célèbre morue qui est du cabillaud en fait, pas de quoi faire la grimace !) : bacalhau à brás (le plus connu avec des petites frites) et bacalhau à Gomes de Sá, mon préféré, celui que je demande toujours à Lui de faire avec des pommes de terre, des oignons, des olives et des oeufs durs. Miam ! Autre version préférée : bacalhau a lagareiro qui existe aussi en version avec du poulpe (polvo a lagareiro)
  • N'importe quoi à base de fruits de mer et de poissons grillés, de préférence au Mercado do Peixe (désolée pour les photos de mes anciens articles mais je débutais dans le monde des blogs et vais retravailler tout ça un jour)
  • Caldo verde : soupe de chou kale (les Portugais n'ont pas attendu les hipsters de New York pour consommer ce chou super fashion), pomme de terre et chouriço (nom portugais pour le chorizo. Ne jamais parler de chorizo (espagnol) à un Portugais, il risquerait de se vexer)
  • Carne de Porco a Alentejana : un mélange terre et mer à base de pommes de terre, coques ou palourdes, porc et pickles

 

Les Pastéis de Belém, les seules, les uniques, les vraies (c) photo : Internet

3. Ma douceur favorite : 

  • Pastéis de Belém et rien d'autre. Je n'aime pas trop les pastéis de nata (petit gâteau avec une crème style flan) plus populaires mais suis prête à faire la queue devant la seule boutique qui vend les Pastéis de Belém dans le quartier du même nom
  • Je n'ai pas d'autres douceurs favorites à part le Bolo Rei (gâteau des rois) en hiver et le Paõ de Lo avec de la crème anglaise, même si les Portugais raffolent de gâteaux et de pâtisseries de toutes sortes mais qui sont souvent trop doux à mon goût. Il faut aussi dire que je n'ai jamais été un "bec à miel ou à bonbons"

 

Chez Honra by Olivier

4. Mes restaurants favoris : 

  • O Mercardo do Peixe : pas sûre que le "gentil petit Monsieur" (c) Moumoune soit toujours là à l'entrée car il était bien âgé
  • Kais pour son cadre spectaculaire, ses oliviers, sa fontaine et ses immenses chandeliers
  • Espaço Lisboa aussi pour son cadre spectaculaire. La dernière fois, le serveur n'a pas enflammé le cognac de Lui mais je pense que cela dépend du serveur...
  • Casa do Leão très chic et très gastronomique situé dans le Palais Saõ Jorge
  • Honra by Olivier, le dernier testé, avec un super menu de plusieurs plats inspirés de la cuisine de grand-maman portouguèche. Lui a particulièrement apprécié la "bonnasse sexy" qui nous a amenés à notre table ;o)
  • Le très regretté Blues Café qui a malheureusement fermé ses portes (en raison de la crise ?) et où nous avions nos habitudes. Quant au Pap'Açorda, mentionné dans tous les guides, je vous laisse juger par vous-mêmes mais ce n'est pas un restaurant où nous retournerons Lui et moi car il y a bien mieux ailleurs. Le quartier du Bairro Alto mérite toutefois le détour pour son animation pendant la saison touristique

 

Paris em Lisboa

5. Mes boutiques favorites : 

  • Paris em Lisboa pour son linge de maison et ses savons. Un incontournable pour moi
  • Vista Alegre Atlantis pour ses porcelaines et sa cristallerie. Je suis en train de me constituer la collection de vaisselle Orquestra
  • Centre commercial Colombo, le plus grand centre commercial de Lisbonne et peut-être d'Europe (?) avec ses 430 boutiques réparties sur une surface de 120'000 m2. C'est là où j'ai été pour mon shopping F&F même si je préfère à présent privilégier les marques locales comme Tiffosi, Ana Salazar ou Ana Sousa. J'aime aussi la zone piétonne dans le quartier du Chiado

 

Mes derniers achats à Lisbonne : des savons, des sardines et de la porcelaine Vista Alegre

6. Mes attractions touristiques favorites : 

  • Le Castelo de São Jorge (Alfama)
  • La Praça do Comércio et la boutique de sardines ;o) (Baixa)
  • Le Jardin botanique (Bairro Alto)
  • Le Monastère des Jeronimos, la Tour de Belém et les Pastéis de Belém (Belém)
  • L'Océanorium (Parc des Nations) et tout ce qui porte le nom de Vasco da Gama ;o) : la Tour Vasco da Gama, le Pont Vasco da Gama, le centre commercial Vasco da Gama... ainsi que la gare de l'Orient
  • Le Museu Calouste Gulbenkian

 

​J'oublie certainement des éléments dans ma liste mais j'y reviendrai petit à petit au fur et à mesure de mes récits sur Lisbonne qui a tant de beautés cachées à dévoiler.

*Je n'affectionne pas particuiièrement les titres en anglais mais je ne savais pas comment traduire "Favourites" en français. ;o)

Lisbon Favourites*

Un achat par semaine

$
0
0

J'ai un sacré retard à rattraper puisque je vous avais laissé avec mon achat unique de la semaine 12 (carte de cinéma Pathé) et que nous sommes déjà à la semaine 25 ! Par conséquent, je vais mettre les bouchées doubles et présenter mes dernières acquisitions. 

J'ai toujours un peu de mal à définir ce que je considère comme un achat par semaine : Est-ce que l'huile sèche hydratante Completely Nuts à la noix de cajou entre-t-elle dans cette catégorie sachant que je pourrais très bien utiliser une huile moins chère pour hydrater la peau ? Quid des dîners au restaurant ? Des jolis savons ramenés de la boutique Paris em Lisboa ? Quelle est la différence entre le luxe, le superflu et le nécessaire quand on n'a pas l'envie ni le projet de finir dans un couvent, du moins pas dans un futur immédiat ?

J'en ai de ces problèmes dans la vie... Pfff, il y a des claques qui se perdent, je vous jure !

Bref, comme ce n'est pas encore très clair dans ma tête (après tout, mon blog me sert de plateforme de réflexion et d'expérimentation), j'ai décidé de tout comptabiliser à l'exception de la nourriture (restaurants, boîtes de sardines, fromages, beurre Echiré des Deux Sèvres, etc., car il faut bien que je me nourrisse). 

