Un des gâteaux les plus connus dans le canton de Vaud est la salée au sucre ou gâteau à la crème qui est, je crois, préparée sur une base de pâte à tresse sur laquelle on étale un mélange de sucre et de crème avec du beurre et/ou des oeufs selon les préparations.

Oui, on aime les trucs caloriques qui tiennent au corps par ici.

Y'a pas à dire, on est "déçu en bien" !

Tymarie qui est Française me demandait sur Facebook pourquoi on appelait ce dessert une salée et comme je n'en avais aucune idée, j'ai fait quelques recherches sur Internet : le mot salée viendrait de "sallaye" en 1660 qui désignerait a priori tous les gâteaux de la région. Il existe ainsi des salées au fromage, au lard (du gras, toujours du gras), à la crème et donc aussi au sucre. Quant à la tresse, c'est une sorte de pain brioché au lait et au beurre en forme de tresse, comme son nom l'indique, avec une mie dense recouverte d'une croûte brillante et craquante que je vous montrerai une autre fois.

Arf, miam, miam, miam !!!

Revenons à présent à la salée au sucre qui nous occupe aujourd'hui. Je suis affreusement snob de la salée au sucre car je ne l'achète qu'à la confiserie Le Romantica à Lausanne qui a remporté la médaille d'or du concours suisse des produits du terroir en 2005 et qui est à pleurer de bonheur tellement elle est extatique ! Rien à voir avec les copies industrielles pâlichonnes et sans subtilité que l'on trouve au supermarché.

Imaginez une pâte croustimolle selon l'expression de mon Frangin, à savoir croustillante à l'extérieur et fondante à l'intérieur, recouverte d'une crème sucrée épaisse, gluante et moelleuse à la fois, qui a légèrement coulé et débordé pour caraméliser les bords de la tarte. Une bouchée suffit pour se réconcilier avec le monde entier et pour comprendre que l'homme peut accomplir de grandes et belles choses !

La salée au sucre se partage en famille ou entre amis, de préférence au goûter. J'en ai amenée une au bureau pour mes ex-collègues qui me manquent et une plus petite chez ma copine Madame où j'ai fait la connaissance de Perceval, chaton de 2 mois et demi, trop mignon avec ses taches noires sur la tête qui ressemblent à de minuscules cornes et qui a lui aussi eu droit à un bout de salée. On est Vaudois ou on ne l'est pas, ou bien ?

Donne, mais dooooonne !

Le Romantica / Boulevard de Grancy 24 / 1006 Lausanne

Mes idées pour un long week-end de 4 jours qui commencera ce jeudi soir pour se terminer lundi prochain :

• Commander un Kotchi Duetto composé de 20 nigiris et de 6 makis au Kotchi à Lausanne à partager en amoureux ou avec un(e) ami(e)
• Cuisiner une recette de la comtesse de Ségur. J'ai tous les ingrédients pour préparer des abricots Céline
• Laquer les mains et les petons de rouge façon femme fatale
• Marcher
• Me maquiller les yeux comme Cléopâtre
• Transformer ma salle de bain en hamman et en ressortir toute douce avec une peau de pêche
• Tonifier mon petit corps en exécutant sagement les exercices de la méthode de musculation au féminin d'Olivier Lafay que j'ai commencée lundi
• Aller à une séance de cinéma avec du popcorn. Le problème, c'est de trouver un film qui me tente dans la programmation actuelle : je ne suis pas fan de Steve Jobs, Elysium ne me dit rien qui vaille, Jeune et Jolie et The Lone Ranger non plus. Michael Kohlhass pourrait m'intéresser mais les critiques ne sont pas folichonnes. Reste The Great Gatsby que tout le monde a déjà vu sauf moi
• Un Non Fat Chai Latte Starbucks ou rien
• Dormir. Le problème, c'est que je n'arrive pas à rester longtemps au lit quand je suis en congé alors que j'ai toute la peine du monde à me lever quand je travaille
• Préparer une recette bien cochonne de Rosie, The Londoner : un sweetcorn fritters, crispy bacon and guacamole ou un starlit spicy lemon chicken wraps ou les deux, soyons fous !
• Passer à la bibliothèque municipale de Lausanne et demander une carte de membre en espérant qu'ils acceptent les résidents d'autres communes
• Faire une demi-heure de jogging
• Rire avec Lobo et Moumoune s'ils viennent dîner chez nous dimanche et discuter du long week-end prochain chez le Zio et la Zia à Perugia (ITA) à l'occasion du Jeûne Fédéral, sorte de "Thanksgiving" suisse où l'on mange de la tarte aux pruneaux et pas de dinde
• Lire
• Faire un sort aux poissons fumés que j'ai ramenés de Norvège. Je compte préparer une mousse avec leur chair à condition que Lui leur coupe la tête avant, brrrr  

Je crois que c'est déjà pas mal. Dans ma liste, il y a beaucoup d'activités cocooning et zéro activité culturelle (où sont les musées et les galeries ?), mais je veux simplement buller et être heureuse de ce que j'ai et de ce que je suis sans chercher à être parfaite ou à m'améliorer sans cesse.

Je vous souhaite un excellent week-end !

Un repas en "famille"

Je n'ai pas vécu un long week-end de 4 jours mais deux consécutifs ! Je rentre en effet tout juste de Perugia en Italie où Lobo, Moumoune, Lui et moi sommes partis revoir le Zio et la Zia comme l'année dernière à la même période. Rien n'a changé ou presque dans ce petit coin de paradis situé près de la capitale de l'Ombrie : Micio le chat blanc aux yeux vairons jaune et bleu a rejoint la grande maison du Zio et de la tante de Lobo tandis que la plus jeune des oies est morte de maladie.

Pendant 4 jours, je n'ai pas eu accès à Internet et cela ne m'a pas manqué. Qu'importe les nouvelles bonnes ou mauvaises, l'essentiel est de profiter du temps qui passe avec les gens qu'on aime (et une bouteille de grappa Nardini ;o)) !

Hâte-toi de bien vivre et songe que chaque jour est à lui seul une vie - Sénèque, Lettre à Lucilius

Certains lecteurs me demandent parfois des conseils pour mieux s'alimenter et rester mince ce qui me met chaque fois dans l'embarras parce que je ne suis pas une spécialiste de la question. En cas de problème de poids ou de santé, je ne saurais que recommander de consulter un médecin spécialisé en nutrition et non un pseudo-diététicien aux théories douteuses qui promet "de perdre 5 à 10 kilos par semaine sans efforts".

Je me suis souvent demandé pourquoi manger était devenu si compliqué aujourd'hui alors qu'on a la chance d'avoir accès à une nourriture abondante et de qualité comme jamais dans l'histoire de l'humanité. La seule chose que je peux dire, c'est que ni Lobo, ni Moumoune, ni Lui, ni moi ne suivons de régimes quelconques (végétarien, végétalien, vegan, paléolithique, crudivore, chrononutrition, groupe sanguin, sans gluten, sans lactose, sans arachides, etc.) ni ne nous privons de quoi que ce soit, pas même d'alcool qui a coulé à flot chez le Zio et la Zia à Perugia ! ;o)

A part certains cocktails et mon sempiternel Campari Orange, je bois rarement de l'alcool mais j'aime bien trinquer avec un peu de champagne ou du prosecco. Cheers ! 

Pour moi, la notion de plaisir est essentielle. J'aime m'asseoir en bonne compagnie pour partager mes repas, prendre le temps de savourer des bons plats préparés avec d'excellents produits et je préfère souvent ne rien avaler plutôt que d'engloutir une boîte de raviolis réchauffés à la hâte au micro-onde ou du fromage caoutchouteux acheté dans les grandes surfaces à prix cassés. Par ailleurs, je ne grignote pas ni ne résous mes problèmes existentiels avec un paquet de chips, un sachet de bonbons à la gélatine ou un paquet de gâteaux, ceci expliquant peut-être cela.

Les photos étant souvent bien plus parlantes que les mots, voilà à quoi ressemblaient nos repas chez le Zio et la Zia qui se sont relayés en cuisine pour nous gâter.

A notre arrivée, vendredi à midi, la Zia nous a servi des antipasti composés de melon bien mûr, de jambon cru, de crostini aux tomates du jardin, de pâté de foie et de fromage frais aux anchois.

Puis est arrivé le primo piatto, soit le plat de pâtes chers aux Italiens : les lasagnes maison de la Zia !

Le saladier de la Zia m'a beaucoup plu car il allait bien avec le style et l'ambiance chaleureuse de la maison

Comme nous n'avions plus assez faim pour le secondo piatto (des entrecôtes énormes que le Zio voulait cuire au feu de bois), nous nous sommes contentés du contorno soit une succulente salade du jardin du Zio. Le tout arrosé d'un vin local "charpenté" selon Moumoune et qui était du "pur kérozène" selon Lobo. Comme je n'apprécie malheureusement ni le vin ni la grappa, j'ai bu de l'eau minérale et du thé vert froid.

Le soir, nous avons fini le melon et le jambon et fait honneur aux entrecôtes, à la salade verte ainsi qu'aux tomates que Lobo a copieusement saucé avec les petits pains maison de la Zia. Rien ne se perd !

Les tomates bistecca du Zio, charnues, juteuses et savoureuses !

Les petits-déjeuners étaient simples : café au lait, pain, beurre, confiture et croissants briochés italiens fourrés ou non que l'on prenait sous le regard vairon de Micio, le chat blanc à moitié sauvage, recueilli par le Zio et la Zia, qui nous observait de loin jusqu'à ce qu'il accepte de se faire caresser par Moumoune le dernier jour.

Le Zio a le droit d'abattre les pigeons et quelques poulets qu'il élève dans sa basse-cour mais a l'interdiction de toucher aux oies, aux canards et aux poules d'ornement protégés par la Zia

De belles tomates, une bonne huile d'olive, du vinaigre, du sel et du poivre, quelques lamelles d'oignon et basta !

Au menu de samedi midi, une entrée de saumon fumé suivie des fameux pigeons du Zio rôtis dans son four à pierre avec des frites maison, une salade de tomate et une tarte aux pruneaux de la Zia, qui est Suisse, pour fêter le Jeûne Fédéral !

Ces poussins ne passeront pas à la casserole, rassurez-vous, mais même s'ils l'étaient, ils auraient eu une belle vie à s'ébattre au grand air loin des cages sordides réservées aux poules de batterie (en Suisse, l'élevage en batterie est proscrit et c'est tant mieux) !

Le soir, nous avons fait café complet, le "souper suisse" par excellence, composé de pain, beurre, fromages et charcuteries. Sachez que le gorgonzola a pris un méchant coup !

La grande maison du Zio et de la Zia est toujours ouverte à la famille et aux amis qui leur rendent visite, souvent à l'improviste. L'occasion d'ouvrir une bouteille de Moët & Chandon autour du feu dans la cheminée !

Dimanche, comme nous avions réservé une table pour le soir dans un agritourisme, la Zia a décidé que nous déjeunerions "léger" ;o) et nous a apporté une grande marmite de penne à la sauce tomate (du jardin, faut-il encore le préciser ?) tandis que le Zio grillait des travers de porc et des saucisses sur la braise. En dessert, des figues fraîches douces comme du miel et des pruneaux mis en bocaux, la meilleure façon de conserver les fruits quand la récolte est abondante.

Le feu de bois dans le jardin qui a servi à griller les travers de porc et les saucisses

Tout chaud, de la braise à la table, miam !

Divines prunes moelleuses comme des bonbons que l'on pique délicatement dans une tasse

De la viande, des pâtes, des frites, de la saucisse, du fromage, de l'alcool et du gâteau, tout ces mets que les théoriciens des régimes diabolisent au profit du fromage blanc maigre, des branches de céleri cru, du filet de poisson maigre sans sauce à la vapeur... Quelle hérésie !

Croyez-moi ou non, mais à notre retour en Suisse, Lui n'avait pris qu'un petit kilo et demi et moi, j'ai perdu 400 grammes. Cela vaut la peine de manger de tout sans culpabiliser, non ?

Je continue avec ma série des "Pourquoi j'ai décidé de n'acheter qu'un objet par semaine" et après deux mois, j'ai déjà constaté certaines choses :

1. Ma penderie est toujours un peu en bazar mais c'est un bazar contrôlé à présent ;o) puisque : 1. je n'ai pas autant de bazar que ça (hé oui) et 2. je continue ma politique des petits pas en matière de rangement. Cependant, il est sûr qu'en achetant un seul objet par semaine, je passe moins de temps à le conditionner (ôter l'emballage et/ou l'étiquette, à le plier ou à le suspendre à un cintre s'il s'agit d'un vêtement, etc.) et à lui trouver une place à la maison.