Achat de la semaine 13. Huile ultra nourrissante Cashew Completely Nuts

J'étais super emballée par cette huile dont je vous parlais ici mais j'ai rapidement déchanté en raison d'une réaction allergique à l'un de ses composants, même si cette huile est garantie d'origine naturelle à 95 % (attention, bio ou naturel ne veut pas forcément dire hypoallergénique et je tolère mal le bambou et certaines huiles essentielles). Cependant, si cela n'a pas "marché" pour moi, cela ne signifie pas que cela va être le cas pour vous ! A ce titre, je n'aime pas trop suivre les conseils des blogueuses beauté, par parce que je doute de leurs compétences, mais parce que nous n'avons pas tous/toutes la même peau, ni la même carnation, ni forcément les mêmes besoins ni les mêmes attentes. Une fois de plus et ça va devenir mon credo à force de le répéter, il vaut toujours mieux se faire un avis par soi-même ;o)

Quant à l'huile, je ne l'ai pas jetée mais donnée à Lui qui l'a utilisée en tout cas une fois. Il faudra que je lui demande son avis. 

Pharmacie Plus du Flon / Voie du Chariot 6 / 1003 Lausanne / Suisse

Achat de la semaine 14. Huile de noix de coco bio Farfalla

Pour remplacer l'huile susmentionnée, je me suis inscrite sur Green Shop, un site Internet suisse spécialisé dans les produits écologiques, naturels et bio pour commander une bouteille d'huile de noix de coco bio Farfalla. Zéro emballage superflu (bouteille en verre, bouchon), zéro allergie, zéro défaut mais aussi zéro plaisir du point de vue glam de la chose. Ca sent la noix de coco (pas la noix de coco sucrée des gels douche ni des barres de chocolat Bounty mais la noix de coco de base, genre celle que tu utilises pour cuisiner) et point barre. Je pense que je devrais obtenir les mêmes effets avec une bouteille d'huile d'olive sauf qu'elle ne figerait pas, elle, m'obligeant à passer la bouteille sous un jet d'eau bouillante tous les matins pour qu'elle se liquéfie !

Pour la petite histoire, j'ai reçu plein d'échantillons de marques de cosmétiques naturelles dans mon colis mais après avoir essayé un shampooing et une crème pour le visage à l'odeur tout aussi attrayante et sexy que l'huile de coco, je crois que je ne suis pas encore prête à me convertir au tout bio...

Green Shop / Chemin du Stand 1 / 1040 Echallens / Suisse

Achat de la semaine 15. Couteau de chef forgé Wenger

Chaque ménagère devrait avoir deux couteaux dans sa cuisine : un grand couteau dit le chef (lame de 15 à 25 cm) pour découper, trancher, émincer ou hacher les grosses pièces de viandes, les herbes et les légumes et un petit couteau dit l'universel (13 à 15 cm) pour les plus petites préparations. C'est chose faite désormais pour moi puisque j'ai un grand couteau de chef forgé Wenger et un universel de la même collection dont la production a été arrêtée tout comme la marque, hélas. Je n'en aurais pas d'autres ou peut-être si, un santoku que j'achèterais un jour à Kyoto chez une famille de couteliers japonais de la dixième génération ! ;o)

Achat de la semaine 16 (rattrapage). Des cosmétiques coréens The Face Shop et Etude House

Cet achat ou plutôt ces achats, que je considère exceptionnellement comme un package, représente ce que je ne veux PLUS faire à l'avenir ! C'est l'exemple même de ce qui se passe quand on est en voyage dans un pays Fort Fort Lointain qui n'est pas celui de Shrek où l'on se dit devant des boutiques trop mignonnes et trop parfaitement achalandées grâce au marketing :

  1. Profite, ce n'est pas tous les jours que tu reviendras en Corée > mon oeil, je ne compte plus le nombre de fois où jai été à Séoul : entre 20 et 30 fois ?
  2. La Corée, c'est drôlement loin et en Suisse, tu ne trouveras pas ça > ce n'est pas faux
  3. C'est pas cher > mais ce n'est pas forcément bien... Remarque que l'inverse est vrai aussi
  4. On ne vit qu'une fois ! > mauvaise réponse

 

Bref, je n'ai pas su résister à la tentation et mal m'en a pris parce que : 

  1. J'ai détesté chacun de ces articles sauf les masques
  2. Ce n'est pas parce que j'ai un petit corps made in Korea que les produits coréens sont plus efficaces sur moi que ceux made in Europe. Ca me fait rire les arguments des filles occidentales, qui, sous prétexte qu'elles ont le teint clair, pensent que les cosmétiques asiatiques sont plus adaptés à leur peau : Les Coréennes, quand elles ont des sous, se ruent sur les soins Chanel, Dior et Yves Saint-Laurent ! ;o)  
  3. Grâce à ma copine coréenne Julie, je sais quelle marque locale je dois acheter : The History of Whoo qui coûte un saladier mais dont la qualité est mille fois supérieure à ces crèmes cheapouilles destinées aux étudiantes et aux adultes qui ont de la peine à décrocher du monde de Hello Kitty
  4. Même si ce n'est pas cher, c'est de l'argent jeté par les fenêtres et je déteste le gaspillage
  5. On ne m'y reprendra plus ! Sauf pour faire plaisir à mes copines qui me le demandent, bien sûr

Achat de la semaine 17. Poudre compacte High Definition Microfinish Make Up For Ever

Vite lassée par la poudre compacte Etude House que j'ai néanmoins utilisée jusqu'au bout, je suis tombée sur mon Graal au centre commercial Vasco da Gama à Lisbonne. Cela faisait des années que je rêvais d'une poudre invisible et parfaitement incolore et il semble que Make Up For Ever m'a entendue ! Pour celles qui cherchent à camoufler les imperfections (rougeurs, boutons, cicatrices d'acné, etc.), il est certain que cette poudre d'une finesse incroyable ne leur leur conviendra pas mais je la trouve parfaite pour unifier et illuminer le teint ni vu ni connu.

Make Up For Ever / Centro Vasco da Gama / Avenida Dom João II Lote 1.05.02 / Lisboa / Portugal

Achat de la semaine 18. Fond de teint invisible et fusionnel Lingerie de Peau Guerlain 12 rose clair

Au quotidien, je n'utilise pas de fond de teint mais une BB Cream (ma copine Madame m'a d'ailleurs remerciée du conseil, ayant elle aussi les fonds de teint en horreur) que je réserve plutôt au maquillage des grands soirs, plus théâtral et sophistiqué que celui de jour. N'ayant pas de fond de teint dans mon cabinet de toilette, je me suis rendue à la section parfumerie chez Bongénie où une vendeuse a pris tout le temps nécessaire pour m'appliquer diverses tonalités de Lingerie de Peau de Guerlain avant de me conseiller le no 12, rose clair, qui se fond parfaitement dans ma carnation rosée et pas jaune comme on pourrait le penser ;o) Deux petites gouttes de Lingerie de peau réchauffées dans la main, pas plus, un peu de poudre et me voilà parée !

Bongénie / 10 Place Saint-François / 1003 Lausanne / Suisse

Achat de la semaine 19. "L'art de mettre les choses à leur place" de Dominique Loreau

Dominique Loreau est à court d'idées ou de sous ou les deux. Déçue par son mini livre "L'infiniment peu" de piètre qualité et bourré de coquilles, j'ai boudé ses kakebo (moyen facile de gagner de l'argent sans se prendre la tête) et ses derniers ouvrages comme "Aimer la pluie, aimer la vie" et "Mon régime bonheur". J'aurais également mieux fait de passer mon tour avec ce dernier opus qui non seulement est relié à la va-vite dans un mauvais carton souple et brillant (où est la notion du bel objet ?) mais est également en parfaite contradiction avec les propos tenus par l'auteur dans ses livres précédents : DL prône l'utilisation de planches en contreplaqué, de sachets en plastique et de boîtes de récupération pour le rangement (où sont les panneaux de bois précieux ?), décrit le désordre d'une table surchargée de bric-à-brac d'une famille de Japonais comme une manière astucieuse d'avoir tout à portée de main (où est le sens de l'esthétique et du minimalisme ?) et, si je reproduisais à la lettre ses conseils foireux (tendre un fil de fer entre deux murs pour suspendre les couvercles des casseroles et les ustensiles de cuisine, laisser mon sèche-cheveux dans la chambre à coucher et la planche à repasser au salon si j'ai l'habitude de les utiliser dans ces pièces), je n'habiterai pas dans un intérieur dépouillé à la Le Corbusier mais dans un HLM digne de figurer dans un épisode de "Vis ma vie". A ma grande tristesse, mon gourou débloque. Adieu Dominique !

Librairie Payot / 4, place de Pépinet / 1003 Lausanne / Suisse

Achat de la semaine 20. Crème gommante douce Caudalie

J'avais besoin d'une crème exfoliante pour le visage, celle-ci est douce et est de Caudalie. Peu de mots, certes, mais qui résument à merveille tout le bien que j'en pense ! ;o)

Pharmacie Plus du Flon / Voie du Chariot 6 / 1003 Lausanne / Suisse

All photos (c) Internet.

Un achat par semaine

Honra by Olivier, Lisbonne (POR)

$
0
0

Même si Stéphanie de Facebook est, je crois, rentrée du Portugal, je continue ma série sur Lisbonne. J'aime terminer ce que je commence, puis, rassurez-vous, j'en ai bientôt fini avec la capitale lusitanienne.

En avril dernier, nous avons dû faire un choix cornélien avec Lui : allions-nous retourner dans nos restaurants favoris ou découvrir de nouvelles tables qui, nous le savions déjà, ne nous feraient pas oublier les magnifiques poissons grillés, les carabineros (crevettes géantes appelées gambons écarlates en français) confites dans leur graisse succulente, les pommes de terre fondantes en robe des champs, la salade fraîche et les poissons grillés du Mercado do Peixe ?

Un décor sobre, moderne et contemporain. Ce n'est pas un f..cking f..ck Hell's Kitchen de Gordon Ramsay !

Comme il est souvent intéressant d'élargir le champ des possibles, nous avons été dîner chez Honra by Olivier, un restaurant gastronomique situé au coeur de la ville dans la Baixa Pombalina qui s'est donné pour mission de promouvoir le riche patrimoine culinaire portugais en ne travaillant que des produits locaux (ce n'est pas parce que je suis en vacances que je dois relâcher mes "efforts" pour mieux consommer ;o)).

Le cocktail Honra est une vraie boisson pour fille : très doux avec des fraises et une jolie couleur rose orangée. Lui, plus sobre, a bu une préparation à base de fruits de la passion

Nous avons commencé la soirée à siroter des cocktails au bar qui propose un très bon choix d'alcools portugais : ginja (liqueur de griotte), amêndoa amarga (amande amère), vinho do Porto (le célébrissime Porto, connu à la ronde) ou encore la licor Beirão que l'on peut utiliser à la place du rhum dans la caïpirinha qui devient alors une caïpirão. 

Une hôtesse canonissime, juchée sur des escarpins vertigineux (mais comment fait-elle pour ne pas avoir mal aux pieds ?), moulée dans un jean et la crinière au vent (très énervante, quoi ;o)) nous a installés ensuite à notre table pour un menu de dégustation composé de 8 entrées et d'un plat principal à choix. 

A côté de la planchette d'olives, de beurre et d'huile d'olive pour saucer le pain, considéré comme un "couvert" donc payant au Portugal, les festivités ont débuté par du jambon de porc noir (les Portugais ont aussi leur variété de "Pata Negra" nourris aux glands tandis qu'en Suisse, nous avons des cochons laineux, moins connus que les précédents mais qui sont eux-aussi élevés à l'air libre), un "crostini de rillettes" savoureux et une salade de pois chiches.

J'adore la salade de pois chiches. Lui prépare une variante à la maison avec des oignons, du bacalhau effiloché (morue) et de la coriandre, miam !

Quatrième entrée, une soupe de petits pois fumante servie dans une tasse que Lui n'a pas réussi à finir même si elle était bonne quoique consistante (la soupe, pas la tasse). La photo me rappelle le tableau "La laitière" de Johannes Vermeer de Delft popularisée auprès des petits n'enfants par une marque de yaourts industriels

Après la soupe et les enfrées froides, place aux entrées chaudes. De gauche à droite : fleurs de courgette frites, pastéis de bacalhau (croquette de morue), chouriço dont la morcela (saucisse de sang) et une brouillade d'oeufs roborative. A noter que chaque planchette est individuelle... Les Portugais ne plaisantent pas avec la quantité ! ;o)

Plus que les plats, ce sont les ravissantes casseroles qui m'ont séduite ! J'aimerais beaucoup avoir une vaisselle aussi mignonne chez moi mais ça prend de la place...

Nous n'avions plus très faim pour les plats principaux (une sorte de ragoût aux fèves pour moi et du bacalhau a brás assez fade pour Lui) et encore moins pour les desserts trop classiques à mon goût, même s'ils devaient être parfaitement exécutés : flan pâtissier Honra, mousse au chocolat, fruits de saison et glaces.

Honra by Olivier est une très bonne adresse à Lisbonne à des prix raisonnables pour le menu de dégustation : EUR 29.-/personne. Il ne saurait détrôner nos restaurants préférés mais donne un très bon aperçu de la cuisine traditionnelle du pays. Allez-y !

Honra by Olivier / Praça da Figueira, no 16 / 1110-241 Lisboa / Portugal

Honra by Olivier, Lisbonne (POR)

Une action minimaliste par semaine... en voyage !