Achat de la semaine 36. Méthode de musculation au féminin, Olivier Lafay*

sur recommandation de Yuzu Quimpérial

Cela fait un moment que jai résilié mon abonnement de fitness pour me bouger tous les jours ou presque. Je marche le plus souvent possible (pour aller au travail depuis chez moi, en ville depuis mon bureau, ce qui représente quelques kilomètres : 8 à 10 km pour être plus précise), cours quand cela me chante le week-end autour de l'étang près de la maison, fais quelques séances de vélo elliptique dans la salle de sport aménagée à mon lieu de travail, m'exerce avec les workouts en ligne de Zuzanna Light (zwow, zgym, zshred), bref, je n'aime pas la monotonie ni les cours collectifs avec la musique boum boum et un(e) coach qui hurle dans son micro pour te motiver. La méthode de musculation d'Olivier Lafay est intéressante dans le sens où elle est progressive (beaucoup d'exercices sur la souplesse et la respiration inspirés du Pilates), ne demande quasi pas de matériel hormis une barre de traction et à part le graphisme pourri, la reliure fragile et peu pratique qui a tendance à se décoller (j'ai photographié les exercices sur mon iPhone afin de remédier à cet inconvénient) et mes réserves concernant le chapitre sur l'alimentation (qui a envie de se nourrir de fromage blanc et de blanc d'oeuf ?), j'ai beaucoup de plaisir à m'entraîner sur mon tapis de gym sans que cela me demande une force de volonté surhumaine, le hic étant toujours de s'y mettre n'est-ce pas ? ;o)

2. Je ne considère pas ma démarche d'acheter un seul objet par semaine comme une contrainte ou une privation mais plus comme un cadeau que je me fais chaque semaine et il m'arrive de me réjouir d'être très vite à la semaine suivante pour m'offrir un nouveau cadeau ! :o) Alors, oui, j'ai parfois de drôles d'idées de cadeaux mais je vous assure qu'ils sont tous inscrits sur ma "wishlist au Père Noël" !

Achat de la semaine 37. Gommage au sucre à la mangue et à l'orange Burt's Bees*

Un jour, j'ai exfolié ma peau avec un mélange maison de gros sel marin, sucre fin, miel de tilleul et huile d'olive mais l'expérience, même si elle s'est avérée efficace, n'avait rien d'excitant ni de glamour. Comme je ne fais pas partie des gens qui mangent uniquement pour se nourrir ou qui se lavent que pour des raisons d'hygiène, je me suis offert un pot de ce gommage gourmand à la belle couleur orange sanguine qui émerveille mes sens en rendant ma peau toute douce !  

3. Pour répondre à Tymarie qui m'écrivait, je cite : "Je ne pourrais pas dire que l'eau micellaire rentre dans cette catégorie... hum.. bon sauf peut-être si c'est une nouvelle marque que j'ai envie d'essayer", j'ai mieux compris pourquoi j'ai placé la solution micellaire Sensibio H20 de Bioderma dans ma wishlist. Je différencie en effet les produits vendus en grande surface à petit prix voire à prix modéré aux produits plus "luxe" proposés dans les boutiques ou dans les parapharmacies. Pour information, Bioderma est une marque très peu distribuée en Suisse et relativement chère car l'eau micellaire coûte CHF 33.80/EUR 27.60 le litre !

Achat de la semaine 38. Une robe coréenne en dentelle

A Doha au Qatar, j'ai discuté avec Kay, une Coréenne avec qui je travaille ponctuellement, et lui ai demandé pourquoi à Séoul, les Coréens me prenaient pour une Japonaise ou une Chinoise de Hong-Kong juste d'après mon apparence. Kay m'a expliqué que cela venait de mon maquillage et de mes vêtements européens peu communs au Pays du Matin Calme, les Coréennes préférant s'habiller chez les marques locales et accessoiriser leurs tenues avec des articles de luxe acquis à prix d'or chez Chanel, Hermès, Louis Vuitton, etc. Tout en me faisant promettre de ne pas les divulguer afin de garder une certaine exclusivité, Kay m'a donné quelques liens sur ses e-boutiques préférées où j'ai acheté cette robe en dentelle qui a failli ne jamais arriver chez moi tant je ne comprenais rien aux e-mails rédigés uniquement en coréen que je recevais. Kay a même dû appeler la maison de confection sur place pour régler la question du transport à l'international et, pour me taquiner, m'a écrit qu'elle était heureuse d'être ma "private shopping assistant" ;o)

4. Mon but n'est pas d'accumuler des choses mais de les utiliser. C'est pourquoi je privilégie souvent les produits cosmétiques qui ne laisseront pas de trace chez moi une fois terminés et m'assure que mon achat n'est pas un énième caprice ou un phénomène de mode (non, les Sonny Angels ne passeront pas par moi, ni les Yankee Candles ni les Boxes de tout et de rien ;o)). Je sais que je pourrais utiliser du bicarbonate de soude pour me laver les dents, un bloc de savon de Marseille pour me doucher ou du vinaigre de cidre pour me rincer les cheveux mais je ne suis pas dans une démarche écologique. D'ailleurs, si je l'étais, je crois que le premier geste que je ferais serait de fermer mon blog et mes comptes sur les réseaux sociaux vu la quantité d'énergie nécessaire qu'il faut pour faire tourner les serveurs 24h/24, 7 jours sur 7, et ce, dans le monde entier !

Achat de la semaine 39. Eau de toilette Diptyque Philosykos*

Mon eau de toilette que je compte garder en tout cas pour une décennie qui ressemble au parfum à la figue d'Inès de la Fressange, plus réédité, d'après ma copine Madame

5. Sur Instagram, Vorobouchek remarquait que ma "méthode d'un achat par semaine devait augmenter le plaisir de l'achat en plus de me faire faire des économies". Oui et non en fait. Oui, pour le plaisir et oui parce que depuis mes erreurs d'achats à Goa dont je n'ai gardé que le pashmina, quelques bracelets, la boule de Noël et la perle de cuivre, je réfléchis plus à mes dépenses et évite de dépenser mes sous n'importe comment (quoique) et non parce que quand on recherche la qualité en évitant les géants de l'habillement comme H&M, Zara, Mango & Cie, les prix augmentent considérablement surtout quand l'article est fait à la main aux normes de travail et aux tarifs européens.

6. Je ne me prends pas trop la tête quand même. J'aime fonctionner selon certains principes qui me sont propres et qui ne sont pas toujours cohérents, d'ailleurs ;o) mais c'est ma manière de vivre et de consommer !

Photos* (c) Internet

Merci de ne pas confondre la Corée du Sud avec la Corée du Nord, pays totalitaire et communiste où les gens meurent de faim. La Corée du Sud, c'est le pays de Samsung, de LG, de Hyundai, de Daewoo, de la K-Pop, du Hallyu (Korean Wave), des films de Park Chan-Wook, l'auteur d'Old Boy, mon film culte, des dramas où tout le monde pleure, de la chirurgie esthétique et de, euh... Psy avec Gangnam Style !

Je crois que je ne vais jamais réussir à rattraper mon retard dans mes compte-rendus de voyages. Je n'ai pas fini de vous parler de mes activités à Perugia en Italie où malgré les apparences, nous n'avons pas fait que boire et manger ;o) que je prépare déjà mon voyage à Séoul en Corée du Sud avec mon Frangin et la Puce !

Si jamais, il me reste encore à écrire sur Vérone, Milan et Forte dei Marmi en Italie, Valencia, Barcelone et Séville en Espagne, Ho Chi Minh Ville et Mui Ne au Vietnam, Singapour à Singapour ;o), Doha au Qatar, le Telemark en Norvège puis sur Séoul mais on verra ça plus tard si vous le voulez bien ;o)

Séoul n'est pas une ville inconnue pour moi puisque j'y suis née et y ai vécu 5 ans avant que la cigogne se rende compte qu'elle s'était trompée d'adresse et qu'elle aurait dû me livrer avec mon Frangin en Suisse dans une famille valaisanne. Oh, la belle boulette ! J'y suis déjà allée au moins une vingtaine de fois mais j'adore cette mégapole vieille de 600 ans qui se place au 3ème rang des villes les plus peuplées au monde. La capitale coréenne est tellement neuve (forcément puisqu'elle a été entièrement rasée ou presque pendant la guerre de Corée) et dynamique que New York m'a paru un peu dépassée et vieillote en comparaison.

La gare de Séoul pendant la guerre de Corée (1950-1953)

La gare de Séoul aujourd'hui. Oui, ça a un peu changé... Pour info, on peut toujours voir l'ancienne gare qui a été restaurée  

Dans ma valise que je pense enregistrer à la gare la veille de mon départ afin de me présenter avec juste mon sac à main à la porte d'embarquement, je vais emporter un minimum de choses comme à mon habitude. Pour une semaine :

• Une veste chaude que je porterai sur moi avec mes bottes noires en cuir, un legging et un pull en cachemire. Je sais que les élégantes crieront au scandale mais quand le vol dure 14h, je préfère m'habiller d'une manière confortable
• Ma robe en dentelle coréenne (retour aux sources ;o)) que je peux aussi transformer en tunique sur des collants ou des leggings
• Mon gros pull blanc à étoiles
• Mes nouvelles bottes italiennes (achat de la semaine 41)
• Des sous-vêtements, des collants et des chaussettes pour tous les jours
• 3 T-shirts (blanc, gris et noir)
• 2 leggings longs
• 1 T-shirt oversize qui fera office de pyjama
• 1 chemisier blanc
• 1 jupe en dentelle noire
• 1 jean skinny
• 1 gilet gris en cachemire
• 1 trousse de toilette
• 1 trousse de maquillage
• 1 appareil photo + chargeur
• 1 sac à main avec mes documents de voyage
• 1 paire de gants
• 1 iPhone + chargeur
• 1 gros livre
• 1 parapluie
• 1 passeport

Et c'est tout. S'il me manque quelque chose, je le trouverai sur place. A ce propos, j'ai rigolé quand j'ai lu sur Internet qu'on recommandait aux touristes qui partaient là-bas d'emporter avec eux suffisamment de produits de soin, dentifrice et autres car ils ne trouveraient pas les mêmes marques à Séoul, ce qui est absurde car il y a tout dans les Malls coréens même de l'Evian à USD 5.- la bouteille de 0,5 dl car boire de l'Evian, c'est du plus grand chic, même si les Coréens que je connais préfèrent de loin la Volvic (prononcer "Boulbic" à la coréenne) !

COEX Mall à Gangnam (yep, Oppa Gangnam Style !), le plus grand centre commercial souterrain d'Asie avec une superficie de 85'000 m2. A mon avis, je devrais réussir à y dénicher un tube de Colgate ou un gel douche européen, j'irai vérifier ! Il y a aussi un aquarium qu'on souhaite visiter avec la Puce

N Seoul Tower à Namsam aussi connue sous le nom de Namsam Tower

Gyeongbokgung Palace, l'équivalent du Versailles coréen

Chyeonggyecheon, l'endroit que je connais le mieux à Séoul avec Gangnam et le quartier où habite ma mère coréenne

Alors que j'ai une bonne idée des endroits où j'aimerais aller (Gyeongbokgung Palace, Myeong Dong, Chyeonggyecheon Plaza, Insadong, Korean Folk Village, N Seoul Tower, Tongdaemun ou Namdaemun et la nouvelle tour transparente dont m'a parlé ma mère coréenne) ainsi que des plats que j'aimerais manger (hé oui, on ne se refait pas), j'ai un peu d'appréhension pour le shopping. Vous savez, la petite voix qui souffle : "Profite, Koyangi, tu es en vacances et ce n'est pas tous les jours que tu es en Corée !" Arriverai-je à m'en tenir à un seul achat par semaine ? Au pire des cas, si je craque, je pourrais toujours décider de bouder les magasins en Suisse à mon retour jusqu'à ce que le compte soit bon, du style : 10 objets = 10 semaines sans dépenser ;o) Argh.

All photos (c) Internet.

De gauche à droite : Noteletts Universal Med Blank Lilac, carnet du Museum of Islamic Art, agenda Smythson Mayfair Diary 2013

Je ne pensais pas revenir sur mon blog avec un article sur mes 99 objets mais la perte de mon téléphone portable dans le train qui m'amenait à l'aéroport m'a fait réaliser combien mes carnets de note étaient précieux.

Pour la petite histoire, tout est bien qui finit bien puisque j'ai récupéré mon téléphone à mon retour de Séoul grâce à la gentillesse d'un Monsieur valaisan qui l'a découvert dans le wagon là où je l'avais laissé et qui l'a remis au bureau des objets perdus des CFF. Il existe encore des personnes honnêtes et cela fait du bien de le savoir !

Je ne sais pas pour vous mais je ressens le besoin constant de noter les idées qui me viennent à l'esprit dans mon iPhone ou dans l'un de mes carnets tous entamés. Mon but ultime serait d'arriver à me contenter que d'un seul support d'écriture qu'il soit virtuel ou matériel mais ce n'est pas gagné pour le moment car :

• J'utilise l'iPhone pour prendre des notes rapides où que je sois surtout quand je n'ai pas de stylo et/ou de papier sur moi. Il contient une application pour tout et n'importe quoi (aNote), mon journal (raconteur) ainsi que la liste de mes courses (shopper), des menus pour la semaine (menu planner), des projets personnels (todo 6), des tâches à faire à la maison (home routine)
• Triste et destabilisée d'avoir égaré "mon prrrrrécieux" (l'iPhone donc) à Genève, je me suis précipitée dans un kiosque à l'aéroport d'Abu Dhabi où je faisais escale pour acheter le carnet Noteletts Universal Med Blank Lilac (j'aurais pu prendre un cahier Hello Kitty mais bon, j'ai dépassé l'âge ;o)). Je m'en sers actuellement comme Bullet Journal, une technique pour améliorer la productivité que je vous recommande et que j'ai découvert grâce à Mitsue
• Le carnet noir et doré que j'ai ramené de la boutique du Museum of Islamic Art à Doha au Qatar me sert également de Bullet Journal mais pour le travail uniquement. Il contient aussi les notes que je prends pendant les réunions afin d'éviter les feuilles volantes et avoir toutes les informations utiles à portée de main. Je le conserve au bureau
• Je vous avais présenté mon agenda Smythson, modèle Mayfair, que je vais probablement remplacer à la fin de l'année par un Fashion Diary with day per page layout qui semble mieux se prêter à l'exercice du Bullet Journal afin de n'avoir plus que deux carnets au lieu de trois. Le mieux serait de me passer d'agenda pour 2014, mais je n'ai pas envie de me priver du plaisir d'ouvrir le bel emballage bleu enrubanné contenant mon agenda Smythson le premier jour de l'an...