$
0
0

Maman avait pour habitude de me rappeler de ne pas oublier ma brosse à dents quand je préparais ma valise mais je voyage trop à présent pour qu'elle le fasse encore... puis, je n'ai jamais oublié ma brosse à dents ! ;o) Quand bien même j'en viendrais à l'oublier, je ne me souviens pas d'avoir été dans un pays où il n'y en avait pas. 

Maman me conseillait aussi de "ne pas me charger de bois vert" qui doit être une expression franco-suisse (?) et qui peut se traduire par ne pas s'encombrer de choses inutiles. 

Semaine 15. Un sac à main minimaliste

Depuis que j'ai participé à un concours de marche au travail, je ne jure que par les mini sacs à main (essayez de parcourir 10 km à pied chaque jour avec un sac de 3 kg à l'épaule !). Ce sac Burberry est mon compagnon le plus fidèle car c'est mon premier sac de luxe que je me suis offert quand j'ai commencé à travailler. Je l'emporte partout : au bureau, en vacances, en week-end, etc. Il va aussi bien avec un jean qu'avec un tailleur. Même s'il est petit, sa contenance est surprenante. Je me rappelle de la surprise de mon amie Mjb quand nous sommes parties à Athènes de me voir arriver à l'aéroport avec ce sac en tout et pour tout comme bagage à main ! ;o)

Passons en revue le contenu - toujours le même - que je prends avec moi quand je me déplace à l'étranger : 

  • Un livre ou un kindle, utile pour m'occuper pendant les heures d'attente
  • Un passeport (suisse) biométrique. Avec une carte de crédit, c'est tout ce dont j'ai vraiment besoin, en fait !
  • Un podomètre Oregon Scientific. Vous ne me verrez jamais sans mon podomètre. Je me sens mal si par malheur, je l'oublie (c'est grave, Docteur ?)
  • Un baume pour les lèvres Burt's Bees au pamplemousse rose envoyé par la société genevoise So Be Cosmetics quand je leur ai demandé de m'enlever de leur base adresses, n'étant ni une blogueuse beauté ni intéressée à écrire des articles sponsorisés même si j'aime les marques qu'ils distribuent : O.P.I., Burt's Bees, etc. Je préfère en effet acheter des produits cosmétiques au fur et à mesure de mes besoins plutôt que de recevoir des colis "gratuits" par la Poste
  • Un paquet de chewing-gums Stimorol emballé dans du papier pour rafraîchir l'haleine
  • Un porte-monnaie plat à fermeture éclair acheté à Nanjing qui va être listé prochainement dans ma rubrique "un achat par semaine" que j'utilise pour les billets de banque et pour ma carte de crédit
  • Un porte-monaie péruvien en tissu et cuir offert par des Liméniens (habitants de Lima) pour la monnaie. Bon, je ferais mieux d'acheter un porte-monnaie standard avec un emplacement pour la monnaie, les cartes et les billets plutôt que d'utiliser deux porte-monnaies ! Comme quoi, on peut toujours faire mieux d'un point de vue minimaliste. C'est noté 
  • Un iPhone 5S qu'on ne voit pas sur ma photo car il m'a servi à les prendre, les photos ! ;o)

 

Certains s'étonneront peut-être de ne pas voir de crème hydratante ni de crème pour les mains, mais contrairement aux nombreux conseils que je vois fleurir un peu partout sur les blogs et les forums de voyage, l'air pressurisé dans la cabine de l'avion, ce n'est pas la mort et je n'ai jamais atterri à l'état de pruneau sec quelque part, même après les 30 heures de vol qui m'ont amenée un jour de Genève à Sydney avec une escale à Bangkok ! Prévoir toutefois une brosse à dents et un petit tube de dentifrice si l'on ne voyage pas en Business Class. 

Semaine 16. Une trousse de toilette Seletti minimaliste

Dans la plupart des hôtels, le savon, le gel douche, le shampooing, l'après-shampooing et la crème hydratante sont à disposition et il n'y a pas de raison pour moi de m'encombrer davantage. Cependant, je suis attachée à certains produits qui constituent la base de mes soins en voyage, le tout en version miniature : 

  • Eau micellaire Bioderma Sensibio H20
  • Eau de beauté Caudalie : avec le recul, ça me fait tout bizarre de voir que ce flacon, en édition limitée, a été designé par L'Wren Scott qui s'est donné la mort récemment
  • Crème légère de rose Dr. Hauschka
  • Liquide pour les verres de contact souples de la Migros (supermarché suisse)
  • Huile multi-usage Completely Nuts à la noix de cajou qui s'est avérée super allergène pour mon petit corps :o(
  • 2 carottes rescapées du bouquet de 3, édition limitée de Lush pour Pâques, qui devaient se transformer en bain moussant et qui se sont avérées une belle arnaque : la carotte n'a pas fondu et après l'avoir pulvérisée à la main, j'ai obtenu de l'eau chaude orangée. Trop cool :o( Acheter une boule de bain chez Lush faisait partie de mon rituel de voyage (comme la boîte de chocolats suisses) mais c'est la dernière fois que je vais chez eux : c'est trop cher pour ce que c'est (CHF 15,50/EUR 12,76 les 3 carottes !) et la qualité n'est pas toujours au rendez-vous
  • Crème Abricot de Dior pour les ongles et les cuticules. Je porte rarement du vernis en vacances et préfère prendre soin de mes mains à la place
  • Poudre compacte HD Microfinish Make Up For Ever que je ne sais pas trop ce qu'elle fait sur la photo car j'ai une trousse de maquillage minimaliste séparée

 

Plus une brosse à dents (décidément ;o)), un tube de dentifrice, une brosse à cheveux, une pince à épiler, du fil dentaire, de la ouate et un élastique pour les cheveux.

Semaine 17. Une veste kaki qui va avec tout ou presque

Cela dépend bien évidemment des conditions climatiques (froid polaire ou canicule) mais cette veste Bean Pole (équivalent coréen de Ralph Lauren au Pays du Matin Calme) offerte par mon frère Yong-Chan quand je suis allée voir ma famille à Séoul a été parfaite à la fois pour me balader dans les rues huppées de Gangnam (la veste kaki était la it-pièce de l'automne 2013 à Séoul) et pour voir des baleines aux Açores (POR). J'aime son côté versatile qui, grâce à sa taille cintrée, se marie parfaitement bien avec une jupe crayon et des escarpins noirs en mode décalé et sa capuche amovible tout terrain idéale pour les journées en plein air avec un gros pull en laine et des bottes de pluie. Je la porte également en été sur une petite robe blanche lorsque le ciel menace d'éclater en violents orages. Un basique à avoir absolument dans sa penderie !

Semaine 18. Du maquillage minimaliste

Quand je visionne des tutoriels de maquillage, je suis souvent effarée par la quantité de produits de maquillage que de très jeunes filles s'appliquent ou plutôt se tartinent sur le visage. Pour moi, le maquillage ne sert pas à camoufler les éventuels défauts de la peau mais bien à mettre ses traits en valeur. En vacances ou dans la vie de tous les jours, je me débrouille avec le fond de teint Lingerie de Peau Guerlain 12 rose clair que je vais remplacer par le fluide BB Cream Lingerie de Peau de la même marque, un blush Chanel rose pétale, un mini boîtier ARTDECO pas plus grand qu'un étui à cartes de visite qui renferme 4 fards à paupières (noir, chocolat, taupe et nude, tout ce qu'il me faut pour un smocky eye. On est très loin des palettes gigantesques "Naked" de Urban Decay ! Je suis sûre que celles qui les ont n'utilisent pas la moitié des couleurs) que je remplacerai dès que je les aurais finis, une poudre transparente MUFE (poke à Aemi grâce à qui j'ai appris ce que signifiait cet acronyme ;o)), un Rouge Allure Chanel Famous no 207 (je n'ai pas d'autres rouges à lèvres et vu le peu de fois que je l'utilise, je crois bien que je l'aurais encore dans 10 ans...), un crayon khôl black onyx Cover Girl ou un eyeliner (Clinique ou Bobbi Brown, pas sur la photo) et un pinceau à sourcils biseauté Bobbi Brown. 

Pas de mascara car comme toutes les Asiatiques, j'ai les cils droits et raides qui tombent. Donc à part faire une extension de cils avec une permanente ou une chirurgie pour me débrider les yeux, le mascara ne me sert à rien, pas de crayon pour le contour des lèvres, pas d'enlumineur, pas de correcteur ni d'anti-cernes. Je ne dis pas que je n'en achèterai jamais mais pour l'instant, mon rituel de maquillage me convient bien comme cela. Il y a bien sûr plus de produits que Dominique Loreau recommande (un seul et unique rouge à lèvres... hum) mais j'ai de la peine à lui faire confiance depuis son dernier ouvrage. Puis, sa ligne de sourcils clairsemée est proprement désastreuse ! "Ma chériiiie, ma chéééériiiie !" (c) Cristina Cordula.

Une action minimaliste par semaine... en voyage !

Restaurante Esplanada Furnas, Ericeira (POR)

$
0
0

Ce qu'il y a de bien quand je voyage à Lisbonne ou à Séoul, c'est que je n'ai qu'à me laisser guider par la famille pour découvrir les meilleures adresses : celle de Lui au Portugal et la mienne en Corée du Sud. 

Ericeira est une petite ville portugaise située au bord de l'Atlantique à 35 km au nord-ouest de Lisbonne, très connue comme spot de surf. Il faut donc une voiture pour y aller mais l'endroit mérite le détour rien que pour contempler un coucher de soleil crépusculaire qui aurait pu servir de décor à une toile du peintre espagnol Francisco Goya.

J'ignore ce qu'il en est pour vous mais j'aime les lieux tout en contrastes : passer du luxe d'un Palace comme le Myriad by Sana Hotels à la convivalité d'un restaurant sans prétention est l'un des exercices que j'affectionne le plus. Il n'y a rien de pire que la routine et la monotonie.

Du pain beurré, un marteau et une pique en métal, ça commence bien !

Si le cadre sommaire et sans recherche de l'Esplanada Furnas n'est pas resté dans ma mémoire ni dans l'objectif de mon appareil de photo - mention spéciale aux larges aquariums remplis de crustacés (crabes, homards, langoustes) qui attendaient leur tour pour être dévorés, les pauvres petits :o( - il n'en est rien pour l'extraordinaire banquet de fruits de mer qui nous a régalés !

Nous étions à peine assis que l'on nous apportait déjà les fameux fromages et olives à grignoter avec l'apéritif qui seront facturés sur l'addition si l'on y touche (certains touristes se plaignent d'être arnaqués et je ne comprends pas pourquoi. Le fromage au restaurant n'est pas gratuit non plus chez eux, j'imagine ?). Ensuite, sont arrivées de belles panières de pain toasté et abondamment beurré (miam) avec une assiette de mollusques marins crus et étranges qui m'ont fait penser à des pattes de tortue. Désolée mais je ne sais pas comment s'appellent ces "choses" qui d'après Lui coûtent très cher car les plongeurs prennent des risques démesurés pour aller les chercher sur les rochers balayés par de forts courants auxquels elles se cramponnent avec leur pied unique.

Quelqu'un connaît-il le nom de ces bestioles en français ?

Courageuse mais pas téméraire, j'ai goûté, du bout des lèvres, un seul de ces "trucs" que l'on consomme en dévissant la partie supérieure pour en extraire une chair grise translucide qui a le goût d'une chair grise translucide ;o) Je plaisante, ce n'était pas mauvais mais juste bizarre pour moi. Puis, j'avais plein d'images dans la tête de tortues sans pattes qui se traînaient sur le sable...

Je me suis rabattue sur les rissoles de crevettes et sur le crabe farci à la portugaise que l'on tartine sur des toasts craquants et tièdes. Une tuerie ! 

Ces "amuse-bouches" étaient fort sympathiques (tu parles, on n'avait déjà plus très faim ;o)) mais nous étions venus pour le plateau de fruits de mer à gogo ! Pour le prix imbattable de EUR 25.- par personne, nous avons mangé du crabe farci (encore) avec les pinces à décortiquer, des palourdes, des bulots, des moules, des crevettes apprêtées de plusieurs manières (à l'ail, cuites à l'eau, etc.), des langoustines et de l'açorda de marisco, une spécialité de l'Alentejo qui ressemble à une purée de pain.

Deux plateaux et demi à 5 adultes plus tard et une assiette de steak-frites pour la petite Marta trop chou, 3 ans, nous avons décliné le dessert, avons papoté encore un peu autour d'une "bica e un aguardente" (café et cognac) et avons repris la route, heureux, en direction de Lisbonne.

Restaurante Esplanada Furnas / Rua das Furnas 2 / 2655 Ericeira Mafra / Portugal

Restaurante Esplanada Furnas, Ericeira (POR)

Un achat par semaine

$
0
0

Quand je me suis lancée dans mon défi de n'acheter qu'un seul objet par semaine, je pensais que je m'en tirerais à bon compte mais c'était sans compter les voyages et ses multiples tentations. Autant j'arrive à me discipliner quand je suis en Suisse, autant c'est une autre paire de manches quand je suis à l'étranger. Pas facile de dire non au consumérisme.