En plus de ces trois carnets, j'ai aussi deux autres carnets dont un de voyage offerts par ma copine Madame et un autre très fin, manufacturé au Vietnam et imprimé à l'encre de soja, envoyé par Mitsue.

6 carnets, c'est beaucoup trop même si je devrais arriver à supprimer le petit violet à la fin de l'année. En tout cas, je vais essayer de ne plus entrer dans une papeterie jusqu'à nouvel avis car je ne saurais résister à la tentation d'en ressortir avec de jolis cahiers !

Que disent mes livres à ce sujet :

• L'art de l'essentiel : Dominique Loreau recommande 4 tailles standards fonctionnelles de papiers, carnets et mémos : "De la taille d'un imprimé, généralement le A4 (29,7 x 21 cm) devrait dépendre celle d'un sac de travail. Le B5 (moitié du A4) est parfait pour les carnets de notes (peu encombrant sur une table, ses genoux...). La taille dite "passeport" est idéale pour glisser agendas ou porte-feuilles dans une poche. La dernière, enfin, la "carte de crédit" (porte-monnaie, poudrier...) est discrète et peut se transformer, avec une feuille pliée (ou découpée et agrafée) en huit, en un adorable pense-bête" (L'infiniment peu, p. 35)
• La Parisienne : Un carnet rose ! C'est tellement plus mignon et féminin !
• No Impact Man : Vire-moi tous ces carnets, Koyangi, et confectionne-toi un carnet avec les feuilles imprimées sur une face que tu agrafes ensemble ! Puis, tu vas faire quoi du petit carnet violet, le jeter ? Attention, je t'ai à l'oeil !

A Séoul où je suis partie avec un minimum d'affaires, j'ai été agréablement surprise quand ma maman coréenne a demandé à mon Frangin si je gagnais bien ma vie en Suisse après avoir constaté que je ne portais pas de montre ni de bijou et que je me baladais avec un sac à main minuscule (mon Burberry chéri) dans lequel se trouvait un porte-monnaie tout petit rikiki.    

Bien entendu, je n'étais pas super contente que ma maman me prenne pour une pauvresse ;o) - tous mes pulls et gilets sont en cachemire pourtant. Quant à mes bottes italiennes, elles ont été confectionnées à la main dans le meilleur cuir par un artisan italien - mais j'étais heureuse de constater que mes efforts vers plus de simplicité à la Dominique Loreau commençaient à porter leurs fruits : je ne suis pas une enseigne publicitaire ambulante et je suis la seule à savoir la valeur réelle des vêtements que je porte, ce qui pour moi est la définition du luxe.

Afin de continuer dans cet élan et parce que j'aime progresser en douceur, je me suis dit que je pourrais mettre à profit le mois de novembre pour suivre The Reverse 100 Things Challenge lancé par Courtney Carver, auteur du blog Be more with less que j'ai découvert grâce à Mitsue, en le formatant à ma sauce, à savoir que je me contenterai de me débarrasser de 30 objets à la place de 100 et ce, au rythme de 1 objet par jour.

Le mois de novembre me semble être le meilleur moment pour réaliser ce défi sachant qu'il me permettra de mettre un peu d'ordre dans mes affaires avant de m'atteler aux préparatifs des fêtes de fin d'année où il s'agira moins, pour moi, de décorer mon intérieur aux couleurs de Noël que de préparer mes valises pour un nouveau voyage (oui, encore) !

Si vous voulez me suivre dans ce challenge, vous trouverez ci-dessous les principes indiqués sur le site de Be more with less, que j'ai adaptés à ma manière :

1. Jeter/recycler/donner un objet par jour jusqu'au 30 novembre 2013

2. Prendre une photo de l'objet et le publier si vous le souhaitez. Je compte le faire sur Facebook

NB : Je n'abandonne pas The Apartment Therapy January Cure mais le programme est trop astreignant pour moi pour l'instant.

Trois ans que je n'étais plus retournée dans ma ville d'origine qui me surprend à chaque fois tant la capitale coréenne est dynamique, changeante et innovante.

Séoul est ma ville. Plus que New York, plus que Paris, plus que Singapour et pas uniquement parce que j'y ai des attaches familiales, elle concentre tout ce que j'aime même si je ne pourrais jamais y vivre.

Gangnam-gu qui a inspiré Psy et son tube Gangnam Style. Mon district préféré à Séoul avec Jung-gu où il ne faut surtout pas me lâcher car je deviens folle avec toutes les boutiques et grands magasins, les cafés et les restaurants et les endroits où s'amuser !

A Séoul, mon Frangin et moi sommes allés cette fois avec beaucoup de questions et une certaine appréhension qui nous ont fait vivre des montagnes russes émotionnelles. Nous sommes partis pour régler une fois pour toutes un sujet brûlant du passé que nous avions mis de côté pendant deux ans et demi, partagés entre la volonté de respecter la mémoire de notre père et de notre grand-père et soucieux de ne pas nous encombrer d'une histoire qui ne nous appartenait pas ou plus.

Barbecue de boeuf Hanu, aux conditions d'élevage similaires au boeuf Wagyu du Japon. Une viande de qualité extraordinaire dont la tendreté, vient, dit-on d'un environnement très pur 

Séoul est un mélange de tradition et d'hypermodernité, entre passé et présent, avec ses grandes tours sur les larges avenues et ses petites maisons dans les ruelles labyrinthiques des vieux quartiers 

Malgré les nombreuses embûches administratives que mon Frangin m'a dit de considérer comme "une espèce de chasse au trésor à travers Séoul" (il a de l'humour, mon Frangin ;o)), nous avons réussi à nous défaire de ce fardeau qui m'a permis de me réconcilier avec ma mère coréenne et d'être fière et reconnaissante envers mes quatre parents, suisses et coréens, dont les décisions, parfois lourdes de conséquences, ont toujours été dictées par amour et rien que par amour pour nous.

Coucher de soleil depuis la Seoul N Tower à Namsan, la "montagne du sud" 

En Corée, je suis toujours Park Hyun Sook et ceci est mon plus bel héritage.

PS : merci à la Puce pour certaines de ses très belles photos qui illustrent mon article. Je suis si heureuse d'être ta Tata, ma chère petite Louloune !

A mon grand regret, je n'ai pas eu le temps de faire tout ce que je voulais à Séoul, occupée à me prendre la tête avec l'administration coréenne et l'ambassade de Suisse en Corée du Sud qui ne nous a pas été d'un grand secours : mon Frangin et moi avons été ravis d'apprendre que pour faire traduire des documents officiels de la Confédération Helvétique du français au coréen, il fallait que nous nous adressions à... l'ambassade de France (!), notre ambassade ne s'occupant que des traductions en allemand ou en anglais. Quid des quatre langues nationales du pays que sont l'allemand, le français, l'italien et le romanche ?

A côté de ces histoires de paperasse qui nous ont occupés pendant trois jours, nous avons circulé à travers Séoul pour faire les activités ci-dessous que je vais vous présenter par arrondissements.

1. Gangnam-gu (gu signifie arrondissement) est "The place to be" à Séoul. On y trouve une quantité incroyable de grands magasins ouverts jusqu'à 22h et de boutiques plus originales les unes que les autres, des cafés, des restaurants et des boîtes de nuit fréquentés par les célébrités (encore faut-il les connaître) ainsi que Apgujeong, le Rodeo Drive coréen, avec Galleria, le Bon Marché local, où rien n'est à moins de USD 1'000.-. Pour vous rendre compte de l'effervescence qui règne dans ce district, la Puce et moi, nous nous étions donné comme mot d'ordre de ne "faire que 5 magasins" tous les soirs tellement nous ne savions plus où donner de la tête. Bref, ce quartier est complètement dingue et je n'ai qu'une hâte, y retourner dès que possible !

Le COEX Mall était malheureusement fermé pour cause de rénovation (argh !) mais nous avons quand même pu visiter l'aquarium qui est l'un des plus grands de Corée avec ses 90 bassins et ses 40'000 locataires : poissons, requins, raies, pingouins, tortues et sardines (c) photo : Internet, écureuils (gné ? ce n'est pas un poisson ?) et chiens de prairie (re-gné ?), etc.

COEX Aquarium / 159 Samseong-dong / Gangnam-gu / Séoul

On se demande pourquoi j'ai des cernes monstrueuses à Séoul. C'est simple, je ne dors jamais !

Les Coréens ne sont pas portés sur les desserts mais assouvissent leurs envies de douceurs, de cafés et de Latte chez Starbucks, Jamba Juice, Paris Baguette, Latte King (mon chouchou !) ou encore chez Baskin-Robbins où nous avons commandé une fondue au chocolat richement garnie de boules de glace, de fruits, de dés de brownie et de cheesecake à tremper dans le chocolat en fusion. Un délice à savourer en regardant les tours illuminées de Gangnam à travers les baies vitrées.

Baskin-Robbins Favorite* D Café / à quelques pas de la sortie 7 de la ligne 2 du métro à Gangnam / Séoul

2. Pour du shopping meilleur marché et plus touristique, les marchés de Tongdaemun et de Namdaemun sont tout indiqués. On y vend de tout et en grande quantité, qui ne rime pas forcément avec qualité : des vêtements, des souvenirs, des cache-oreilles, de la fourrure, des accessoires, des sous-vêtements, des chaussures, de la vaisselle, etc. Personnellement, j'apprécie moyennement ce bazar mais le coup d'oeil en vaut la peine pour se faire une autre image de la capitale coréenne.

3. Jung-gu, Downtown Séoul, est mon arrondissement préféré et le quartier que je connais le mieux car j'avais l'habitude de réserver une chambre au Lotte Hotel jusqu'à ce que je découvre Gangnam-gu qui se situe près du quartier où vit ma mère coréenne, soit au sud du fleuve Han. Au Lotte Hotel, je ne saurais que vous recommander les excellents restaurants italiens et japonais ainsi que la table du Chef français Pierre Gagnaire.

Lotte Hotel

Cheonggyecheon (c) photo : Internet

Cheonggyecheon. Au milieu de la ville, coule une rivière...

A Jung-gu, j'aime faire du shopping dans les grands magasins Lotte Department Store et Shinsegae à Myong-dong et ne manque pas de me rendre à Cheonggyecheon, une promenade urbaine longue de près de 6 km en plein coeur de Séoul. Le projet, lancé en 2003 par Lee Myung-Bak, alors Maire de Séoul et futur Président de la Corée du Sud de 2008 à 2013, a coûté 900 millions de dollars pour réhabiliter l'ancienne rivière qui n'était plus qu'un mince filet d'eau recouvert par des tonnes de béton. Aujourd'hui, on peut même y voir des poissons nager !

A Jung-gu, je me repère en fonction de cette tour à l'architecture reconnaissable entre toutes. Pour information, le bureau de l'immigration se situe en face de l'autre côté de la rue ;o)

Pour remercier la Puce d'avoir été si sage pendant les longues journées où nous étions confinés dans des bureaux, nous sommes partis nous amuser dans le plus grand parc à thèmes intérieur au monde : Lotte World ! Ce complexe comprend également une partie à l'extérieur et est ouvert toute l'année. Afin d'éviter les files d'attente interminables devant chaque attraction, je vous conseille d'y aller en semaine en fin d'après-midi. Vous pourrez ainsi assister à la Parade comme chez la Souris à Paris !

Lotte World / 40-1 Jamsil-dong / Songpa-gu / Séoul

4. C'est à Insa-dong à Jongno-gu, que j'achète les objets les plus précieux et les plus intéressants de l'art traditionnel coréen. Cette large rue, bloquée à la circulation, recelle une centaine de galeries d'art, de salons de thé et de diseuses de bonne aventure ainsi que des petites échoppes vendant des spécialités culinaires pour les touristes ;o)

Beignet fourré au haricot rouge en forme de caca (miam ! ;o))

Au sommet d'un bâtiment recelant des dizaines de petites boutiques artisanales, les amoureux accrochent des messages inscrits sur des pastilles le long d'un mur à la manière des cadenas à la maison de Giulietta à Vérone ou sur le pont des Arts à Paris.

Glace phallique à la vanille dans un tube en riz soufflé

5. Au Parc olympique à Songpa-gu, nous avons écouté bien sagement le chanteur John Park au Grand Mint Festival et visité l'exposition Asia_Code ZERO au Seoul Olympic Museum of Art où j'ai été subjuguée par les oeuvres du Japonais Go Watanabe, du Chinois Gao Lei et des Coréens Sangkyoon Noh, Keunbyung Yook et Changhoon Lee dont les vidéos étaient tellement significatives pour moi que j'aurais rêvé de les avoir réalisées quand j'étudiais à l'ECAL (Ecole Cantonale d'Art de Lausanne).