Plains-toi, va, il y a plein de personnes dans le monde qui n'ont pas les moyens de voyager ni de dépenser pour des futilités !

De retour à la maison, je me rattrape tant bien que mal en décrétant des "no shopping weeks" avec le secret espoir d'arriver pile avec un nombre n'excédant pas 52 objets acquis en 2014 à la fin de l'année. Le chemin toutefois est semé d'embûches. Voyez plutôt : 

Achat de la semaine 21. Un long week-end de 4 jours à Forte dei Marmi (ITA)

C'est la deuxième fois avec Lui que nous retournons à Forte dei Marmi en Italie. Nous avons découvert cette station balnéaire huppée en regardant un reportage à la télévision qui correspond parfaitement à ce que nous cherchons quand nous souhaitons nous évader du quotidien et nous aérer la tête au bord de la mer. Imaginez des kilomètres de sable doré non loin des Alpes Apuanes, des lits et des transats ombragés sur la plage, des larges promenades bordées de palmiers et de lauriers roses, des villas du XIXème siècle érigées par l'aristocratie toscane et des dîners au soleil couchant au bord de l'eau. Je vous en parlerai plus en détails un jour... quand j'aurais rattrapé mes deux ans de retard de compte-rendus de voyages ;o)

Achat de la semaine 22. Crème de jour au coing du Dr. Hauschka*

Finalement, je crois que je ne vais faire qu'un récapitulatif des produits de beauté par mois plutôt que par semaine. Je me suis rendu compte que mes flacons uniques de crème, gel, onguent, etc. se vidaient bien plus vite que ce que je m'imaginais et que les remplacer prenaient trop de place dans ma liste d'achats 2014. Un jour, peut-être, j'arriverais à me contenter que d'un savon et d'une huile comme Dominique Loreau, mais cela n'est pas le cas pour l'instant. Pour en revenir à la crème de jour au coing du Dr. Hauschka, je l'ai bien aimée comme n'importe quel produit de la marque mais je l'utiliserais plus en hiver qu'en été en raison de sa consistance cireuse qui nécessite un certain temps de pénétration pour que la peau l'absorbe entièrement. Le tube est petit, certes, mais très peu de crème suffit et c'est un format idéal à emporter avec soi en voyage !

Pharmacie Plus / Voie du Chariot 6 / 1003 Lausanne / Suisse

Achat de la semaine 23. Maison à abeilles Bees Nees All Lovely Stüff

Je ne suis pas sûre que ces maisons à abeilles doivent figurer sur ma liste d'achats 2014 étant donné que je ne les ai pas achetées pour moi mais pour les abeilles pollinisatrices solitaires sdf qui, comme la cigale de la fable, "se trouvent fort dépourvues quand la bise fut venue" (en anglais, ça donne "winter is coming") alors qu'elles ont trimé dur toute l'année. Le principe de ces maisons qui ressemblent à des taille-crayons est simple : au moyen d'une vis, on les accroche à une surface plane perpendiculaire (un mur, un tronc d'arbre, etc.) à l'abri de l'humidité et on attend que les abeilles viennent y pondre leurs oeufs selon une séquence très précise : 1 oeuf, 1 peu de nourriture pour la larve une fois éclose (du pollen la plupart du temps), 1 cloison / 1 oeuf, 1 peu de nourriture, 1 cloison / 1 oeuf, du pollen, etc. Chaque bébé abeille jouit donc de sa propre chambre et on sait que la maison est occupée quand l'ouverture est bouchée. Pour plus d'efficacité, le mieux serait de construire un hôtel à insectes mais, au logement HLM en matériaux disparates, j'ai préféré l'option villa individuelle en chêne avec toit en acier. On est classe ou on ne l'est pas ! ;o)

Kizuku / Rue du Lac 22 / 1800 Vevey / Suisse

Achat de la semaine 24. Un long week-end de 4 jours à Barcelone (ESP)* Il y a mieux à montrer de Barcelone que des jus de fruits, mais pour moi, ils sont emblématiques du Marché de Sant Josep de la Boqueria !

Je crois que cette année, je refais tous mes voyages à double car après Forte dei Marmi, c'est la deuxième fois que je retournerai à Barcelone. Cette fois, le séjour ressemblera fort à une "course d'école" puisque j'y retrouverai, avec ma copine Madame, mes anciens camarades de l'ECAL, Haute Ecole d'arts appliqués de Lausanne. Au rendez-vous, il y aura donc des designers graphiques, des designers industriels, des plasticiens comme "moi" (entre guillemets car je n'ai plus touché de pinceau ni de burin depuis mon Bachelor) et peut-être des réalisateurs de vidéos/films si on arrive à retrouver leurs adresses (Stéphane K., qu'es-tu devenu ?). On devrait profiter de l'occasion pour créer des oeuvres sur un thème commun inspiré de la ville, me direz-vous, mais je pense que cela va plutôt finir en virées noctures dans les bars à tapas et à chupitos. Quant au shopping, à part le jamón de Bellota, je n'ai pas d'envie spéciale, étant refroidie par mes achats irréfléchis de la dernière fois : j'avais décidé sur un coup de tête de ressortir avec quelque chose de chaque boutique des musées que je visitais. Très mauvaise idée : le T-shirt Tàpies et l'étui à stylos Joan Miró n'ont pas fait long feu à la maison.

Achat de la semaine 25. Un voyage à Séoul et à Seoraksan (KOR)

Ma mère coréenne doit être comblée car, bientôt, ce ne sera plus une fois par année que je lui rendrais visite mais trois ! Depuis mes vacances en octobre dernier, j'ai débarqué chez elle ou plutôt chez mon frère à Osan en janvier de cette année après une mission à Nanjing (CHN) et je retourne la voir dans une dizaine de jours avec le Frangin et la Puce. En matière de shopping, les tentations seront énormes puisque nous retournons dans notre quartier favori à Gangnam-gu (Eeeeeeeeeeeeh, Sexy Lady, Oooo... Oups, pardon). Je me réjouis d'ores et déjà de découvrir ce qui sera tendance cet été en Corée (inutile de préciser que je vais craquer pour sûr) et j'ai déjà commencé ma liste des articles que je souhaite ramener comme une BB ou une CC Cream, une bouteille de sérum vitaminé O.S.T., une brosse Tosowoong (éventuellement), des habits pour bébé et des cosmétiques trop choupimignons pour la Miss-Madame de Lyon et ce que j'appelle des "Jesus Air Walk" soit des chaussures improbables à la Birkenstock mais en plus confortables pour marcher en montagne. Nous avons prévu de passer quelques jours en famille au Parc National du Mont Seoraksan dans le massif des monts Taebaek dans la province de Gangwon à l'est de la Corée du Sud, qui d'après mon Frangin, ressemblent à des montagnes style "Kung Fu Panda" avec des escaliers interminables, des cascades, des temples et plein de statues de Bouddha géants. Après la frénésie et la moiteur humide et étouffante de Séoul en été, un peu de nature et de fraîcheur en altitude nous fera le plus grand bien !