Face, Portrait - Go Watanabe (c) photo : Internet

Sequins sur toile - Sangkyoon Noh (c) photo : Internet

The World Peace Gate de l'artiste coréen Baik Kum Nam protégée par les totems grimaçants pour éloigner les mauvais esprits, à l'entrée ouest du parc

Je savais que les Coréens étaient disciplinés mais pas à ce point : chaque festivalier apporte sa nourriture et une couverture pour s'asseoir en veillant à bien aligner ses chaussures à côté de lui ! Je n'ose même pas imaginer cette scène en Suisse ! ;o)

6. Les grandes villes asiatiques ont ceci de fascinant qu'elles mélangent allègrement le passé et le moderne. Pour un aperçu de la Corée d'autrefois, il faut se rendre au Village folklorique ou au Bukchon Hanok Village où mon Frangin s'est marié selon les rites ancestraux (je me rappelle qu'il a dû porter sa femme sur son dos et qu'il y avait un coq emmailloté dans un carré de soie qui se demandait ce qu'il faisait là. Non, il n'a pas été sacrifié !).

Une cuisine traditionnelle avec la grande jarre à kimchi

7. Pour une vue imprenable sur une partie de Séoul, rendez-vous à la Seoul N Tower sur le Mont Namsam à Yongsan-gu en plein coeur de la ville !

Annyeonghi jumuseyo, Seoul ! Bonne nuit, Séoul !

8. Pour terminer, quelques pas dans la nature à Gyeonggi-do, la banlieue de Séoul où vivent mon petit frère coréen, sa femme et leur adorable fille qui est une vraie poupée !

Au printemps, je planterai des Cosmos qui est le surnom que mes parents coréens m'ont donné car j'étais aussi frêle et délicate que ces fleurs qui tremblent sous la brise

Les guides de voyage mentionnent certainement d'autres endroits de Séoul à visiter comme Itaewon, littéralement "la rue des étrangers", boudée par les Coréens qui n'y vont jamais et où l'on peut acquérir des contrefaçons de toutes les marques, boire dans des bars plein de G.I. américains ou encore manger une fondue au fromage au chalet suisse, mais je n'affectionne guère les parcours touristiques et préfère de loin vivre comme une Séoulite !

Avec mon Frangin et la Puce, nous avons d'ores et déjà prévu de passer nos prochaines vacances d'été en Corée avec une escapade de quelques jours à la mer et à la montagne sur le Mont Seoraksan. Je me réjouis !

Achat de la semaine 40. Un billet d'avion Etihad pour Séoul avec une escale à Abou Dhabi

Etihad, Emirates, Qatar Airways et Singapore Airlines sont mes compagnies d'aviation préférées avec une flotte moderne et flambant neuve. Si vous avez peur en avion, je vous conseille de lire le roman Airframe de Michael Crichton où l'on apprend que la plupart des accidents de l'aviation civile sont provoqués par des erreurs humaines plus que par des défaillances techniques de l'appareil. Bon, vous me direz que ça vous fait une belle jambe : un crash, ça reste un événement dramatique et traumatisant !

PS : La photo (c) Internet représente Tongdaemun, la porte Est du Palais de Séoul, aussi appelée Heunginjimun construite en 1396 par le roi Taejo et considérée comme le Trésor national no 1 en Corée du Sud.

Achat de la semaine 41. Une paire de bottes en cuir tout doux 

Moumoune m'a fait connaître ces merveilleuses bottes confectionnées sur mesure dans un atelier dont je tairais le nom, ce, pour respecter la promesse que je lui ai faite de ne pas divulguer l'adresse sur mon blog. Pour les trouver, Moumoune, Lobo, Lui et moi avons remué ciel et terre toute une journée sans succès. Ces bottes ne sont pas ou peu distribuées car chaque paire, réalisée à la main, nécessite pas moins de 10 jours de travail à temps plein, d'où une production limitée voire quasi confidentielle. Finalement, grâce à l'aide d'une amie de la soeur de Lobo contactée sur Facebook (ça en fait du monde ! ;o)), j'ai pu commander ce modèle dont j'ai choisi la forme, la couleur du cuir d'excellente qualité ainsi que la décoration avec des clous et des lanières. Je n'ai jamais eu de bottes aussi souples, douces et confortables de ma vie et ne vais certainement pas en rester là : je souhaite une paire noire fourrée pour l'hiver avec des incrustations en forme d'étoile et une autre peinte à la main pour le printemps ! Cela vaut la peine de ne pas faire le mouton de blog et de sortir des sentiers battus de la consommation de masse "made in China/Bangladesh" pour dénicher des coordonniers sérieux qui font un travail remarquable. C'est d'ailleurs ma philosophie en matière de consommation : me démarquer de tout ce que je vois sur les blogs et enrichir mon style personnel avec des créateurs qui me sont propres.

Achat de la semaine 42. Un rendez-vous au salon de coiffure Red Room 

Je suis revenue à la frange que Danijela m'avait faite quand je voulais être blonde ;o) Je prends rendez-vous chez elle toutes les 6 semaines et ne regrette pas une seconde le jour béni où je l'ai rencontrée. Danijela est une artiste plus qu'une coiffeuse et je la laisse libre d'agir avec mes cheveux selon son inspiration tellement j'ai confiance en son immense talent (puis, je sais qu'elle ne me rasera jamais la tête et que je ne ressortirai pas de chez elle avec une coupe mulet. Ca aide ! ;o))

Photo : ma mère coréenne et moi à Lotte World, Séoul. Say cheeeeeese ou plutôt kimchiiiiiiii ! Le V de la victoire, c'est pour faire couleur locale. Je ne sais pas pourquoi les Asiatiques font tous ça sur les photos ?

The Red Room / Rue de Bourg 29 / 1003 Lausanne

Achat de la semaine 43. Carnet de notes Noteletts Universal Med Blank Lilac

Je vous ai raconté ici l'histoire de ce carnet que j'ai trouvé dans un kiosque à Abou Dhabi. Je regrette après coup de l'avoir acheté car je n'en ai pas besoin, tout comme mon cartable dont je vais bientôt me débarrasser, mais je ne pouvais pas savoir que j'allais récupérer mon iPhone à mon retour de Séoul. Comme quoi, même en réduisant mes dépenses, je fais encore des achats irréfléchis. Que cela me serve de leçon pour les prochaines fois !

Souvent, lorsqu’on commence à devenir une blogueuse « influente », on reçoit des propositions de liens sponsorisés ou d’articles à rédiger pour différentes marques contre monnaie sonnante et trébuchante ou contre des « cadeaux » publicitaires. J’étais en train de nettoyer ma boîte e-mail de toutes ces offres lorsque je suis tombée sur une proposition d’article à rédiger à 4 mains de la part d’Aemi, du blog 100 objets.

Je n’ai pas hésité longtemps à répondre positivement à Aemi, ravie de collaborer avec elle sur un sujet qui m’est cher même si je ne suis pas minimaliste comme elle. Depuis que je réfléchis sur ma manière de dépenser (phase 1 : comment gérer son budget) et de consommer (phase 2 : acheter moins mais mieux), je tiens des listes de mes envies et puisque je n’ai droit qu’à un seul achat par semaine, autant qu’il soit beau et en vaille la peine, non ? ;o)

Peigne en corne de buffle représentant l'oiseau de feu ramené de Mui Ne au Vietnam

La plupart des objets que j’ai sélectionnés reflètent mes goûts pour ce qui est local avec pas mal de produits made in Switzerland ou que j’ai ramenés de mes voyages, ne partant jamais dans un pays sans me renseigner sur ce qui s’y fait de mieux du point de vue traditionnel et artisanal.

Je profite de l’occasion pour remercier Aemi pour cette super initiative qui m’a permis de découvrir une fille sympathique et très enjouée avec qui le contact virtuel a tout de suite bien passé, du moins de mon côté ! ;o)

Rendons à César ce qui appartient à César ou plutôt à Aemi ce qui appartient à Aemi car elle est l'auteur de l'article ci-dessous que vous pouvez lire simultanément sur son blog. Je n'ai fait qu'apporter ma contribution en ajoutant quelques modifications en cours de route par rapport à la première version publiée sur le site 100 objets.

Des objets pour la vie : les marques qui durent

Feat. Koyangi Bacalhau

Pour cet article, j’ai souhaité faire appel à Stéphanie du site KOYANGI, que je suis régulièrement depuis longtemps et dont j’apprécie la façon de voir la vie. Elle aime les belles choses et s’intéresse au minimalisme. C’est tout naturellement que lorsque j’ai eu l’idée de cet article, j’ai pensé à elle pour enrichir et ouvrir les idées qui me venaient. Cet article est donc sur les achats, sur les objets. Ahhhhh, les objets. Il y a ceux qu’on jette (la petite merde de chez gifi), ceux qu’on jette plus vite que prévu (je me souviens encore de ce sécateur à 1€, acheté à Auchan il y a 4 ans, dont la poignée plastique s’est cassée au bout de 3 coups de cisailles!!!!!! O_0), ceux qu’on garde longtemps, et ceux qu’on garde toute sa vie et qu’on donnera à ses enfants (ou ceux que votre grand- mère/père vous a donné et dont vous vous servez toujours.

Ce que vos grand-parents vous donnent, en fait c’est de l’expérience. Ils ont essayé des choses et au bout de tant d’années de pratique, savent ce qui vaut la peine ou pas.

il y a les objets qui sont considérés comme la « Rolls » de leur catégorie.

Il y a ceux qui ne se démoderont jamais.

C’est marrant mais ça me fait penser à Colin Wright, ce minimaliste extrême qui aujourd’hui possède 50 objets. Il a été beaucoup critiqué à un moment sur le net, car sa liste mentionnait clairement chaque marque pour chaque objet. Ce qui est marrant, c’est qu’il y a 1 an ou 2, lorsque j’ai commencé à m’intéresser au minimalisme, j’étais tombée sur sa liste et je m’étais dit, moi aussi , que cette liste était vraiment de la pub déguisée et que c’était déplacé. Aujourd’hui je me rend compte de sa démarche et de la logique de sa liste, car je fais la même chose!

Pour vous conter un exemple précis, j’ai un gros problème avec les imperméables. J’en ai eu plusieurs et ça ne convient jamais. j’ai eu des trench pas chers, genre Etam, qui prenaient l’eau. J’ai eu des impers trop moches de chez décathlon. Trop moche. J’ai eu des trucs qui avaient l’air imperméables mais qui ne l’étaient pas. J’ai même acheté un imper super cher de chez O’neill (une blinde) l’été dernier car il était en coton « plastifié », je me suis dit: « ah! enfin la perle!!! hyper bien coupé ET imperméable! Il supporte la pluie 5 minutes et après ça pénètre le tissu. Grosse déception. C’est comme ça qu’on arrive à réfléchir à « quelle est la meilleure marque » pour telle catégorie d’objet.

Alors quand on a 1000 objets, c’est compliqué, mais quand on en a 100, on est vite amené à se poser la question.

Quant au problème du prix, pour ma part, j’achète beaucoup d’occasion. L’avantage avec ce genre de marques sur lesquelles on peut compter, c’est que l’âge ne leur fait rien, voir peut leur donner de la patine. J’ai beaucoup d’objets de « grandes » marques que j’ai achetées d’occasion.

Ta marque de montre fétiche ?

AEMI : Une montre Breitling (celle que mon grand-père avait donné à mon père… j’espère qu’il me la donnera un jour! en attendant, j’ai une montre Tissot, achetée d’occasion dans un easy cash il y a bientôt 10 ans et qui n’a pas pris une ride avec son verre inrayable

KOYANGI : Une montre d’un horloger suisse, ça va de soi ! ;o) Je porte une Tag Heuer Chronograph Aquaracer 1/10th Second offerte par Lui. J’aime les montres d’homme en acier. Parmi mes marques suisses préférées, il y a Blancpain, Hublot et Patek Philippe.

Pour se coiffer ?

AEMI : Une brosse mason pearson, ou au moins une brosse en sanglier

KOYANGI : Idem pour la brosse Mason Pearson qui se trouve sur ma wishlist et un peigne en corne de buffle manufacturé ramené du Vietnam. Sinon pour le soin des cheveux, rien ne vaudra jamais une bonne coupe chez un coiffeur !

Pour la cuisine?

AEMI : Un robot bamix, kitchenaid ou kenwood (ma mère a le sien depuis son mariage en 1969)

Couteau de cuisine de Chef Wenger (c) photo : Internet

KOYANGI : Oups, je fais tellement peu la cuisine que j’ai bien du mal à répondre à cette question ! ;o) Cependant, je sais qu’un jour, j’aurais des couteaux de cuisine Wenger ou Victorinox (marque recommandée par le Chef Alain Nguyen, ancien Chef d’Alain Ducasse à Paris, qui m’a donné des leçons de cuisine à l’hôtel Anantara au Vietnam), un Vitamix et une petite cocotte en fonte noire Staub.

PS Aemi : J'ai bien aimé la photo du couteau suisse mais je ne pensais pas à lui quand je parlais des couteaux Wenger et Victorinox ! ;o)

Pour la hi-fi/matériel électronique ?

AEMI : Des enceintes Bose: le top! le son, et mini! Les appareils photo Leica, rollei, les ordinateurs mac (of course)

Le Canon de James Nachtwey (c) photo : Internet. Respect au photographe et à cet appareil qui a servi à immortaliser les conflits et les drames humains à travers le monde pour que personne ne les oublie jamais !

KOYANGI : Les écouteurs intra-auriculaires Brainwavz b2 klipsch s41 (nom pas facile à retenir, je vous l’accorde), un iPhone, aussi pour la photo. La plupart des photos sur mon blog ont été faites avec mon iPhone 4S parce que je n’aime pas me balader avec un appareil numérique lourd et encombrant. Cela m’amuse beaucoup d’ailleurs de voir des gens acheter du matériel professionnel de combat pour photographier des chats ou des cupcakes :o) alors que James Nachtwey, un de mes photographes préférés (en plus, il est beau, grrraaaou !), fait tous ses reportages avec, entre autres, un simple Canon EOS 1N 17-35 2.8. Sinon, Leica est un must même si mon Graal personnel est Hasselblad. Une fois de plus, tout dépend de ce que l’on veut faire avec son appareil photo... plus un iPad et un PC. Je trouve les Mac très beaux mais je me sens plus à l’aise dans une configuration Windows.

AEMI : Tout à fait d’accord avec toi pour la photo ! Je n’en ai pas encore, mais je compte m’acheter un extra-plat tout simple, peu importe le nombre de pixels, parce que je ne suis pas une fanatique de photo, mais quand même il faut des souvenirs… Mon ex avait un Hasselblad, c’est une merveille, mais c’est vraiment un appareil pro et encombrant. Pour ce qui est des mac/pc, pour avoir fait l’expérience, il est très facile de passer au mac, bien plus que l’inverse.

Pour le café ?

AEMI : Les machines à café Jura (pour les riches), la cafetière bialetti (pour les pauvres, moi! j’en ai une depuis 3 ans. C’est tellement plus simple, tellement moins cher et tellement meilleur qu’une machine à café électrique!)

KOYANGI : Joker, je ne bois pas de café mais peut-être une Special.T de Nestlé pour le thé ?

Pour le ménage ?

AEMI : Les aspirateurs sans sac Dyson. J’avoue j’en rêve. Mais j’ai toujours mon bon vieux rowenta, mini-encombrement, que j’avais tout de même payé 150€ à -50%, mais c’était il y a 12 ans, et il fonctionne encore parfaitement… on n’a rien sans rien…), l’electroménager Miele (l’aspirateur miele que ma mère a hérité!!!! il fonctionne depuis 35 ans)

KOYANGI : Aïe, là-aussi, c’est comme pour la cuisine et le café, je n’y connais rien puisque je ne fais pas le ménage grâce à notre femme de ménage (je rappelle que je ne sers à rien dans une maison, Lui dixit) mais je sais que si je devais acheter une machine à vapeur pour repasser, ce serait une Laurastar.

Le linge de maison ?

AEMI : Les nappes Linvosges, les draps olivier desforges

KOYANGI : Euh ? Lui et moi sommes à la recherche de la literie et des serviettes éponges que nous trouvons dans certains hôtels 5 étoiles comme l’Aquapura au Portugal qui étaient si extraordinaires qu’il suffisait de poser le linge éponge sur soi pour être sec ! Pour l’instant, nous n'avons pas la moindre idée de l'endroit où on peut les acheter. Dominique Loreau parle de linge de toilette en nid-d’abeilles ou en gaze, il faudra que j’essaie.

AEMI : Ouiiii ! Tu as raison ! Pourquoi gardent-ils le secret des serviettes magiques ? lol

La vaisselle ?

AEMI : la vaisselle en porcelaine de limoges (c’est fin et léger, l’autre jour on m’a demandé si c’était du plastique MDR), les verres Baccarat

Une partie de ma petite vaisselle personnelle

KOYANGI : La porcelaine Vista Alegre (Portugal), l’argenterie Berndorf (Suisse) que j’ai à la maison, le cristal de Bohême (République tchèque), ma petite vaisselle personnelle que je montrerai un jour sur mon blog, mon bol en bois coréen Mokgi, la vaisselle traditionnelle en bronze Yugi, en terre cuite Onggi et en porcelaine Jaggi de Corée toujours.

Les vêtements ?

AEMI : Les trench Burberry: increvables, indémodables, un bon vieux barbour

KOYANGI : Vaste sujet pour moi parce que j’ai plusieurs vêtements fétiches. Je me contenterai de citer mes marques préférées : Alexander Wang sauf les sacs, A.P.C., Céline, plus les marques coréennes dont Bean Pole que j'achète en ligne grâce à l’aide de Kerri, ma « shopping assistant » pour la traduction.

Les chaussures ?

AEMI : Les bottes de pluie aigle (fabriquées à Chatelerault), les chaussures Weston (fabriquées à Limoges), les chaussures Paraboot, qui malgré leur nom sont aussi made-in-France, les ballerines repetto ; Les baskets Veja (qualité, équitable, tannage végétal, que dire de plus?), le cirage Saphir

KOYANGI : Les bottes Sorel, les Louboutin, les Versace à semelle violette, les bottes de pluie Hunter, les bottes en cuir souple que je fais confectionner directement par un cordonnier en Italie, les sandales Birkenstock (oui, j’ai des goûts monstrueux mais depuis que Phoebe Philo a réhabilité les schlaps fourrées, je ne vais pas me gêner ;o)), les tongs Havaianas, les chaussures MBT à semelle en forme de planche à repasser (à acheter. Elles sont aussi horribles que les Birkenstock mais bénéfiques pour la santé). Et j’essaierai bien le cirage Saphir !

AEMI : Que de découvertes ! Je vais devoir faire des recherches sur google pour trouver tout ça !

Le maquillage ?

AEMI : Le mascara Gemey Maybelline (ben oui, la qualité c’est pas forcément le plus cher!!!), les vernis Dior, les fards Dr Hauschka (le top du bio), les fonds de teint BareMinerals (sans produits chimiques) ; les pinces à épiler Rubis

KOYANGI : La pince à épiler Rubis, les produits de maquillage Bobbi Brown + les pinceaux, les vernis Jin Soon, les rouges à lèvres et les blushes Chanel, les BB Cream et CC Cream coréennes, le poudrier Make Up For Ever Duo Mat Foundation, le crayon pour les yeux Perfect Point Plus Black Onyx Cover Girl de la Migros (supermarché suisse).

Les accessoires ?

AEMI : Les lunettes de soleil Ray-ban, les parapluies de la fabrique de parapluies de Poitiers (la dernière fabrique en France)  

Céline Classic Box Bag (c) photo : Internet

KOYANGI : Les solaires Céline New Audrey CL 41755/S, le Speedy 30 Louis Vuitton, le sac Classic Céline de Phoebe Philo à l’allure ultra sobre qui est sur ma wishlist avec n'importe quel autre sac Céline, je les trouve tous parfaits !

Les courses ?

AEMI : Une poussette de marché Caddie (et oui!!! les autres sont tous nuls), un panier marocain (la bonne taille, les anses épaule…)

KOYANGI : Un abonnement annuel pour les paniers de fruits et de légumes chez des producteurs locaux. A Lausanne en Suisse : Jardins d’Ouchy ou du Flon, un compte sur leshop.ch, société de grande distribution en Suisse pour les produits encombrants et/ou lourds comme les bouteilles, la litière pour le chat ou le papier de toilette et une voiture ;o) pour s'approvisionner dans les marchés à la ferme de la région.

Les jouets ?

AEMI : Les lego (pfff y a rien qui remplacera les lego!!!), les barbies (ben oui, ça me fait mal aux fesses, mais y a rien qui remplacera les barbies…, d’expérience…)

KOYANGI : Un Moncchichi, une console de jeux vidéos : PS3/PS4 et Wii.

AEMI : traduction, Koyangi : un monchhichi, c’est le kiki de tous les kikis en France !!! :D

KOYANGI : Ah, merci, je l'ignorais ! ;o)

Les voyages ?

AEMI : En matière de sac de voyage, je suis en réflexion… je pense acheter un grand pliage longchamp avec une bandoulière ; mais j’ai aussi une valise géniale achetée chez Décathlon. Légère, pliante, roulettes et poignée étirable d’excellente qualité, format bagage à main Ryanair (le plus petit)

Valise Rimowa (c) photo : Internet

KOYANGI : Une valise Rimowa, rien trouvé de mieux en matière de légèreté, solidité et de praticité. Les roulettes bougent toutes seules !

Les bougies ?

KOYANGI : Diptyque, Cire Trudon...

AEMI : Pas de bougie pour moi, j’ai un diffuseur d’huiles essentielles

Le bureau ?

KOYANGI : Un agenda Smythson, un stylo plume Défi grille ST Dupont, un presse-papier Hafod Grange Dandelion.

Presse-papier Hafod (c) photo : Internet

AEMI : Un stylo-plume Parker. Mes préférés depuis l'enfance ; un dérouleur de scotch Alessi (ça y est je l'ai acheté et le lèguerais à mes enfants lol)

KOYANGI : Il est très beau ton dérouleur de scotch Alessi à léguer à tes enfants !

Les meubles ?

Chaise 301 Laleggera de Ricardo Blumer (c) photo : Internet

KOYANGI : Une chaise 301 Laleggera de Ricardo Blumer, une lampe PAX de Jean-Charles Castelbajac, la chaise longue LC4 de Le Corbusier et la Eames Long Chair Wood de Charles Eames qui sont des grands prix du design international.

AEMI : Moi, je ne peux pas dire, je trouve ça trop personnel les meubles. Je ne pourrais pas dire : tout le monde devrait acheter « ça » parce que c’est de la super qualité. On  pourrait citer des éditeurs comme Knoll. Sinon, par curiosité, mes classiques que j’ai chez moi, sont : un canapé LC2 et une lampe Jiéldé

Voilà, je crois qu’avec les propositions d’Aemi et les miens, vous avez largement de quoi faire exploser votre budget, ce qui n’était pas le but de l’opération. Je remercie encore Aemi pour sa brillante idée de collaboration et vous laisse me/nous dire quelles sont vos marques fétiches dans les commentaires pour enrichir notre liste !

Comme je m'en doutais avant de partir, il m'a été impossible de résister à la tentation quand j'étais à Séoul et j'ai largement dépassé mon quota d'un achat par semaine :o( Tout n'est pas perdu cependant car j'ai décidé de me passer de shopping personnel en Suisse le temps de rattraper mon avance coréenne prise sur mes dépenses, décision qui a été mise à mal à peine rentrée à la maison et qui n'était pas des moindres :

Achat de la semaine 44. Un billet d'avion pour Helsinki, Hong Kong et Bangkok*

Impossible d'accompagner Lui en vacances à la fin de l'année sans billet d'avion surtout si je ne compte pas consacrer 3 ans de ma vie à rejoindre la Thaïlande à pied ou en auto-stop ! Au départ, nous avions projeté de nous rendre à Zanzibar (TAN) mais après avoir lu des articles sur les attaques à l'acide et sur l'incendie des églises chrétiennes dans l'île, nous avons préféré ne pas tenter le diable et avons changé nos plans. Cap donc à nouveau sur l'Asie avec une petite escale à Helsinki où j'aimerais visiter le marché de Noël (Helsingin Joulumaailma), la Finlande étant le pays officiel du Père Noël qui vit à Rovaniemi en Laponie, suivie de quelques jours à Hong Kong (aïe, aïe, aïe, le shopping !), l'ancienne colonie britannique où je ne suis jamais allée, puis d'un séjour balnéaire en Thaïlande avec nos amis Lobo, Will, Ioan et Dana ! En ce qui concerne la température, ce sera le grand écart puisqu'elle sera comprise entre -20°C à +35°C.

Achat de la semaine 45 à Gangnam-gu, Séoul. Une robe pull doudou en mohair

Les gros pulls en mohair était la grande tendance mode de cet automne à Séoul (avec les casquettes et les vestes kaki). Cette robe est d'une douceur incomparable et j'ai eu beaucoup de plaisir à la porter sur un skinny et des bottines noires lors de mes balades à travers les larges avenues de la capitale coréenne dans la fraîcheur automnale. Je me vois également très bien l'enfiler cet hiver pour paresser sur mon canapé avec un plaid, une grande tasse de chocolat chaud et la trilogie du Seigneur des Anneaux à la TV !