A cette liste, il faut ajouter un demi canapé (avec Lui et grâce à l'aide et aux bons conseils de notre ami roumain que l'on appelle "le Polonais" - va savoir pourquoi -, nous sommes en train de réaménager le salon et la salle à manger), les services d'un jardinier venu remplacer tous les arbustes qui avaient souffert du froid et de la maladie sur notre balcon ainsi que les cadeaux pour la famille et les amis, dépenses que je ne prends pas en compte puisqu'elles ne sont pas expressément pour moi (quid des maisons à abeilles ?). Il est encore loin le jour où je ne ferai réellement qu'un seul achat par semaine mais j'y travaille.

*(c) Photos : Internet.

Un achat par semaine

Une bergerie en Bosnie-Herzégovine

$
0
0

Un aspect qui m'ennuie au plus haut point sur les réseaux sociaux, c'est la propension qu'ont certains de relayer des images sordides et abominables sur la barbarie humaine, la cruauté faite aux animaux, la destruction de l'environnement, etc., qui relèvent plus souvent du voyeurisme morbide que de l'information pertinente.

A quoi ça sert de s'indigner et de prendre parti sur le Net sur le conflit israélo-palestinien, sur la violence faite aux femmes (est-ce que la campagne #bringbackourgirls a changé quoi que ce soit au sort tragique des adolescentes enlevées par le groupe extrémiste Boko Haram ?) ou sur les ours polaires qui se noient car ils ne trouvent plus de banquises sur lesquelles se reposer (encore faut-il le prouver) si c'est pour en rester là ? Est-ce qu'on se sent mieux parce qu'on a retweeté des posts ou liké des pages ? Pourquoi contribue-t-on à créer un climat anxiogène sans proposer de solutions concrètes ? Pour le plaisir malsain de se faire peur et de se décharger de toute responsabilité car "je n'y peux rien, le monde est pourri" ?

Premier projet de Danijela réalisé. La nouvelle école primaire de Mackovac a fière allure !

Heureusement pour moi que dans la vraie vie, j'ai la chance de connaître des héros au quotidien, comme Danijela du salon Red Room, qui préfère employer le peu de temps qui lui reste dans ses journées hyper chargées (Danijela mène toujours de front son salon de coiffure, sa vie de femme, de mère et d'épouse et l'association Horizon Bosnie. Je ne sais pas comment elle fait) pour changer les choses plutôt que de publier son avis sur Facebook qui finalement n'intéresse personne. 

Je vous avais parlé ici de son projet de rénovation de l'école primaire de Mackovac dans la commune de Lopare en Bosnie-Herzégovine dont elle est originaire et après avoir obtenu son accord pour en parler sur mon blog, j'ai le grand plaisir de vous montrer le résultat de ses efforts pour lever des fonds et transformer un bâtiment insalubre en établissement scolaire de premier ordre !

Une vraie salle de classe avec des tables, des chaises, un bureau pour le professeur et un tableau noir, euh non, vert 

La vieille pompe dans la cour a été remplacée par de l'eau courante et un système d'évacuation des eaux usagées

Les écoliers ont enfin des toilettes et des lavabos et plus un trou dans la cour ! Cette photo est ce qui m'a mis le plus en joie quand je l'ai vue 

Voilà ce qu'une seule personne peut arriver à faire avec l'aide de bénévoles, de donateurs, d'un budget de CHF 11'434.60/EUR 9'408.20, peu de sommeil, beaucoup de patience, d'abnégation et d'huile de coude ! Voilà aussi ce que des "sales voleurs de Yougos avec un couteau entre les dents qui viennent manger le pain des Suisses" (le pire, c'est que certains le pensent vraiment) sont capables de réaliser pour relever leur pays, la Bosnie-Herzégovine, qui a payé un lourd tribut aux conflits inter-ethniques entre 1992 et 1995 et qui a subi les récentes inondations provoquées par le cyclone Tamara.

La petite maison dans la prairie made in Bosnie-Herzégovine

Après ce long aparté sur l'école de Mackovac, passons à présent au nouveau projet de Danijela que j'ai décidé de soutenir car les prés et les ovins, ça me parle ;o) L'objectif consiste à aider M. Sladjan Kovacevic, un jeune berger de 32 ans à conserver ses 15 moutons et son terrain (sa seule fortune), qu'il va devoir vendre avant l'hiver s'il ne trouve pas l'argent nécessaire pour retaper ou reconstruire une nouvelle étable emportée par un glissement de terrain, ce qui, selon l'Association Horizon Bosnie : "serait catastrophique pour lui car il n'a (...) aucune perspective dans cette commune où le taux de chômage est de 70 %, où les usines sont fermées depuis de nombreuses années déjà."

L'intérieur misérable de la petite maison dans la prairie. Terrible comme ces photos sont magnifiques ! Si j'étais cynique, je dirais qu'elles sont dignes d'un décor pour un shooting de Vogue. Avis aux photographes de mode : Allez en masse en Bosnie-Herzégovine pour redresser l'économie ! :o)

Pour un montant global de CHF 10'800.-/EUR 8'885.89, l'Association pourra : 

  • Reconstruire la bergerie pour loger les moutons
  • Acheter la machine pour couper l'herbe pour nourrir les moutons en hiver (Danijela m'a dit que Sladjan faisait des allers-retours avec des seaux à la rivière pour abreuver ses bêtes :o( Un puit ne serait donc pas un luxe)
  • Développer la production de moutons 
  • Créer un mini atelier de traitement de la laine

 

Je me sens privilégiée de pouvoir parrainer un aussi chouette projet et espère de tout coeur que Sladjan que je ne connais pas (encore ?) puisse s'en sortir et envisager un avenir serein ! Merci à toi, Danijela pour me permettre de te suivre dans cette belle aventure et pour les superbes coupes/couleurs/coiffures de princesse que tu me fais ! Je ne regrette pas une seconde d'avoir débarqué un jour dans ton salon en te demandant de "me rendre blonde" ;o)

Pour aider : Association Horizon Bosnie / Danijela Tegin / http://www.horizon-bosnie.org/

Pour se faire coiffer : Red Room / Danijela Tegin / Rue de Bourg 29 / 1003 Lausanne / Suisse / http://www.red-room.ch/

All photos (c) Association Horizon Bosnie.