Achat de la semaine 46. Un iPhone 5S Silver*

Si je n'avais pas perdu/retrouvé mon iPhone 4S et si le frère de Lui - à qui j'ai donné mon 4S - n'avait pas été cambriolé, je n'aurais certainement pas acheté l'iPhone 5S ! Que l'on se comprenne bien, l'iPhone 5S est un très bel objet mais je déplore la fuite en avant amorcée par les deux géants de la téléphonie mobile que sont Samsung et Apple, qui consiste à sortir de nouveaux appareils tous les 6 mois sans apporter d'améliorations significatives. A l'usage, le cerclage autour du bouton central, le déverouillage avec l'empreinte digitale qui fonctionne une fois sur 5 (hum), le slow motion en vidéo et le flash double LED ne sont pas ce que je pourrais qualifier de "révolution" selon l'expression de la marionnette de Steve Jobs sur Canal+. En revanche, il faut bien "tout racheter" et c'est ce qui m'énerve au plus haut point : j'ai ainsi dû ajouter à la somme conséquente de départ une coque Van.D Premium Luminous Case ramenée de Gangnam-gu à Séoul qui s'allume chaque fois que je reçois un appel ou une notification (SMS, Twitter, Facebook, etc.) et un nouveau câble USB. Je n'ai jamais été "addict" à la marque à la pomme ni à Steve Jobs mais pour la première fois, je suis déçue par un iPhone :o(

PS : Dis, Koyangi, l'iPhone + la coque + le câble*, ça fait trois objets, non ? Hum, oui, mais si Dominique Loreau fait des ensembles dans son livre 99 objets nécessaires et suffisants, je peux aussi, non ? Réponse boîteuse, je sais... Un jour, j'arriverai à acheter réellement un seul objet par semaine, un jour. C'est le but que je me suis fixée en tout cas même si pour l'instant, j'ai du mal.

Achat de la semaine 47 à Gangnam-gu, Séoul. Un pull en laine et en angora Sewing Story

Je suis en train de me constituer une petite collection de pulls en laine que je voulais d'abord tricoter moi-même mais étant donné que cela fait trois ans que je traîne sur le même ouvrage, j'ai dû me résoudre à les acheter... Ce pull à torsades et à motifs irlandais va parfaitement bien avec ma jupe Céline blanche en laine et en cachemire que j'ai reçue à mon anniversaire cette année ou sur un jean ou encore sur un short rose avec un gros ceinturon en cuir pour un effet so Isabel Marant et constitue pour moi un basique à avoir dans une penderie.

Je dois également mentionner un rendez-vous au salon Red Room d'où je suis sortie avec un brushing romantique dont Danijela a le secret mais je ne sais pas si je dois intégrer mes frais de beauté dans cette catégorie, la coiffure étant un investissement immatériel puisqu'il n'en reste rien au bout d'un certain temps, comme la nourriture ou les produits de soin et d'hygiène, quoiqu'elle n'est pas nécessaire (enfin, ça dépend pour qui. Cristina Cordula ne serait pas d'accord ;o)) ? Quant au reste de mes emplettes coréennes, je vous les montrerai au fur et à mesure de mes semaines "sans achat" !

*Photos (c) Internet.

Cette année, sans que je puisse le prévoir, je sais que quelque chose a radicalement changé dans mon comportement. Cela a commencé par des actions simples comme m'inscrire au mois de mars aux Jardins d'Ouchy pour m'approvisionner en fruits et légumes bios, locaux, de saison et tutti quanti, puis à m'interroger sur ma manière de consommer que ce soit au niveau de mes dépenses ou de l'alimentation (cf. mon compte Instagram où je publie une semaine de prises alimentaires une fois par saison) et à me débarrasser de mes affaires pendant le mois de novembre avec The Reverse 30 Things Challenge remporté haut la main sur Facebook ! :o)

Mon calendrier de l'Avent virtuel 2013. J'espère que l'année prochaine, j'aurais le temps de m'en dessiner un !

Grâce à ces micro défis que je me suis lancés, j'ai appris et découvert plein de choses : Je connais à présent l'adresse d'une ferme située à proximité de chez moi où les porcs élevés à l'air libre sont nourris à l'ancienne avec des céréales et des pommes de terre qui poussent sur l'exploitation, où les veaux grandissent paisiblement sous la mère pendant une année et où les vaches ne mangent que de l'herbe et du foin ; la déchèterie est devenu mon endroit préféré où presque et j'ai franchement du plaisir à y amener les vêtements, le matériel électronique et les articles usagés que je ne veux plus, à trier les plastiques mous des plastiques durs sans compter le papier, le PET, les bouteilles de lait, les verres selon leur couleur, etc. ; j'ai une bien meilleure idée de ce que je veux dans tous les domaines de la vie et qui peut se résumer en trois mots : qualité, exigence et savoir-faire.

Cette longue digression pour vous parler de l'article du jour : le calendrier de l'Avent qui devait lui aussi remplir les critères que je me suis appliquée à définir tout au long de l'année. Tout d'abord, je ne voulais pas d'un calendrier en papier qu'on jette sitôt le 25 décembre arrivé ni d'un calendrier Lego ou Playmobil (j'en fais quoi des petits bonhommes après ?) ni d'un calendrier Kinder plutôt moche aux chocolats industriels plutôt pas bons mais plébiscité par une majorité d'Internautes si j'en juge d'après les photos que je vois défiler sur les réseaux sociaux (je n'ai pas d'avis spécial sur le calendrier Kinder, des copines l'ont et semblent l'apprécier) ni d'un calendrier à bricoler moi-même faute de temps.

1er décembre : Un soin contour des yeux à appliquer tous les soirs avant de me coucher. Une petite fiole d'Aesop, what else ? ;o) 

Dès lors, il me restait pas beaucoup d'options, vous en conviendrez. Je me suis donc penchée sur la tradition du calendrier de l'Avent qui a été lancée aux XIXe siècle en Allemagne pour aider les enfants des familles protestantes à patienter pendant les 24-25 jours avant la fête de Noël : Les images pieuses d'origine ont laissé la place aux illustrations cachées derrière des petites fenêtres prédécoupées qui co-existent aujourd'hui avec les calendriers contenant des joujoux, des bonbons (la Puce se réjouissait du 1er décembre pour inaugurer son calendrier Haribo) et des chocolats. 

J'ai gardé la notion de décompte et de plaisir pour me fabriquer un calendrier virtuel au moyen d'une photo dénichée sur Internet et d'une liste de petits bonheurs simples à me faire tous les jours :

• 1er décembre : Un soin contour des yeux à appliquer tous les soirs avant de me coucher
• 2 décembre : Un gel douche spécial Noël en édition limitée
• 3 décembre : Des oeufs brouillés aux cèpes
• 4 décembre : Des grosses chaussettes bien épaisses
• 5 décembre : Un pullover chaud
• 6 décembre : Un bonhomme de Saint-Nicolas de la confiserie Laurent Buet
• 7 décembre : Un brunch entre amies
• 8 décembre : Un tricot
• 9 décembre : Une série TV
• 10 décembre : Une crème hydratante gourmande
• 11 décembre : Un chocolat chaud à l'ancienne
• 12 décembre : Un croque-Olympe
• 13 décembre : Ma variété de pommes préférées
• 14 décembre : Hug Day (journée spéciale en Corée)
• 15 décembre : Un savon décoratif
• 16 décembre : Au chaud sous un masque
• 17 décembre : Quelques gouttes de parfum dans les cheveux
• 18 décembre : Un gâteau
• 19 décembre : Un énorme pavé (roman)
• 20 décembre : Des feuillages somptueux
• 21 décembre : Une sieste
• 22 décembre : Un jook ou congee (repas spécial pour fêter le solstice d'hiver en Corée)
• 23 décembre : Un soin dans un Spa
• 24 décembre : Un cocktail
• 25 décembre : Noël !

Concrètement, je vais "ouvrir une porte" de mon calendrier virtuel tous les jours et vous montrerai le résultat quasi quotidiennement sur Instagram et une fois par semaine sur mon blog. J'ai commencé par la journée d'hier avec le sérum yeux anti-oxydants à la graine de persil Aesop que j'avais à la maison et me fais une joie de suivre cette nouvelle mission à la lettre ! ;o)

A côté des douceurs pour les touristes en forme de caca et de glace bizarroïde, la capitale coréenne offre une large palette de possibilités de restauration : petites échoppes de rue proposant, entre autres, des larves de vers à soie qui font le régal des enfants mais que je n'ai pas osé regoûter (aaaaahhh), restaurants chics multi-étoilés et inévitables fast food américains dont je ne suis toujours pas fan.

Feuilletés à l'ail. "Exotique", n'est-ce pas ? ;o)

Comme partout en Asie, il y a de la nourriture partout et à toute heure du jour et de la nuit, ce qui convient parfaitement à la demi Hobbit que je suis, demi parce que je n'ai pas les pattes poilues !

J'ai gardé de mes premières années en Corée le goût des petits-déjeuners improbables qui font frémir d'horreur Lui et ma maman suisse quand je leur en parle. A Séoul, ma mère coréenne passait chaque matin chez Paris Baguette, une chaîne de boulangerie coréenne et non française comme son nom pourrait le laisser penser, pour nous amener des sandwiches à la pizza, du cake aux fruits, des brioches fourrées à la crème ou, pire... des feuilletés à l'ail (huh) que je grignotais avec du kimchi (plat national coréen à base de chou chinois pimenté et fermenté), des dés de navet croquants, des tentacules de pieuvre séchée ou des racines de plantes sauvages inconnues en Europe. 

Mon petit-déjeuner coréen préféré est sans doute le Jook ou Congee, un espèce de porridge de riz, avec un grand gobelet de Chai Latte que mon Frangin allait chercher chez Latte King que j'aime d'amour

Pressés par le temps et par nos affaires administratives, nos déjeuners en Corée ont souvent été expédiés à la hâte à quelques exceptions près comme au restaurant San Teul Hae, littéralement "Montagne Caillou Soleil", où nous avons commandé un repas coréen typique, c'est-à-dire une multitude de plats dans lesquels chacun picore en fonction de sa faim et de ce qui lui fait envie.

Les tables minimalistes des restaurants coréens sont dressées à l'identique : de l'eau dans une carafe, des gobelets ainsi que des cuillères et des baguettes plates en métal

Voici à quoi ressemble une table coréenne normale pour 6 personnes...

La cuisine coréenne fait la part belle aux produits frais et naturels à l'exemple du crabe apprêté le plus souvent cru. Elle se différencie cependant de celle des pays voisins dans le sens où elle est moins grasse que la cuisine chinoise et plus terrienne et épicée que la cuisine japonaise. 

Seuls le riz et la soupe sont servis d'une manière individuelle. Le reste des mets doit répondre au principe philosophique du Ying et du Yang, respecter les cinq éléments que sont le bois, le feu, le métal et la terre, suivre le rythme des saisons ainsi que les accords de couleurs et de saveurs, sinon ce serait trop facile ! ;o)

San Teul Hae / Sortie du métro en face du Parc olympique / Seoul / T : +82 (0)2 448 3457

La plupart du temps cependant, nous nous sommes contentés de Jajangmyeon, une spécialité de nouilles à la sauce soja caramélisée d'origine chinoise (pour information, les meilleurs Jajangmyeon à Séoul sont préparés par les émigrés chinois), de Jjamppong, une soupe de nouilles et de fruits de mer et de Kimpap, une sorte de Californian Rolls sauf que le riz n'est pas vinaigré et que les ingrédients qui le composent sont cuits.

Jajangmyeon chez mon frère coréen à Gyeonggi-do

Jjamppong dans un petit chinois je ne sais où à Séoul

Kimpap. J'adore le Kimpap, le pique-nique par excellence en Corée ! Ils sont en vente partout, même dans des kiosques et sont très faciles à faire

Autres exemples de restauration rapide : le Tangsuyuk (porc aigre doux) et les Tteokbokki à base de pâte de riz à la sauce pimentée Gojuchang, que mon Frangin sait préparer à la perfection avec les ingrédients qu'il achète chez Uchitomi ou chez Thao à Lausanne.

Tangsuyuk. Jamais compris si c'était un plat d'origine chinoise comme le Jajangmyeon mais je crois que oui (je sens que je vais me faire disputer par mon Frangin...)

Tteokbokki avec un oeuf dur et des Udaeng, une espèce de pâte de poisson style surimi

Pendant la journée, je me suis régalée de boissons de toutes sortes : milk-shake Triple Vanilla ou Very Berry Strawberry Baskin-Robbins, jus d'orange et de carotte Jamba Juice, jus de raisin Pong Pong avec des grains de raisin à l'intérieur et le top du must du Graal de la mort qui tue : les latte de Latte King !

Autre combo de la mort qui tue : des sushis "créatifs" à base de thon, de poivrons grillés et de fromage (!) et une grande limonade avec du citron frais avalés sur le pouce au rayon alimentation du Lotte Department Store. La Puce et moi, on en rêve encore de cette sublime limonade, snif :o(

Lotte Department Store / 81, Namdaemun-ro / Jung-gu / Seoul

Le soir, c'était souvent un barbecue, autre grand classique de la cuisine coréenne rappelant ses origines mongoles nées dans les vastes steppes de l'Asie centrale. Pas de Bulgogi cette fois mais de la viande de porc marinée et du Samgyeopsal à base de poitrine de porc fraîche.

La viande est grillée sur des charbons ardents amenés à même la table percée d'un trou

On mange le barbecue coréen en empilant toutes sortes d'herbes dans une feuille de salade ou de sésame comme ici sur la photo (mon Frangin déteste les feuilles de sésame contrairement à moi), puis on ajoute un morceau de viande grillée avec un peu de sauce Gochujang et on referme le tout avant d'engloutir la bouchée. La viande peut également être consommée seule en la trempant dans un mélange sel et huile de sésame. Pour résumé, on fait ce qu'on veut à table en Corée à part se moucher car c'est malpoli.

En Corée, il y a barbecue et barbecue, le meilleur étant celui de boeuf Hanu à la chair persillée d'une tendreté extraordnaire comparable à la viande du célèbre boeuf Wagyu de Kobé au Japon.

Je me rappelle avec une certaine nostalgie de ce repas dominical en famille avec ma mère coréenne, mes deux frères, ma belle-soeur et mes deux adorables nièces dont la plus petite, Su-In, piquait tout le sel qu'elle pouvait dans les coupelles rectangulaires en porcelaine pour en imbiber sa viande.

Toujours des Banchan ou plats d'accompagnement... C'est fou ce que les Coréens arrivent à faire avec des légumes : les rectangles blancs gélatineux sont confectionnés à partir de gros radis blanc type daïkon.

J'attends toujours la fin des barbecues avec impatience quand arrivent les bols de riz ou de Mulnaengmyeon, soupe de nouilles de sarrasin servies dans un bouillon glacé, dont je raffole !

Il n'y a pas de dessert à proprement parler en Corée. Parfois, on sert du thé glacé comme du Omija Hwachae à base d'une baie rouge, introuvable chez nous, riche en fer, en protéine, en calcium, en phosphore et en vitamine C qui, paraît-il, donne une jolie peau et est idéale pour les régimes.

Chong Un Gol / Gyeonggi-do / Seoul / T : +82 (0)31 544 6692

Si comme la Puce, vous avez de la peine avec la cuisine pimentée, je ne saurais que vous recommander le poulet frit et les chips artisanales de The Fry Pan qui met K.O. tous les McDonald's et Kentucky Fried Chicken du monde. Imaginez de vrais filets de poulet - et non des ersatz de poulet reconstitué à la Chicken McMachin, beurk - recouverts d'une fine panure croustillante et délicieusement assaisonnée sur un lit de chips découpées à la mandoline et salées juste ce qu'il faut. Encore une adresse qui nous manque à la Puce et à moi !

Pour compléter ce repas par une note saine parce que l'équilibre alimentaire, c'est important, une énorme poire coréenne bien juteuse ! ;o)

The Fry Pan / Sinsa-dong 557-5 / Gangnam-gu / Seoul / T : +82 (0)2 518 0216

Hic et Nunc, ma devise pour 2014 (c) photo : Internet

En ce début d'année, je vous souhaite à tous mes meilleurs voeux pour 2014 ! Puisse cette année vous apporter plus de joie et de bonheur que 2013 qui semble avoir été difficile pour un grand nombre d'entre nous.

De mon côté, le mois de décembre s'est terminé dans la tristesse puisque le 11 décembre 2013 (11.12.13, une date que je n'oublierai jamais :o(), j'ai accompagné mon adorable petite Kimchi chez la vétérinaire pour son ultime voyage. Je savais que Kimchi, du haut de ses 19 ans et demi, était d'un âge canonique surtout pour un chat persan (95 ans environ à l'échelle humaine) mais même si toute l'équipe au cabinet a été fantastique et que j'étais préparée mentalement à affronter sa disparition, je pleure encore mon amie à quatre pattes qui savait si bien nous témoigner son affection à Lui et à moi, nous accueillir à la porte quand elle nous entendait arriver, du moins quand elle avait encore la force de le faire, nous rappeler qu'il était l'heure de se coucher à 23h et nous obliger à lisser les draps du lit le matin avant de partir travailler.

Kimchi alias Jinnah de Nadir-Shah, chatte Persan Chinchilla Silver-Shaded 

Kimchi était un animal extraordinaire, je tiens à le préciser car je trouve indécents les messages de condoléances pour les animaux disparus qui sont rédigés comme pour les humains, et je la considérais comme un membre de la famille à part entière. Quand ses câlins et sa douce présence me manquent trop, je me console en me disant que nous lui avons offert une belle vie. Puis, je me dis que nous nous retrouverons au Rainbow Bridge qui doit bien exister quelque part puisque depuis Adam et Eve, on sait qu'il y a des serpents, donc des animaux, et des pommes au Paradis ! ;o)

Suite à cet événement, j'ai rempli mon calendrier de l'Avent tant bien que mal et, le coeur lourd, ai regardé de loin les festivités de fin d'année depuis la Finlande, Hong-Kong et la Thaïlande.

Contrairement à l'usage, je ne prendrai aucune résolution pour 2014, me contentant de vivre "hic et nunc" (ici et maintenant) et si possible en pleine conscience. Bien entendu, j'ai envie de faire plein de choses comme, par exemple, privilégier mes moments en famille et avec mes amis, continuer à acheter moins, prendre un High Tea à Gstaad avec ma copine Madame (un jour, on y arrivera ! ;o)), exceller dans mon travail qui me tient à coeur et faire le plein de souvenirs heureux, mais je ne crois pas avoir besoin de les noter quelque part pour m'en rappeler :o)

A bientôt pour une nouvelle année bloguesque et merci à tous de me suivre ! Bonne année !

Retournons un instant en décembre 2013 pour mes derniers achats par semaine de l'année. Depuis que j'ai commencé cette méthode, j'ai constaté que je ne cède plus si facilement aux coups de coeur et que mes envies de consommation devenaient de plus en plus sélectives. La plupart du temps aussi, mes achats sont éphémères et il ne reste souvent chez moi que quelques emballages vides aussitôt recyclés et de bons souvenirs. 

1. Objets achetés dont il ne reste plus de trace :

• Une poudre pour le visage Make Up For Ever
• Un gel douche Burt's Bees
• Une eau micellaire Bioderma
• Un gommage corporel au sucre à la mangue et à l'orange Burt's Bees bien décevant car le contenu du pot s'est liquéfié à mi-hauteur rendant son utilisation impossible
• Une eau de toilette Diptyque
• Un billet d'avion Etihad pour Séoul
• Un rendez-vous au salon de coiffure Red Room à Lausanne. J'ai arrêté de lister mes rendez-vous chez Danijela pour éviter les redites
• Un billet d'avion Finnair et Cathay Pacific pour Helsinki, Hong-Kong et Bangkok

2. Objets que je n'aurais pas dû acheter et dont je me suis débarrassée :

• Un mini cartable Bakker made with love > un caprice
• Un carnet Noteletts > besoin d'un carnet de notes temporaire

3. Objets utiles :

• Un câble USB rétractable pour iPod, iPad et iPhone
• Une méthode de musculation pour m'entraîner à la maison
• Un iPhone 5S avec une coque et un câble USB

4. Vêtements et accessoires :

• Une robe en dentelle blanche coréenne
• Une paire de bottes souples beiges en cuir
• Une robe doudou beige en mohair pour l'hiver
• Un pullover blanc à motif irlandais en laine

A cette liste s'ajoutent les objets que voici pour terminer l'année :

Achat de la semaine 48. Mon butin du Marché de Noël de Montreux

Une Ushanka en fourrure de nounours, des macarons, des têtes au choco, de la viande séchée et une saucisse à l'ail chez le Valaisan, trois savons et une boule de bain. Je ne compte pas la nourriture et les savons comme des achats personnels car je dois bien me nourrir et me laver, bien que je concède que les macarons et les têtes au choco sont des friandises plutôt que des aliments mais il faut savoir se faire plaisir, surtout à Noël ! :o)

Le savon de la voyageuse Mas du Roseau dans son étui métallique est parfait pour les voyages, j'arrivais au bout du savon Cocooning que j'utilise tous les jours pour le visage et j'ai offert le savon Alep à l'huile d'argan à Lui qui ne m'a pas paru plus emballé que ça (okay, c'est un savon, pas de quoi en faire une montagne ! ;o)).

Achat de la semaine 49. Un pullover gris en laine Sewing Story acheté à Gangnam, Séoul

J'aime sa coupe asymétrique et les fermetures éclair sur les côtés. Un bon basique que je garderai longtemps.

Achat de la semaine 50. Eye Defining Liquid Liner Clinique*

Cela fait quelques années que j'ai pris l'habitude de n'utiliser qu'un seul produit de beauté à la fois et de le finir avant d'en racheter un autre. Mon eyeliner ordinaire est le Long-Wear Gel Eyeliner Bobbi Brown en pot qui s'applique au pinceau mais quand je voyage, je privilégie l'eyeliner en tube plus pratique à transporter et avec un embout rigide pour dessiner rapidement des traits sans bavure.

Achat de la semaine 51. Birkenstock Gizeh*

Si je le pouvais, je vivrais toute l'année en Birkenstock tant ces sandales orthopédiques sont confortables et moches mais voilà, en Suisse, la météo ne s'y prête guère. L'histoire n'étant qu'un éternel recommencement, surtout en ce qui concerne la mode, les Birkenstock sont revenues sur le devant de la scène l'année passée grâce à (ou à cause de) Phoebe Philo pour Céline et Alexander Wang qui ont réinterprété le modèle Arizona (Isabel Marant propose une version cloutée avec un noeud sur le devant pour l'été 2014), ce qui n'était pas une révolution comme on a pu l'entendre, puisque Narciso Rodriguez et Paco Rabanne les avaient déjà remises au goût du jour en 1997. Ce que je retiens personnellement des Birkenstock que je continuerai à porter quand elles seront passées de mode, c'est qu'elles sont fabriquées en Allemagne depuis 250 ans dans des matériaux naturels comme le liège, le latex et le cuir. Bien entendu, je ne les porte pas au travail mais à la plage et pour les loisirs.

Achat de la semaine 52. Un gommage pour le corps Lumene Arctic Spa* acheté à Helsinki

Je vous ai expliqué plus haut que mon produit de gommage Burt's Bees s'était liquéfié sans raison dans son pot et je l'ai donc remplacé par celui de la marque finlandaise Lumene inconnue en Suisse aux dernières nouvelles. Plus que des bibelots ou des souvenirs qui prendront la poussière, je préfère ramener des produits que je vais utiliser de mes nombreux voyages à l'étranger. Ce gel composé de racines de rose arctique est tout indiqué après le sauna ou des bains de vapeur (ou une douche chaude, plus facile à trouver dans nos intérieurs), l'effet abrasif des micro-grains n'agissant pleinement qu'après un certain temps de pose sur une peau réchauffée.

Je compte rééditer l'opération d'un achat par semaine pour 2014 et espère arriver à être de plus en plus réfléchie et judicieuse dans mes choix. Bilan à la fin de l'année !

(c) Photos* : Internet.

Mon Frangin a le chic de connaître plein d'adresses bien roots pour carnivores dans le canton de Vaud et je me demande toujours quel est son secret pour les dénicher car la plupart du temps, ces établissements se situent dans des "petits bleds perdus" en rase campagne.

Le cadre est quelconque et on est très loin d'un environnement design et branché mais le service y est avenant et les tartares sont un régal pour tous les amateurs de viande et de poisson crus 

Le restaurant Aux Trois Sapins est à l'origine une buvette de club de football mais a su se démarquer au fil des années grâce à sa spécialité, le tartare de boeuf ou de saumon, coupé au couteau et décliné sous toutes les formes : tartare classique au cognac, tartare de boeuf au gingembre et soja, à la vodka, russe, brésilien, espagnol, etc.   

J'ai commencé mon déjeuner par une salade mêlée non seulement pour mon quota journalier de légumes mais aussi parce que j'aime avoir une touche de fraîcheur dans mes repas. Quant au Picsou sur la table, c'est la lecture préférée de la Puce, ma nièce. Cela fait longtemps que je ne m'intéresse plus aux aventures de Donald, Riri, Fifi et Loulou, probablement à tort...

Présentation similaire pour le tartare classique et le tartare indonésien décorés d'une physallis

Le tartare mexicain est "hot" et savoureux

La Puce a commandé un tartare classique, mon Frangin un tartare mexicain bien relevé au piment et j'ai opté pour un tartare indonésien qui était le plus écoeurant des trois à mon avis, même si la qualité et l'assaisonnement de la viande étaient irréprochables. Il est rare de trouver un aussi bon tartare dans la région de Lausanne, les préparations étant souvent fadasses quand elles ne sont pas simplement décongelées !

En accompagnement, un généreux plat de pommes allumettes à croquer avec les doigts

La carte des desserts est réduite mais la Puce a savouré avec délectation sa coupe Danemark à la sauce chocolat chaude et onctueuse ! Simple, efficace et bon.

Aux Trois Sapins, dont la réputation n'est pas surfaite, fait partie de ces restaurants qui ont eu l'intelligence de se spécialiser dans un seul produit et d'y exceller. A recommander absolument !

Aux Trois Sapins / Chemin du Collège / 1040 Echallens / Suisse

Je ne suis pas Bea Johnson ni ne serai jamais comme elle même si je salue sa démarche écologique de produire le moins de déchets possible. Mon but dans la vie n'est pas de me laver les dents au bicarbonate de soude ni de monter aux barricades parce que je ne trouve pas (toujours) d'aliments en vrac dans les supermarchés de la région ni d'acheter des chaussures déjà portées dans des boutiques de seconde main, ce qui me dégoûte un peu car je suis une chochotte.

Bien entendu, cela ne signifie pas que je dois polluer à tout va. Comme tout bon Suisse qui paie sa taxe poubelle à CHF 20.-/EUR 16.37 les 10 sacs de 35 litres (Bea Johnson et sa famille ne produisent qu'1 litre de déchets par année), j'ai découvert les joies du recyclage et l'existence de la déchèterie où j'amène régulièrement les objets dont je ne veux plus... en voiture (pas facile de se débarrasser d'un arbre à chat usé en y allant à pied ou en bus !).