Une bergerie en Bosnie-Herzégovine

Eat Me

$
0
0

Lors d'un dîner à Séoul en août dernier, une championne du monde de Taekwondo me disait qu'elle trouvait les restaurants de Lausanne chers et peu goûteux. Chers, sans doute par rapport aux prix pratiqués par les restaurateurs en Corée du Sud mais "peu goûteux", j'en doute, même si la cuisine suisse est plus salée et moins pimentée que la cuisine coréenne.

En tout cas, ce n'est pas l'impression que nous a laissé le restaurant Eat Me à Lausanne où nous avons dîné, Lui et moi, en compagnie de nos amis Carlitos et Marie, ravis d'être libérés de leur descendance partie en camps de vacances pour quelques jours.

Conçu comme un lieu de "souvenirs culinaires collectionnés au cours de voyages" par ses fondateurs, Eat Me, sis dans le bâtiment de l'ancien Kai Zen, propose une carte alléchante de "petites assiettes" inspirées des saveurs de quatre continents : l'Asie, l'Amérique, l'Europe et l'Afrique, autrement dit, de la fusion food à l'échelle presque mondiale.

Dans un cadre moderne, sobre et efficace style Lounge Bar - murs sombres, lumières tamisées, sets de table marron, assiettes blanches et serviettes violettes - nous avons débuté la soirée en sirotant des cocktails avant de nous partager une multitude de plats aux noms évocateurs, joliment décrits sur la carte (j'adore les grandes tablées couvertes de mets où l'on peut goûter à tout).

Aegir's Voyage to Paris / Eclair de génie salé au Gravlax de saumon, crème onctueuse acidulée et mangue fraîche

Cet éclair de génie était intéressant et bon sans être inoubliable. J'ai bien aimé la présentation qui m'a rappelé la Naissance de Vénus de Botticelli (oui, la nourriture m'inspire ;o)).

Better than Butter / Burrata juste assaisonnée à l'huile d'olive et à la fleur de sel

La Burrata, qui rappelle la mozzarella en plus fondant et en plus crémeux, est un fromage italien à tomber ! Le problème, c'est qu'il n'y en a jamais assez et qu'il n'y a rien de moins photogénique. En saison, je l'achète chez Mme Mary-France Leresche au Coin du Fromager à Pully qui a eu l'honneur d'un article dans l'Hebdo (magazine suisse). 

Berry Delicious Foie Gras / Foie gras de canard poêlé, confiture de rhubarbe / gingembre en sandwich brioché et fraise marinée

Quoiqu'en disent les détracteurs, le foie gras est un délice et toutes les volailles ne sont pas forcément gavées. Rappelons qu'en Suisse, le gavage est strictement interdit comme en Argentine, en Israël, en Norvège et en Californie (USA). Il faut cependant compter une année pour obtenir un foie gras de 500g de manière naturelle, un temps de production que la grande distribution ne peut pas se permettre pour répondre à la demande des consommateurs en période de fêtes. J'ignore la provenance du foie gras servi chez Eat Me mais il était exquis. Un bémol en revanche pour le toast à la confiture trop sucré mais admirablement brioché qui n'a malheureusement pas suscité un grand enthousiasme.

Electric Sashimiviche* / Sashimi de thon rouge (éthique) ceviche-style au pomelo, piquillos et fleur de Sichuan 

Je sais déjà que je recommanderai ce plat à chacun de mes amis qui m'accompagnera chez Eat Me rien que pour l'expérience inédite provoquée par la fleur de Sichuan ! En croquant l'inoffensif (du moins en apparence) petit bouton jaune, j'ai eu la même sensation que lorsque, enfant, je touchais de la langue les deux languettes d'une pile électrique pour vérifier si elle était plate. Wow, ça pétille et ça explose en bouche, cette chose-là !

*Le serveur doit bien s'amuser quand il prend les commandes ;o)

Barbacoa Marquitos / Trois tacos de boeuf braisé, queso fresco, crème acidulée et salsa au piment chipotle 

Des tacos bien garnis et cossus, "du lourd, du lourd" (c) Lobo et Moumoune, ensevelis sous une montagne de fromage, d'inspiration tex-mex mais en moins doux et sirupeux.

Steak Chi-Me-Churri / 100g d'entrecôte de boeuf rassie, condiment chimichurri

Carlitos et moi étant de grands fans de viande rouge et de sauce chimichurri, nous nous sommes décidés pour deux portions tant qu'à faire ! La purée de pomme de terre était excellente.

Eat Me Baby Burgers / Deux mini burgers au bacon, cheddar et oignons

Difficile de partager des mini burgers, surtout quand ils sont aussi mignons. Nous en avons donc commandé un chacun. Après, nous n'avions plus faim mais ceci est une autre histoire ;o)

Pork in Shanghai / Poitrine de porc cuite 24 heures, accompagnée de nouilles de riz croquantes

Un jour, il faudra que je demande au beau-frère hong-kongais de Lui comment s'appelle le plat chinois à base de poitrine de porc dont je raffole. Bien que l'assaisonnement était différent, la bouchée de poitrine de porc chez Eat Me était fantastique !

Tikka 'Nada / Trois empanadas de poulet tikka, sauce tamarin

Carlitos étant Chilien, les empanadas, il connaît ! ;o) Cette version indienne au poulet à tremper dans une sauce aigre-douce était moelleuse à l'intérieur et légère et croustillante à l'extérieur.

Je ne sais pas pourquoi nous n'avons pas choisi de spécialités d'Afrique et du Moyen-Orient mais ça me donne une bonne raison pour retourner chez Eat Me pour tester "Life's a Beach / quatre couteaux légèrement gratinés, poivron fumé et condiment mayonnaise / harissa maison."

White Dutchess / Notre dame blanche au caramel salé, chocolat / noix de pécan, meringue et glace vanille Bourbon

1001 Passions / Millefeuille mangue / passion et glace rhum raisin

Lui et moi ne sommes pas très desserts en général, mais nous nous sommes laissés tenter par un Italian Pick-Up (crème brûlée de cappuccino à l'Amaretto) pour Lui, présenté en tasse et qui ressemblait pas mal à une mousse au café, un Raspberry Heart (fondant au chocolat noir et coeur framboise servi avec une glace vanille Bourbon) pour Carlitos, une White Dutchess pour Marie et un 1001 Passions pour moi. Tout un programme ! 

Inutile de préciser qu'après un tel repas, nous n'avons pas eu l'énergie de sortir faire la fête et que nous sommes gentiment rentrés nous coucher ;o) C'est triste, mais c'est le grand âge qui veut ça...

Eat Me / Rue Pépinet 3 / 1003 Lausanne / Suisse

Eat Me
Viewing all 108 articles
Browse latest View live