La règle principale que je me fixe pour l'instant est de ne pas déroger au principe d'un achat personnel par semaine où je veille à acheter moins mais mieux : produits manufacturés et non de série si possible, européens de préférence voire de production locale quand je voyage. Je n'en suis pas encore à m'interroger sur mon empreinte carbone (astronomique avec mes déplacements en avion) ni sur le fait de savoir si j'en ai vraiment besoin ou pas parce que si je suivais à la lettre les conseils de DL (Dominique Loreau) et de BJ (Bea Johnson), je n'aurais par exemple qu'une paire de bottes alors que j'en ai six. Hum, pas fameux tout ça en matière de minimalisme et de simplicité... 

Achat de la semaine 1. Des bottes fourrées de mon cher cordonnier italien

Fabrication artisanale, excellente qualité du cuir, travail fini et soigné, rien à redire ! Les bottes, emballées dans du papier de soie, arrivent dans un joli carton que je recycle en boîte de rangement. Incroyablement légères et confortables, elles sont idéales pour les voyages, ne prennent pas beaucoup de place dans les espaces de rangement prévus dans l'avion et offrent une alternative aux sempiternelles baskets de touriste pour arpenter les rues des villes. J'ai parcouru tout Hong-Kong en large en long et en travers, chaussées uniquement de ces bottes et n'ai pas eu une seule fois mal aux pieds ! Puis, elles vont avec tout : jeans, jupes, robes, shorts, pantalons, bref, elles sont parfaites !

Achat de la semaine 2. Agenda Smythson Cosmic Diary 2014

Mon plaisir personnel de début d'année ! Je commande d'ordinaire le modèle Mayfair mais j'ai voulu changer cette année avec un Cosmic (une journée par page (c) photo : Internet). Mal m'en a pris, cependant, car hormis sa couleur bleue lumineuse symbole de la marque anglaise qui me plaît bien, il est plus volumineux que le Mayfair et ne donne pas de vision d'ensemble de la semaine, ce qui est problématique quand on a plusieurs rendez-vous à noter. Néanmoins, il reste un très bel objet que j'utilise avec plaisir tous les jours.

Achat de la semaine 3. Mug Latte King acheté à Séoul (KOR)

C'est à Gangnam-gu à Séoul que j'ai découvert Latte King, l'équivalent coréen du Starbucks américain mais en bien plus meilleur mieux ! Tous les matins en octobre de l'année passée, mon Frangin sortait acheter un chocolat chaud pour la Puce et un Chaï Latte pour moi quand ce n'était pas un Wasabi Latte ou un Ginseng Latte (ils ont des goûts incroyables chez Latte King) pour notre petit-déjeuner. De retour en Suisse, je suis retournée acheter mon habituel Non Fat Chaï Latte chez Starbucks mais la différence avec celui de chez Latte King, à l'arôme plus riche et complexe, m'a sauté aux yeux ou plutôt aux papilles tellement la boisson que j'adorais d'habitude était plate ! Normal quand on sait que le Chaï Latte chez Starbucks, vendu à un prix rhédibitoire, n'est composé que de sirop, de lait et d'eau comme je l'ai appris plus tard sur une émission de la RTS :o( Bien que dans l'absolu, je n'avais pas besoin de ce mug, sa taille XXL d'une contenance de 450 ml ainsi que le chat noir, logo de la marque, m'a convaincue de le ramener avec moi dans ma valise.

Achat de la semaine 4. O.P.I Start to Finish et O.P.I Samoan Sand achetés à Münich (GER)

J'utilisais le vernis Diorlisse 500 pétale de rose comme Base Coat et le Good to Go de Essie comme Top Coat mais ils ont malheureusement séché au 2/3 du flacon pour le premier et à la moitié pour le second. C'est lors d'une escale à l'aéroport de Münich que j'ai découvert le O.P.I Start to Finish qui sert à la fois de base, de fortifiant et de protecteur de vernis, ce qui est bien pratique pour son côté 3 en 1 surtout quand on voyage et sur le vernis O.P.I Samoan Sand qui me faisait de l'oeil depuis un moment, moi qui voulais un vernis "chair" selon la discussion que j'ai eue avec ma copine Madame chez Müller, une droguerie-parfumerie à Montreux :

Copine Madame : Il est joli ce vernis O.P.I !

Moi : Oui, mais je veux un vernis "chair"

Copine Madame : Cher ? Tu arrêtes de faire ta Paris Hilton ? CHF 24,90/EUR 20,40 le vernis, c'est cher ! Je ne sais pas ce qu'il te faut !

Moi : Ha ha, mais non, je voulais dire couleur "chair", pas "cher" ! Nude quoi ! ;o)

La disparition de Kimchi a été un moment douloureux et j'ai encore les larmes qui me montent aux yeux quand je pense à elle et à toutes les belles années que nous avons vécues ensemble. Kimchi est morte deux jours avant que Lui et moi nous nous envolions pour Helsinki, Hong-Kong et la Thaïlande, et j'ai l'impression qu'elle a tenu à me faire un dernier cadeau avant de partir, celui d'être présente à ses côtés pour son dernier souffle.

 Bienvenue dans notre vie, bébé Izzi !

Pendant la période des fêtes de fin d'année que j'ai passée au lit, frappée par le virus de la grippe A contracté à Hong-Kong, je n'ai pas réussi à me défaire de l'idée d'adopter à nouveau un chat, suscitée par un besoin viscéral de m'occuper d'un petit animal, à fourrure de préférence :

Lui : Mais tu m'as moi, ce n'est pas suffisant ?

A notre retour en Suisse, j'ai entrepris des démarches pour trouver une chatterie de Korat, une race de chat - Andreia dit des chats de marque et non des chats de race mais je ne vois rien de péjoratif au mot "race" - très rare originaire de Thaïlande qui a l'avantage de ne pas perdre de poils (ou fort peu) en raison de l'absence totale de sous-poils. Si je voulais un Korat, c'était d'abord pour faire plaisir à Lui qui pestait tous les matins contre les poils de Kimchi qu'il devait retirer de ses costumes au rouleau adhésif.

Cependant, je sentais bien que Lui ne succombait pas au charme du Korat puisqu'il ne cessait de m'envoyer des adresses d'élevages de chats des forêts norvégienne, de Ragdolls et de Sacrés de Birmanie, la palme revenant sans doute à l'annonce d'un chaton femelle Persan Chinchilla de 4 mois qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à Kimchi ! J'ai dû me faire violence pour ne pas décrocher mon téléphone pour la réserver sur le champ mais me suis ravisée assez vite : tôt ou tard, je l'aurais comparée à Kimchi et ça, je ne le voulais pas.

Après une visite à l'élevage des Introuvables (Korat) où j'ai été chaleureusement accueillie par la famille Guisolan et dont je suis revenue très enthousiaste, Lui m'a conseillé de bien réfléchir afin d'être sûre de ne pas regretter mon choix et d'appeler Catherine Egli de Wisteria Birmans qui m'a proposé de venir voir ses petits protégés le jour même !

L'heure de la sieste chez Wisteria Birmans. Des grands chatons migons, des petits chatons mignons, comment choisir ?

De gauche à droite : Izzy, Izza et Izzi, Sacrés de Birmanie Seal Tabby

The Winner is... Izzi !

Izzi à presque 3 mois chez Catherine Egli. Comment ne pas craquer ?

Chez Catherine, la Puce et moi avons dû nous déchausser à l'entrée de la maison pour laisser les germes de la rue à l'extérieur avant de nous extasier devant les adorables petites boules de fourrure masquées de sombre et gantées de blanc qui se reposaient sur leur arbre à chat, rendant la sélection difficile puisqu'ils dormaient tous ou presque. Il y avait Izzi, Izza, Izzo (déjà réservé) et Izzy nés le 12 octobre 2013 et Irresistible BlackBoy, Iléshou et Infinity & Beyond nés le 1er novembre 2013.

Tandis que Catherine m'expliquait que Izza (femelle) et Izzy (mâle) étaient très affectueux, Izzi (femelle) plutôt distante et Izzo (mâle) très joueur et que je m'emmêlais les pinceaux avec les Izza, Izzo, Izzi et Izzy, la petite Izzi que l'on a appelée Izzi-i pour éviter de la confondre avec son frère Izzy, est venue me faire un câlin et s'est couchée sur le flanc pour que je la caresse. C'était le gros coup de coeur que j'attendais ! Mon chat m'avait trouvée !

J'ai attendu une semaine que Izzi atteigne ses trois mois révolus (un éleveur digne de ce nom ne cèdera jamais ses chatons avant cet âge !) en me posant plein de questions : Avais-je bien fait de la réserver, elle, et pas un autre ? N'aurais-je pas dû prendre sa soeur Izza plus câline ou Izzy son frère ? Est-ce que ses yeux sensibles, signalés par Catherine, qui nécessitaient des gouttes ophtalmiques allaient guérir ? Pourquoi est-ce que je choisissais toujours un petit chat "malade" (Kimchi avait la gale des oreilles et une angine quand je l'ai reçue) ? Est-ce que Izzi allait se plaire chez nous parce que purée, j'ai oublié comment ça fonctionne un chaton ? Etait-ce une bonne chose de faire confiance à "l'instinct du chat" ?

Izzi, fraîchement arrivée chez nous, dans sa caisse de transport qu'elle ne mettra pas long à quitter. Elle est si petite !

Toutes mes questions se sont envolées dès que Lui est arrivé à la maison avec Izzi ! Elle était tellement jolie et si gentille ! Tout de suite, elle est venue se coucher sur mes genoux (Izzi avait un peu peur au début quand je me tenais debout et pendant trois jours, j'ai marché penchée en avant comme une guenon pour ne pas l'effrayer ;o)) et s'est mise à ronronner comme un moteur d'avion (Izzi ronronne très fort et miaule faiblement, enfin, si on peut appeler ça miauler car elle jappe comme un chiot selon Lui ou pousse des cris de bébé alligator selon moi).

Izzi de Wisteria

Fille de Hizzy du Désert de Saphirs (maman française) et de Shakandah Mr. Adonis (papa australien)

Depuis le début de notre vie commune, Izzi a fait de grands progrès. D'abord, elle a osé s'aventurer hors du bureau où nous lui avions installé son arbre à chat, sa corbeille qu'elle n'a jamais utilisée (elle est confortable pourtant ?) et sa litière pour découvrir la chambre, le salon et la salle à manger, le débarras, la salle de bain, la cuisine et les toilettes invités au rythme d'une pièce par jour, puis s'est attaquée à nos pieds (Izzi adore croquer les orteils mais sait doser ses morsures) avant de prendre ses aises partout ! C'est un chaton adorable, à la fois joueuse et câline, très facile à vivre, super sociable et qui fait la fête à tout le monde même si ce sont des inconnus ! Chaque jour, elle me ramène les souris que je lui lance, contemple les poissons dans l'aquarium pendant des heures quand elle n'essaie pas de plonger une patte dans l'eau pour les attraper, part à la chasse au duvet et, le soir venu, range tous ses "jouets" (balles et souris en peluche mais aussi feuille de plante verte, mini bouteille de sauce soja vide pour les sushis et fleurs séchées du pot pourri...) sous la table basse du salon. Quant à son problème à l'oeil, tout est entré dans l'ordre après quelques gouttes et une pommade ophtalmique puis un traitement de 7 jours aux antibiotiques. Elle a grandi et pris du poids puisqu'à bientôt 4 mois, elle pèse déjà 1,8 kg !

Et si on jouait ?

A chat perché ou... ?

A cache-cache dans le duvet ?

Certains pourraient me reprocher d'avoir opté pour un chat de race "alors qu'il y a tant de petits chats malheureux dans les refuges qui n'attendent que d'être accueillis dans un foyer" mais je ne fonctionne pas à la culpabilité (je n'y suis malheureusement pour rien s'il y a des lâches qui abandonnent leur animal et/ou qui sont trop radins pour les faire stériliser, ou pire, qui les ont maltraités au point qu'ils n'ont plus confiance en l'homme). Par ailleurs, si Kimchi et à présent Izzi sont des chattes aussi sociabilisées, équilibrées et extraordinaires, je le dois à la passion, à l'amour, au travail et à l'attention de chaque instant que leur ont prodigués leur éleveur, respectivement Béatrice de Bremont et Catherine Egli, dès leur naissance voire bien avant et ce, sans compter leur temps et sans regarder à la dépense (à ce sujet, lire le prix d'un chat de race sur le site de Catherine pour comprendre qu'il ne s'agit pas d'un business) ! Bien entendu, un chat est un chat, qu'il soit de race ou non, et je suis convaincue que tous savent nous rendre au centuple le bonheur et l'affection qu'on leur donne !

Jouer c'est bien mais il faut dormir aussi. C'est important pour la croissance ! 

Pour finir, j'aimerais dédier cet article à Catherine qui a perdu les cinq chatons de la 1ère portée de 2014 ce week-end malgré tous ses efforts et qui est très triste :o( Je ne saurais jamais assez la remercier pour m'avoir confié Izzi dont elle peut s'enorgueillir et qui nous apporte tant de joie à Lui et à moi !

Wisteria Birmans / Catherine Egli / 1907 Saxon / Suisse